Il est rare de visionner oeuvre aussi terre-à-terre.
J'y ai vu de vrai humain avec, dans l’ensemble de vrais problèmes, d'humain, avec des ressentiments d'humains. Enfin vous me suivez.
Souvent à l’écran on cache ce que les gens vivent au quotidien, normal, mais le jeu est y si bon, et le filtre bâtard de "l'animation" nous permet de s'y confronter sans gêne, même avec curiosité.
Pour la première je me suis également vue dans un des personnages, en tout cas mon cœur étais dans quelqu'un d'autre.
C'etais une drôle d’expérience, ne plus ce sentir "seul"... bien que nous ne le soyons jamais vraiment désormais...
**BREF!**Quelle fresque hétéroclite de personnage, de pensées, de points de vue.
Quelle réalisation, bien que souvent timide, couplé à une technique maladroite a la photographie, ce n'est qu'une fois finie que je m'en suis préoccupé, car elle accompagne avec justesse ce récit, et cela devient rare.
Rosa Salazar offre une prestation exceptionnelle, et le massage, ou les, sont à la fois beaux et complexes. Mais pour ma lecture personnel, je pense que le message principal est la notion de choix.
À dévorer!