Les meilleurs albums de 2014 selon Amomo

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Sûrement le meilleur album de 2014, un écléctisme propre à Ariel Pink, comme avec son groupe. On tombe alors sur un album de 69 minutes sur lequel on ne s'ennuie pas une seule seconde. Mention spéciale à Black Ballerina, Plastic Raincoats in the Big Parade, White Freckles, One Summer Night.

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D'Angelo arrive en fin d'année, montre qui est le roi du nu soul, et le tout malgré 14 ans d'absence d'album studio. L'album est un vrai plaisir, on voyage dans une musicalité qui transcende le soul et même le funk. L'album entier vaut le coup, rien n'est à jeter, mais il faut vraiment noter la subtilité de D'Angelo qui débute son album de la meilleure manière, on est tout de suite conquis.

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Deux ans après 2, Mac DeMarco revient avec Salad Days, symbiose du rock pénard avec une grosse couche de lo-fi, et ça fait un bien fou. Peut-être un poil trop court (simplement une demi-heure) mais on voyage encore une fois, on retrouve toujours le style planant et agréable de Mac, en partie sur Blue Boy et sur Go Easy. Mention à Chamber of Reflection, même s'il s'avère que ce soit une reprise d'un artiste japonais, et à Goodbye Weekend ainsi qu'à Treat Her Better.

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L'année 2013-2014 fut une année importante pour Sébastien Tellier puisqu'il s'est amusé à sortir deux albums, ainsi Confection sortit en fin 2013 et en mai de l'année suivante sortir L'Aventura. Décrié comme étant un "haut perché", Tellier affirme avec cet album qu'il est un artiste hors du commun sur la scène française actuelle, il s'amuse avec les sonorités d'Amérique Latine jusqu'à en friser l'indécence, il maîtrise parfaitement la musicalité du continent et en fait un travail de maestro. On voyage dans un univers tropical, digne d'un paysage paradisiaque sur une île du Pacifique, où Ricky n'ose pas avouer son viol et où Oursinet disparaît, en passant par le voyage sous les rayons du soleil tout en tentant d'y aller. Une merveille.

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FKA twigs est une artiste de grand talent, et elle le prouve incontestablement avec LP1. Elle transcende le trip-hop, faute de Portishead, et en fait sa propre exploitation, elle arrive avec son premier album et montre qui est la Reine. On tombe sur le genre d'album à écouter en rêvant, ou pour se relaxer, ainsi on reconnaît cette marque dès Lights On, second morceau de l'album et déjà porteur de talent, qui va être suivi d'une tripotée de morceaux tous aussi excellents les uns que les autres. De plus, on ne tombe pas dans un album linéaire et formaté; musicalement c'est un délice et cela peut même surprendre.

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Timber Timbre est un groupe canadien qui déborde de talent et d'imagination, on tombe sur de la folk teintée de country, et surtout de rock bien classe et bien subtil, absolument pas gras et agréable, quasiment planant. Mention à tout l'album, on ne tombe sur aucun temps mort.

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Après une exploitation commerciale et vulgaire de son morceau I Follow Rivers, on pouvait se poser des questions face à la capacité de Lykke Li à se relever de cette explosion de popularité involontairement mérité, et pourtant elle explose et offre un album meilleur que son précédent. Entre mélancolie et espoir ainsi que bonheur et malheur, Lykke nous transporte dans un imaginaire très réelle, ainsi nous tombons sur des morceaux superbement chantées et sur une production excellente, le voyage est certes court mais incroyablement fourni en émotions, aussi diverses soient-elles.

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L'électro de l'année est ici, elle est raffinée, subtile, drôle, gaie, parfois mélancolique, mais toujours très bonne. Passant de Svensk Sas, morceau complétement fou et joyeux, à Johnny and Mary, magistralement chanté et interprété, tout en finissant par Inspector Norse, Todd Terje impose son style et n'oublie pas de nous faire comprendre qu'il est là, ainsi il commence l'album avec un rythme endiablé et le termine de la meilleure manière soit-elle, voir mieux que sur Merriweather Post Pavilion avec Brother Sport. Un exploit pour (encore) un premier d'album d'un artiste cette année.

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Que serait une année musicale sans une quelconque intervention de la part d'un membre d'Animal Collective ? Avey Tare se ramène avec son Slasher Flicks pour envoyer de la musique expérimentale, et non moins excellente. Certes cela accuse parfois une quelconque répétitivité mais on jubile durant l'intégralité de l'écoute, chaque morceau offre son instant de jubilation, dont Little Fang en particulier.

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Après une décennie d'absence, Aphex Twin revient dans le milieu et montre avec Syro qu'il était toujours le même. Accompagné de ses titres aux noms imprononçables, Aphex révolutionne l'IDM, il expérimente toujours et encore, rendant grâce à la Musique, et ce n'est pas tout le temps qu'un artiste revient pour révolutionner la musique. Bien entendu, on reconnaît la patte d'Aphex Twin mais il revient avec cette envie de tout chambouler, de montrer qui est le patron de l'IDM qu'il a lui même inventé.

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Après l'excellent Illusions d'Ibrahim Maalouf, ce dernier revient dans le jazz game avec Oxmo Puccino, rappeur talentueux et excellent conteur comme il le prouve dans cet album concept. A travers l'histoire d'Alice naviguons-nous dans un monde jazzy, violent et sombre, empreint de quelques moments de bonheur d'Alice, le tout grâce au talent d'Oxmo. Encore un très bon album pour prouver que l'on ne fait pas les choses à moitié en France.

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L'OVNI de 2014 c'est bel et bien Magnum. Magnum est plus qu'un simple album, c'est une production au top, SebastiAn étant présent, et un album joyeux, frais, pop et complétement barjo. Katerine nous invite dans son monde, où les imbéciles heureux regardent les fenêtres où la pluie s'abat en croyant voir du soleil, où il porte ses grosses couilles pour aller au Casino alors qu'il est efféminé, où la théorie du genre est moqué grâce à ADN. En montant quelque chose de non-conventionnel, Katerine perd une partie de son public et en retrouve un encore plus averti qu'auparavant.

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Bande de Filles étant un très bon film méritait d'avoir une bande originale du tonnerre. En veux-tu en voilà puisque Para One collabore encore une fois avec la réalisatrice et offre des moments musicaux jouissifs durant la séance.

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Palo Alto est un film de la famille Coppola, donc on doit forcément y trouver une empreinte musicale. Sobriété et subtilité canalisent l'intégralité de la bande originale, ainsi le morceau éponyme offre son moment fantastique lorsqu'il arrive, on en sort heureux par l’œuvre aussi bien sur le plan stylistique que musicale.

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En attendant la sortie officielle de son prochain album, Panda Bear, dit Noah Lennox, nous offre un excellent EP où on retrouve quatre très bons morceaux, dont le morceau éponyme Mr Noah qui est annonciateur du style que l'on va suivre dans l'EP. Avec ce style indéfinissable, on en redemande, forcément.