Comment dire tout le bien que je pense de cette incroyable série d'humour.
Tout d'abord, il s'agit d'un monument du culte, un culte auto-référencé, puisqu'en seulement deux épisodes, AD met en place des running gags qui se retrouveront tout au long des épisodes et des saisons : Le Chicken Dance, le HugeMistake, la voix off qui redit au spectateur ce qu'il sait déjà inlassablement et enfin les previews en fin d'épisodes sur ce qui se passera dans l'épisode suivant... et qu'on ne voit jamais.
Les situations sont toutes plus incroyables les unes que les autres et la galerie des personnages de cette famille d'égoïstes crapuleux est savoureuse. Il n'y a pas un Bluth pour rattraper l'autre, à l'exception, pense-t-on de Michael et de son fils George-Michael (ce que la saison 4 corrigera)...
Comment ne pas être séduit par le personnage de Gob, le frère ainé illusionniste, mal aimé mégalo, ou le fabuleux Tobias Fünke, l'"anal rapist", beau-frère souffrant de la maladie du Never-Nude qui l'oblige à porter même dans la plus stricte intimité et sous la douche un mini-short frangé et dont l'homosexualité n'est un secret que pour lui.
On se demandera longuement les vrais rapports familiaux dans cette famille de tarés : qui est le vrai père de Buster, le benjamin ? Quel est le vrai prénom de Aniang, l'enfant coréen adopté ? Georges Michael et Maybe ne seraient pas cousins, ce qui autoriserait le premier à accomplir son fantasme ? Michael et sa jumelle sont ils vraiment frère et soeur ? Gob est il bien le père de Steve Holt ?
On finit par n'avoir jamais la solution, et pour une bonne raison : ça n'a pas vraiment d'importance.
Un sommet de l'humour, que je re-regarde pour la troisième fois sans me lasser.
I blue myself.