Si Mr. Bean était une personne dans la vraie vie, ce serait ce voisin bizarre qui fait des choses inexplicables dans son jardin et que tu observes par la fenêtre avec un mélange de fascination et d’inquiétude.
Le concept est simplissime : un homme adulte, avec l’intelligence sociale d’un enfant de cinq ans, tente de survivre dans le monde moderne… et échoue à peu près à chaque fois. Pas de dialogues (ou presque), juste Rowan Atkinson qui fait des grimaces légendaires et transforme les situations les plus banales en catastrophes dignes d’un cartoon.
Chaque épisode est un chef-d’œuvre de maladresse : que ce soit en essayant de se changer dans sa voiture, de repeindre un mur avec des pétards ou de survivre à un repas chic en planquant de la nourriture dans ses poches, Mr. Bean nous rappelle que parfois, le plus grand danger dans la vie, c’est soi-même. Son meilleur pote ? Un ours en peluche. Son pire ennemi ? Son propre cerveau.
Mais soyons honnêtes, après quelques épisodes, la formule devient un peu répétitive. On rit toujours, mais on commence à anticiper les gaffes avant qu’elles n’arrivent. Et puis, il y a cette fine ligne entre adorablement maladroit et dangereusement inapte à la vie quotidienne que Mr. Bean franchit régulièrement (comment cet homme n’a-t-il jamais été arrêté ?!).
Malgré ça, Mr. Bean reste une pépite d’humour universel. Pas besoin de parler anglais, français ou klingon pour comprendre : un mec qui se coince la tête dans une dinde, c’est drôle partout sur Terre. Une série qui prouve que parfois, un simple regard, une démarche absurde et un mini Austin jaune suffisent à marquer l’histoire de la comédie.