Les meilleures séries françaises selon QuentinBombarde

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Véritable coup de frais, innovante, moderne et intelligente, Bref n'aura, vers la fin, pas su résister face à son concept. Pourtant, en brossant le portrait moderne d'un trentenaire banal, la série aborde des sujets graves et profonds, et rend nos vies un peu moins ternes, par sa fraîcheur et sa spontanéité.

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Portée par une bande qui fonctionne à merveille, une série sucrée, drôle et attachante de bout en bout.

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Se dévorant véritablement avec grand plaisir, Dix pour Cent met en lumière ces gens de l'ombre, qui derrière leurs stars et leurs caprices, doivent se démener pour sauver leur agence et l'amour qu'ils portent à leurs clients. Des guests intéressants non pas réduits à de simples apparitions, offrant des épisodes frais et intelligents et de formidables acteurs. Un petit régal.

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Se jouant d'une géopolitique compliquée, Kaboul Kitchen est un petit paradis ou règne en roi les formidables Gilbert Melki et Simon Abkarian. Véritablement tendue et drôle malgré ses très grosses ficelles, le ton reste intacte malgré l'absence de l'acteur phare dans la troisième saison, malgré quelques baisses de régimes. A suivre.

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Eric Judor se prend un Platane pour notre plus grand plaisir. La série est un véritable exercice d'auto-destruction inventif et mordant.

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Au cœur de l'instant, de la violence et de la responsabilité complexe qu'endossent ces blouses blanches, il n'est ainsi pas étonnant de voir la série se voir renouvelée d'une saison tant le matériau semble riche et l'équipe investie. On tient peut-être là notre Urgences à nous. Mais une urgence de l'instant, avant tout.

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La réussite de Baron Noir réside dans son équilibre, souvent troublé et rendu chancelant lorsque son ambition monte d'un cran. La plongée dans la vie politique française proposée par les créateurs de Comissaire Valence et de Maison Close (entre autres) tient un peu du miracle cependant rythmé et porté par un casting impeccable.

Lorsque la série s'évertue à dépeindre le destin d'un animal politique au sein de la jungle qu'est cette dernière, Baron Noir réussit à toucher pleinement sa cible. Au travers du jeu d'un Kad Merad transfiguré de la plus belle des manières, portant en lui l'image d'un homme du Nord engagé calculateur et pétri de fêlures, la série utilise la politique comme un film d'action où les rebondissements s'enchaînent à une allure infernale.

Des dialogues ciselés et prenants, aux échanges travaillés menés par des acteurs de haute tenue, l'on pardonnera à la série ses raccourcis parfois gênants lorsque l'ambition monte d'un cran et le récit politique pétri d'action se teinte de rocambolesque.

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De par son style graphique, sa musique et son casting vocal génial, Lascars a su me parler. Avec les codes de langage, et e, démontant les clichés avec humour et intelligence sur une image de la banlieue fantasmée par des gens qui n'y avaient jamais vécus. Tendre, enfantin, jamais méchant et gratuit, la série est d'un belle qualité et n'a pas mal pris le temps.

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Nicolas & Bruno mixent brillamment la série The Office et leur univers des Messages à Caractère Informatif. François Berléand est impérial et la seule saison aura suffit à montrer que les deux gars ont du talent, chose prouvée ensuite avec leurs films suivants.

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Si le concept est au début timide, l'aisance s'installe lentement dans le canapé des deux Casseurs Flowters. Orelsan s'installe tranquillement, faisant évoluer son personnage vers une naïveté de plus en plus absurde et hilarante, et la série dévoile quelques très bonnes idées.

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Certes, l'écriture n'est pas fine, et l'interprétation laisse parfois à désirer. Caméra Café délivre pourtant un charme, innatendu mais plein de chaleur. Si son passage au cinéma est loin d'être réussi, le concept aura su apporter la chaleur de cette entreprise, de cette machine à café si terne, pétrie de personnages clichés mais définitivement attachants. Mon plaisir coupable que je me répète en boucle, qui me réchauffe sous la couette, avant de sombrer dans le sommeil.