"Madame rêve d'atomiseurs… et de cylindres si longs..."
Comment réaliser une série avec un amas de caricatures humaines liées à une intrigue caricaturale, saupoudrée d’une musique caricaturale sans effleurer une seconde l’éculé ?
Bien joué. Le mélange harmonieux entre les "fantaisies militaires" et les fantaisies imaginaires, qui tentent à peine de fuir la censure : une infinité de tares, un bon magnum de sang, des têtes blondes angéliques trouées. Juste assez d’empathie pour ne pas les rejeter en bloc, ne pas tous les mépriser… de toutes façons, l’empathie, à quoi bon, le châtiment arrive toujours. Avant la cause, pendant le méfait, après la conséquence ; le tout dans la frénésie.
Tout tourne dans tous les sens au milieu de jolies couleurs chatoyantes.
On devient paranoïaque. On frôle la fin de la première saison.
Merde, on s’est fait mener en bateau. Pourtant le fleuve n’était pas tranquille.
Même notre pizza ne peut nous réconforter. Elle est froide, et sans saveur face à cette trahison royale.
Au ciel.