Les meilleures histoires de Daredevil selon Titanium3819

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Daredevil Renaissance est l'histoire qui marquait le retour de Frank Miller aux commandes après un passage loin du personnage. Il n'est pas obligatoire d'avoir lu les épisodes précédents de Frank Miller pour en profiter mais c'est mieux. L'auteur s'acharne sur son personnage et le fait tomber au fond du trou dans cette histoire sombre et violente qui marque l'apogée de son affrontement avec le Caïd.

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Frank Miller est clairement l'auteur qui a contribué le plus au succès de Daredevil et en a défini tous les contours qui sont toujours d'actualité aujourd'hui. Le personnage n'était jusqu'à présent qu'un genre de variante de Spider-man, mais Miller le dote dans ces épisodes de toute une mythologie qui lui est propre avec notamment beaucoup d'allusions à la culture Japonaise et une ambiance hard-boiled qui colle parfaitement au quartier de Hell's Kitchen. Le tome 0 propose les épisodes durant lesquels Miller n'officiait qu'au dessin et pas encore au scénario donc je ne le fais pas figurer ici car il n'avait pas encore complètement mis la main sur l'univers du personnage.

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La suite directe du précédent tome, toujours aussi incontournable. C'est notamment dans ce tome qu'on peut trouver les numéros poignants suivant la mort d'Elektra, et en particulier le face à face incroyable de Daredevil avec l'assassin Bullseye dans l'épisode "Roulette". Indispensable pour tout fan du héros qui se respecte.

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Dans cette mini-série, Miller (toujours lui) propose les origines de Daredevil à la façon de ce qu'il avait déjà entrepris pour DC sur Batman dans Year One. Il s'agit donc d'une introduction idéale à l'univers du personnage. John Romita Jr signe la partie graphique, et même si ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux sur Daredevil (voir les épisodes d'Ann Nocenti), il était probablement au top de ce qu'il a pu faire à l'époque.

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Très souvent oubliés, ces épisodes de Dan Chichester sont la continuation parfaite de Born Again puisqu'il s'agit d'un nouveau chapitre de la confrontation entre Daredevil et le Caïd. Le ton est vraiment similaire à ce qu'a pu proposer Miller sur sa saga, que ce soit au niveau de l'écriture ou du dessin de Lee Weeks qui se rapproche du style de Mazzucchelli. Indispensable au même titre que les épisodes de Miller à mon avis, c'est vraiment dommage qu'il soit aussi difficile de se le procurer en VF.

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Après un petit passage à vide, Daredevil revient en force sous la plume de Kevin Smith et les crayons de Joe Quesada (avec un tel succès que ce dernier aura une carrière fulgurante chez Marvel ensuite). On peut lire ces épisodes comme une suite spirituelle à ceux de Frank Miller, puisqu'on y trouve notamment le destin de l'un des principaux supporting character du héros en la personne de Karen Page.

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Ce run aura longtemps été oublié en VF avant que Panini ne se décide à le rééditer dans sa gamme Icons, et pourtant il a toujours été un favori des amateurs de Daredevil. Ann Nocenti ne fait pas l'erreur de vouloir singer Frank Miller au risque de se casser les dents à la comparaison. A la place elle propose des histoires originales aux thèmes devenus beaucoup plus courants aujourd'hui qu'il ne l'étaient alors (écologie, maltraitance animale, etc.). C'est ici que le personnage de Typhoïd Mary, l'une des antagonistes cultes de Daredevil, fait sa première apparition. Ce sont les numéros sur lesquels je trouve que John Romita Jr a livré son meilleur travail, tous héros confondus.

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Je compte ici les épisodes scénarisés par Bendis et dessinés par Alex Maleev (compilés sous le titre L'homme sans peur en VF). Daredevil aura été un tremplin efficace pour beaucoup d'auteurs chez Marvel puisque Bendis deviendra ensuite le principal architecte de leur univers pendant 10 ans. On entend souvent dire que ce run a révolutionné le comics de super-héros en adoptant une approche novatrice dans la narration et le dessin. C'est un peu exagéré, mais il est clair qu'il aura influencé pas mal d'auteurs par la suite et aura marqué le personnage. Il faut par contre arriver à supporter le rythme très lent et verbeux qui fait la marque de fabrique de Bendis (moins exagéré ici que dans ses dernières années chez l'éditeur heureusement).

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Joe Quesada est intimement lié au personnage de Daredevil depuis Sous l'Aile du Diable, et il propose avec Father une oeuvre où il est cette fois-ci entièrement aux commandes. Comme le titre l'indique, c'est le thème de la relation père-fils qui est évoqué ici car, comme son personnage, Quesada venait de perdre le sien. Le récit est émouvant sans en faire trop, et ne se contente pas de jouer la carte de la nostalgie puisqu'on y trouve également une trame aux accents de polar qui met Daredevil en prise avec un tueur en série.

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Premier récit de la gamme "Colors" de Jeph Loeb et Tim Sale, il s'agit d'un exercice comparable à ceux réalisés ensuite sur Hulk, Spider-Man et Captain America : une évocation des premières années de la carrière du héros (alors qu'il était encore affublé d'un costume jaune détonnant) et un hommage à l'une de ses proches disparue (Karen Page). Si l'on aime le style des deux auteurs, très emprunt de nostalgie, alors il n'y a aucun risque que ce récit ne plaise pas.

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Bonus: le bonus de la liste est un titre qui n'est pas directement centré sur Matt Murdock ou Daredevil, car il met en scène la vie de son père le boxeur Jack Murdock à la place. On a déjà eu l'occasion de croiser ce personnage dans les différentes aventures de son fils mais il n'était pas plus développé que ça. Cette mini-série peut s'appréhender comme un film noir dans le style de "Nous avons gagné ce soir", avec une trame assez classique de boxeur qui doit choisir s'il accepte ou refuse de se coucher. Pas de grosse surprise, on sait évidemment rapidement quel sera le dénouement mais la structure du récit en 4 Chapitres pour 4 Rounds est originale. Une lecture sympa à faire en marge d'une Origin Story comme Man Without Fear.