Critique de la saison 1.

Omar, un jeune d’origine sénégalaise, vit dans un quartier pauvre, le « Barrio » à Milan avec son père et sa petite sœur Awa. Omar est un solitaire qui s’isole dans l’univers des mangas japonais, mais il doit travailler à la pizzeria Sandokan pour économiser afin de partir vendre ses bandes dessinées en Belgique. De fil et en aiguille et à grâce à son travail de livreur de pizzas, il fera la rencontre de Sharif et de sa bande, mais surtout d’Anna, une belle jeune fille issue des quartiers riches dont il tombe amoureux. Parallèlement à cela, il découvrira que des promoteurs sans scrupules veulent expulser par tous moyens les gens du « Barrio » au profit d’un grand projet immobilier et également qu’il est doté du pouvoir d’invisibilité. Il fera alors usage de son don pour arriver à ses fins.

Même si on a affaire à de jeunes acteurs débutants, cette série de 8 épisodes d’une durée de 25 minutes en moyenne, se laisse bien regarder car les personnages sont attachants, la ville de Milan filmée sous tous les angles est magnifiée et l’intrigue est assez prenante. Seul petit bémol : la résolution en très peu de temps de certains événements qui auraient mérité un plus long traitement. Toutefois, l’apparition de l’énigmatique Vierge et du folklore sénégalais à base de rites ancestraux singuliers, nous laissent espérer une saison 2 aussi réussie.