I'm the guy that they say couldn't do it.

Saison 2

Mouais, pas franchement convaincu par cette seconde saison. Désormais sans contrainte d’adaptation, cela lui permet de développer et d’approfondir d’avantage son univers, ce qui n’est pas plus mal. Et on peut lui reconnaître le fait de ne pas trop avoir suivi le modèle de la première saison (avec ses deux parties très distinctes faisant pourtant partie de la même histoire). Malheureusement, la série ne réussit pas vraiment à exploiter ces deux idées, du moins pas complètement.

Tout d’abord, toute l’intrigue est très brouillonne : on a l’impression que les scénaristes essayaient certaines idées sur un ou deux épisodes (voire sur un demi-épisode seulement) avant de tenter autre chose. Cela donne un aspect vraiment foutoir dans tout ça, et profondément ennuyeux dans le sens où c’est très prévisible. Ensuite, certaines idées intéressantes amenées au cours des épisodes ne sont au final pas utilisées et abandonnées alors que c’était très prometteur. Je pense notamment à la dernière scène du dernier épisode, qui fout en l’air une des meilleures idées mise en place. C’est dommage.

Le casting reste globalement du même niveau. On accueille quelques petits nouveaux avec Briana Evigan, Jeff Fahey et Esai Morales ; mais aucun n’apporte vraiment quelque chose de plus, à part un personnage très prévisible ou très caricatural. Petit caméo sympatoche de Danny Trejo, dans un rôle fait sans doute pour lui. Reste Eiza Gonzalez qui s’enfonce de plus en plus dans le vraiment pas terrible, voire très mauvais. À part apparaître dans des tenues plus serrées et inconfortables les unes que les autres ; elle n’apporte vraiment rien. Limite si elle n’est pas utilisée uniquement que comme femme-objet.

Techniquement, les décors et la mise en scène restent toujours aussi efficaces et sympathiques. Certains plans et épisodes sont même plutôt bien montés. Pour ce qui est des effets spéciaux, on constate à ce niveau un net progrès.

Bref, une seconde saison plutôt morne et fade. C’est pas mauvais, ça se laisse regarder ; mais ça manque à convaincre et à nous transporter vraiment. C’est dommage, parce que certaines idées présentées avaient vraiment du bon potentiel. Le final me fait un peu peur quant à la suite des évènements, on verra ce que ça donne.