Les films préférés lorsque vous étiez enfants selon Zogarok

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https://zogarok.wordpress.com/2016/02/22/les-visiteurs-2-les-couloirs-du-temps/

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Je connais (et ai connues) plusieurs personnes traumatisées (!) par ce film en le découvrant enfant. Je l'ai vu vers huit ans, un an ou deux après sa sortie. C'était jubilatoire.

Toute cette euphorie kitsch, Glenn Close et Jack Nicholson réunis, "Marcel" le militaire... le hippie insipide et son abominable famille, cette ombre au tableau, était balayée. De toutes façons la famille meurt et lui se ridiculise, fidèle à sa vocation de demeuré.

Les martiens sont disciplinés et grotesques, on raccommode des corps librement, la Mort n'existe pas et on explose tout dans de grands feu-d'artifice destroy et flashy. Merveilleux.

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Je l'ai vu une fois, entre 5 et 8 ans. Il m'a marqué, même si je regrettais la niaiserie de la seconde moitié, la trop grande place des nains et leurs épanchements. La Reine d'un côté, Blanche Neige de l'autre : envers ces deux personnalités, la même sympathie, avec des craintes et des espoirs pour les deux. Notamment l'espoir de leur fusion.

Je ne l'ai jamais revu ensuite mais c'était l'une des premières fois que je voyais un film où je retrouvais une part intime de moi. Je sentais que celui-ci renfermait quelque chose d'adulte que je comprenais et qui ferait toujours partie de moi.

Ce n'est pas vraiment un film "de mon enfance", mais plutôt une oeuvre dont je me servais, mentalement. Sans la prendre pour elle-même. Devant cette Reine, j'éprouvais la première fois cette curieuse sensation que c'est une image intérieure qui se trouve au-dehors. Naturellement, je la faisais rejoindre les films que j'organisais dans mon esprit à l'époque.

Quand à Blanche-Neige, alors que les personnages naïfs ou à hauteur d'enfants m'agaçaient au pire, m'indifféraient au mieux, je m'ouvrais à ce tempérament, bucolique, soigneux, soumis et je la trouvais aimable.

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Aux sources de mes expériences de spectateur ! Et déjà les méchants sont assez géniaux, le couple en tout cas, les autres étant plus sincèrement repoussants.

Avec le recul, il est évident que la vieille ressemblait à un mix d'une prof odieuse et de l'ex-directrice, reconvertie dans les cours de catéchisme. La première était une sorte de sadique sociable, la seconde une idéaliste rigoriste usée mais tenace. Je respectais la seconde.

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Je n'ai jamais tellement aimé le film. J'adorais simplement Cruella et détestait la petite famille, en particulier la vieille nourrice.

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Pas tout à fait enfant. Je l'ai vu à 13 ans et j'en ai fait une référence.

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Vu à huit ou neuf ans. Il n'y avait pas tout ce que je voulais, mais bien plus que je ne l'espérais.

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Comédie brutale, exagérément descendue tout de même (elle mérite, au grand minimum, un point de plus dans sa moyenne générale).

J'aimais les deux tandem. Tsilla Chelton campe un personnage bigger than life, entre Tatie Danielle et Margareth Thatcher. Les personnages de vieux aigris, à la fois snob et totalement désinhibés, m'ont toujours amusé.

Un petit monde un peu dans la lignée de "Picsou"..