Les meilleurs albums de 2012 selon MrShuffle

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Trente ans d'existence que le groupe de Michael Gira fait dans la noise sans concessions et soudain, sans prévenir, le groupe sort son plus bel album. Swans expérimente à tout va, torture l'espace-temps, récite ses incantations et martyrise ses instruments sur des morceaux qui frôlent la demi-heure sans frémir. Un double album dantesque maitrisé dans ses moindres détails, de la pochette à la liste des invités.

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Un album de pop dense et complexe, loin de l'immédiateté des précédents, dont la beauté et l'étrangeté s'apprécient avec les écoutes. Un disque avec des harmonies vocales et des guitares claires que l'on décrira comme baroque pour se donner un genre mais surtout leur meilleur, d'une courte tête.

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Andrew Bird nous ressort un énième disque de hippie avec des instruments à cordes incongrus, des guitares enjoués et des chœurs qui donnent envie d'épouser le chauffeur de bus. Un album qui prodigue de la joie par barils. C'est beau, c'est pas compliqué.

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Découvert sur le tard.

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Quatre gamins de l'Ohio, moches, avec les cheveux gras et qui font sûrement du skateboard, jouent du rock comme s'ils l'avaient inventé l'année dernière. La simplicité de la formule suffisait pour faire un bon album de rock mais si on ajoute la touche de Steve Albini, un putain de tube (Stay Useless) et un monstre (les huit minutes de Wasted Days), ça en fait un génial.

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Le trio strasbourgeois revient après six ans d'absence sur disque et un séjour en colonie de vacances pour un résultat au dessus de nos espérances. Un peu noise, un peu math-rock, un peu électro mais surtout très très bourrin.

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C'est toujours surprenant de se rendre compte que 120 ans après l'invention de l'enregistrement phonographique, on est toujours autant touché par quelque chose d'aussi simple qu'une fille avec une guitare qui chante ses amours et ses malheurs.

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Fiona n'a peur de rien. Après une absence bien trop longue et quelques séjours dans les magazines people, elle se fout de revenir avec un album dont personne n'arrivera à retenir le nom. Elle revient pour faire ce qu'elle ait faire de mieux : chanter des choses tristes sur un piano qu'on maltraite.

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L'auto-proclamé "plus mauvais rappeur de la Terre" portant également le titre de "producteur le plus prolifique de France" démontre une deuxième fois que c'est aussi "le pianiste classique le plus fou de sa génération". Un mec cool et classe. Un album qui n'a pas peur de clasher Chopin.

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Diamant brut d'électro-punk, Devotion signe un retour aux sources de la part du duo bordelais. Du hardcore sans concession, des sirènes, de la noise, de la techno primaire mais toujours les beats appliqués d'Orion Bouvier et le chant prophétique de Caroline France. Un album fait à la maison entre le punk de salle de bain et la techno du grenier.

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Hype mais classe. Inclassable.

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Une BO de Wes Anderson c'est toujours une bonne compil (ici : Hank Williams, Françoise Hardy, Leonard Bernstein...). Mais on retiendra surtout celle-ci pour le boulot incroyable du compositeur Alexandre Desplat qui signe l'habillage sonore parfait pour ce film parfait.

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Un album psyché qui vaut le détour.

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Pas encore l'album parfait mais encore un bon album de plus dans la discographie aléatoire de Liars.

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Deux petites tueries en intro, un album bien troussé. De la pop classique et efficace. Fallait pas revenir la même année que Grizzly Bear.

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Son meilleur album mais d'une courte tête.