le pont de l'ennui...

Jadis, les feuilletons étaient faits pour fidéliser un public qui de plus, n'avait guère le choix des chaînes, et ce, que ce soit à la TV ou à la radio ! Aujourd'hui, c'est pour rendre le métier de responsable des programmes peinard ! 315 mn de casées sans efforts et sur trois semaines ! Par contre, ça m'étonnerait que la pub suive, car à voir les deux premiers navets de cette série consternante, je retirerais aussitôt tous mes budgets de France 2 !
Bref, ce chalet ne m'aura pas fidélisé du tout car pour moi, au vu des deux premiers épisodes, ce vieux tas de bois s'est déjà écroulé comme un château en Espagne et je ne verrai pas les épreuves suivantes.
Le scénario de la réalisatrice (Camille Bordes-Resnais, quasi inconnue) et Alexis Lecaye (qui devrait songer à une reconversion) est consternant ! On se livre à un zapping agaçant entre 1997 et 2017 : des flash-back ininterrompus à un point que c'en est agaçant au possible. L'intérêt fond aussi rapidement que le pont de l'histoire qui s'écroule, et on souhaiterait qu'il en soit de même du chalet ! En effet, pour achever de vous endormir, le zapping des dates s'accompagne d'une nuée de personnages dont les plans s'enchevêtrent sans logique et on renonce vite à comprendre le tout !
Le casting dont on ne sait qui en est responsable, est tout ce qu'il y a de plus pitoyable, et le pompon est remporté par une Emilie de Preissac sans talent. Côté masculin, Nicolas Gob fait le pendant et joue toujours de la même manière....
Comme pour rattraper l'indigence du scénario et des acteurs, la musique est pénible, cauchemardesque et n'ajoute à l'envie d'interrompre ce spectacle raté, de s'enfuir voir autre chose...
Cette histoire neu-neu ne m'aura pas fidélisé et je ne serai pas des prochains supplice. Elle prouve que tâcheron de la télé est un métier qui a de beaux jours devant lui ! N'importe quoi pourvu que ça ne coûte pas cher ! Pas de l'art, hélas ! Faut pas rêver ? Oui, c'est ce que j'aurais dû regarder sur la trois à la place de ce film pitoyable.
Ce chalet ? Cha, ch'est laid aurait dit la mère Denis !