Les meilleurs albums de Michael Giacchino selon TheFreeMind

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Giacchino parvient à saisir l'ambiance musicale française (je dirais même parisienne) tel qu'on pouvait la trouver dans les guinguettes des années folles par exemple. On a eu quelques autres exemples d'appropriation de cette culture française par des compositeurs étrangers ces dernières années (notamment "Hugo" d'Howard Shore) mais à mes yeux c'est la composition la plus réussie.

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Michael Giacchino revient travailler pour la saga trois ans après le précédent opus, avec de bien meilleures intentions semble t-il puisque cette bande originale s'avère bien plus marquante que la précédente. Giacchino rend hommage à Jerry Goldsmith en évoquant sa BO du film original de 1968, mais parvient aussi à trouver son propre chemin. Tantôt douce, tantôt sombre, la bande originale colle parfaitement au film, apportant à celui-ci un souffle supplémentaire dans l'émotion. On notera le magnifique thème de Nova.

Morceau préféré : Apes Together Strong

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Morceau préféré : Married Life

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Le retour de Giacchino pour l’univers musical qui l’a propulsé sur le devant de la scène hollywoodienne est réussi. On était en droit d’attendre beaucoup, et à l’image du film, je préfère même cet opus au précédent. L'ambiance jazzy fait toujours mouche lors des scènes d'action.

Morceau préféré : Incredits 2

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Beaucoup critiquent cette bande originale. Elle n'est pas du niveau de celles de la trilogie originale ou de la prélogie mais moi je la trouve vraiment bonne, peut-être même meilleure que celle de Williams pour Star Wars VII (et puis Giacchino a eu que 4 semaines pour la faire, et rien qu'en cela, c'est une vraie réussite).

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Nouveau travail pour la saga Mission: Impossible et nouvelle collaboration avec Brad Bird. Giacchino développe légèrement ses rengaines d’actions qu’il avait introduite pour l’opus précédent mais l’originalité est à rechercher du côté des passages folkloriques où il s’avère très inspiré pour représenter les lieux que visite Ethan Hunt dans le film. Ainsi, on a le droit à un cœur russe sur "Kremlin with anticipation" à Moscou, un passage sonnant contes des mille et une nuits à Dubaï sur "A man, a plan, a code, Dubaï" et une percée dans l’Inde profonde au travers de "Mood India" et "Mumbai’s the World". Bref, à défaut de renouveler le genre musical de l’action, Ghost Protocol s’avère… dépaysant.

Morceau préféré : Mood India

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The Incredibles est sans aucun doute la bande originale qui a révélée Michael Giacchino aux oreilles du grand public. Objectivement, Giacchino signe ici une de ses meilleures compositions. La partition est une réappropriation du style caractéristique que John Barry a développé pour accompagner les James Bond sur lesquels il a travaillé (autant dire que c'est lui qui a forgé l'ADN musicale de la saga). On retrouve passages d'actions et de tensions choisis avec le style jazzy qui colle plutôt bien à l'ambiance du film.

Morceau préféré : The Incredits

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Pour Tomorrowland, Giacchino mise sur une utilisation importante des cuivres. C'est ce qu'on peut ressentir dès l'introduction "A Story About the Future"et lors de la montée en puissance de "You've Piqued My Pin-trist" qui se conclue par des motifs plein de positivisme.

Avec cette bande originale, on n'est pas si loin de ce que Giacchino a pu produire pour The Incredibles mais le compositeur s'éloigne de l'aspect jazzy sonnant très James Bond du film d'animation pour proposer quelque chose de plus enthousiaste, on pourrait presque dire délicieusement naïf. Les menaces/obstacles ("World's Worst Shop Keepers", "All House Assault") sont rapidement résolues jusqu'à retrouver une ambiance positive parfois proche de la célébration ("Edge of Tomorrowland" et consorts). Le thème principal que l'on entend dans ce dernier morceau est d'ailleurs réutilisé à plusieurs reprises comme une sorte de rappel enthousiaste et coloré du vrai message du film. Il n'y a guère qu'"Electric Dreams" qui s'en sert à un but mélancolique, mais cela ne dure pas.

Les quelques envolées orchestrales ne devraient pas faire oublier les passages plus discrets mais loin d'être minimalistes (Giacchino oblige !) dans ce qu'ils ont à offrir ("Pin-Ultimate Experience" qui sonne comme du John Williams, "People Mover & Shaker", "What an Eiffel"...). On peut citer également "The Battle of Bridgeway" qui a le mérite de se distinguer quelque peu du reste des autres compositions par son rythme rapide et sa réappropriation "combattive" du thème principal.

Je trouve le résultat de bon facture - Giacchino est un compositeur qui ne déçoit jamais vraiment - mais il manque sans doute un peu de variété dans la seconde partie d'album qui s'étire et se répète un peu pour en faire un indispensable du compositeur. La richesse musicale est là pourtant.

Morceau préféré : End Credits

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Michael Giacchino a eu, à mon sens, besoin de deux films pour s'approprier l'univers musical de la saga, tant sa bande originale du troisième film s'avère au final peu marquante, bien qu'il y ait quelques jolis morceaux d'émotions mêlés à un retour de l'espionnage pur.

Morceau préféré : Helluvacopter Chase

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Une bande originale sympathique, mais qui manque de liant. Le main theme est sans plus. On a déjà vu mieux pour Giacchino.

6,5

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6,5

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Jojo Rabbit est une bande originale assez discrète pour une œuvre de son auteur. C'est avant tout un soutien à l'image que l'on remarquera avant tout pour son travail sur les cordes en particulier dans les moments de tension ("How Jojo Got His Name", "Gestapo Making Sense"). L'introduction évoque une fanfare solennelle et pourtant burlesque par l'utilisation d'instruments aigus qui n'ont habituellement pas leurs places dans ce genre d'orchestre. Le thème de Jojo est d'ailleurs une parodie des thèmes nazis et une vraie réappropriation enfantine. L'utilisation temporaire de voix d'enfants ("The Kids are All Reich"...) démontre un souhait de conserver une âme d'enfant au milieu d'un monde terriblement inhumains. Et si l'on peut regretter que les compositions soient peu marquantes sur la durée, elles laissent parfois place à une émotion réelle sur le moment ("What Elsa is New") et rien que pour ça Giacchino touche juste.

Morceau préféré : Jojo's Theme

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Une bande originale du MCU somme toute classique mais qui possède un thème final rafraîchissant.

Morceau préféré : The Master of the Mystic End Credits