Les meilleurs documentaires selon Elsa la cinéphile

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"Ils ont entre 75 et 85 ans et ce sont des anciens combattants.
Leur guerre à eux, ce fut une lutte de chaque instant pour être reconnus et heureux.
Pas simple d'être homosexuel(le) dans les années 1950. Plus choquant encore : le revendiquer.
Sébastien Lifshitz met en lumière ces marginaux d'hier, ces vieux gays, qui n'intéressent plus grand monde dans notre société obnubilée par la jeunesse.
Il a raison car ils sont passionnants ces sept homos et ces quatre lesbiennes qui ont traversé fièrement le siècle en bravant famille, religion, qu'en-dira-t-on, tradition et imbécillité." Télérama

Un grand moment d'Amour !

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Nicolas Philibert s'est immiscé durant un an sur cette sorte de péniche parisienne, lieu innovant de soins psychiatriques, organisés notamment sous la forme d:ateliers artistiques où la participation de toutes et tous est requise.
On ne distingue pas, au premier abord, qui est patient et qui est soignant et c'est ce qui donne tout son intérêt à cette relation thérapeutique particulière.
De riches moments d'émotion où on se rend compte que la frontière n'est pas étanche entre ceux qu'on appelle "malades psychiatriques" et les autres, car les troubles psychiques peuvent atteindre chacun de nous, avec plus ou moins grande intensité.

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Itinéraire de quatre femmes SDF, à Paris.
Très poignant; j'en ai eu les larmes aux yeux comme rarement.

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Enquête en deux volets de Gilles Cayatte et John Paul Lepers, sur le lien entre immigration et délinquance et sur la fabrique des préjugés racistes.
Réellement passionnant.

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Yolande Moreau a filmé la jungle de Calais comme nulle autre avant elle.
C'est émouvant, c'est poétique et à la fois terrible ces enfants, ces adultes aux regards perdus. La solidarité malgré tout.
La boue, le vent, la pluie : même les éléments, il faut les combattre chaque jour !
Qui peut rester insensible devant tant de désolation et de misère humaine, indignes du pays des droits de l'Homme ?

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Il avait tout pour être condamné à la prison à vie ce jeune noir américain accusé de meutre, mais son avocat l'a sauvé !
Ce film a reçu l'Oscar du meilleur film documentaire lors de la Cérémonie des Oscars 2002, et selon moi, il le mérite bien.

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Les pépites, ce sont les enfants des rues (ou plutôt de la décharge) de Phnom-Penh, au Cambodge, qui, pour survivre, trient les déchets sans relâche toute la journée, dans la puanteur et les immondices, pour gagner quelques sous et les ramener à leur famille le soir.
Certains enfants sont orphelins, et la plupart sont battus par leurs parents, ou livrés à eux-mêmes.

Les pépites, ce sont aussi Christian et Marie-France des Pallières, un couple de voyageurs français, qui découvrant cette misère, ont l'idée de créer une association d'aide à ces enfants, organisent des confections et des distributions de repas, puis créent un centre d’accueil, avec une école et un centre de formation professionnelle intégrés.

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Voici un documentaire incroyable sur onze élèves d'un collège d'Aulnay-sous-Bois dans le 93, et dans les quartiers d'Aulnay Nord et de Sevran alentours.

Ces onze jeunes sont plein de paradoxes et d'envies. Ils abordent les questions essentielles de l'amour, l'amitié, la famille, l'intégration, le racisme, la politique, la violence, la délinquance, leur avenir. Par la même, ils offrent une vision de la société très singulière, renversant bien des clichés sur la jeunesse et la banlieue.

Le film offre des moments inoubliables qui montrent que la jeunesse des quartiers dits sensibles est pleine de ressources et d'espoir, malgré les difficultés qu'elle rencontre.

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Exceptionnelle plongée dans les urgences psychiatriques de l'Hôtel Dieu à Paris.

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C'est si émouvant cette rencontre entre la vielle dame et le chorégraphe et leur danse.

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Ces témoignages d'enfants ayant été harcelés à l'école, et de parents qui ont perdu leur enfant, du fait de ces brimades, sont extrêmement poignants.

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Ce documentaire a été tourné par Alice Diop et son équipe dans les locaux de la permanence des soins de l'hôpital Avicenne à Bobigny qui accueille les réfugiés.
Ces primo-arrivants sont extrêmement touchants dans leurs souffrances. ils forcent le respect par leur courage et leur humilité.
Les médecins qui les accueillent sont émouvants, plein d'empathie.
Un docu de grande qualité, sur un sujet inédit.

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Ces jeunes primo-arrivants d'une classe d'intégration d'un collège du 10ème arrondt de Paris, sont hyper attachants.
Ils viennent de Chine, d'Irlande, de Turquie, du Maghreb, de Serbie, du Brésil, du Liban.
Le récit de leur parcours, l'exil, l'intégration pas toujours évidente, l'apprentissage difficile de la langue française est très touchant.
La prof, émue aux larmes peine à les quitter à la fin de l'année scolaire et nous aussi. On aimerait les suivre encore ....

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Au cœur du système judiciaire, au sein de la 8ème section du Palais de Justice de Paris.

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Parce que c'est Varda et que c'est de la poésie à l'état pur

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La vie de deux adolescentes, suivie au plus près, durant cinq années.
Le travail de Sébastien Lifshitz est une nouvelle fois, magique et tellement sincère. Il forme un beau témoignage de la jeunesse d'aujourd'hui à travers ces deux figures féminines si attachantes.
Les confidences de ces deux jeunes filles sont émouvantes et leur évolution passionnante à observer.

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Une grande claque !

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Basé sur les témoignages des habitants ayant vécu la catastrophe du bombardement d'Hiroshima, ce documentaire explore également en contrepoint les réactions d’enthousiasme des américains.
Stupéfiant !

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Suite à la tragique fusillade de Columbine, Micheal Moore explore les origines de l'engouement des Etats Unis pour les armes et la violence.

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On suit le quotidien d'une juge belge bruxellois, rockn ' roll, punk, rigolote, pugnace, emphatique, sévère quand il faut l'être. En tout cas,elle a de l'originalité et un sacré tempérament !
On adore la suivre dans ses pérégrinations, et on apprend au détour de sacrés choses sur la justice belge, les enquêtes policières, la médecine légiste, l'être humain en général (on en voit se sacrés spécimen, ça donne des scènes assez surréalistes).
Bravo Madame la juge pour votre pugnacité !

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Encore une pépite de Raymond Depardon qui filme cette fois les entretiens opérés par le juge des libertés avec des malades psychiatriques

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Ces enfants font preuve d'une maturité exceptionnelle face à la maladie. Ils disent des choses sur la mort, sur la vie, sur la souffrance hors du commun. Leurs paroles sont de portée universelle.
Ils sont empathiques pour la plupart, surtout le petit Imad et le jeune Charles.
Bref ce docu est vraiment très émouvant et je vous le recommande sans détours.
La réalisatrice, Anne-Dauphine Juliland, a été confrontée à la maladie de deux de ses enfants, dont une qui en est décédée (maladie génétique orpheline) et elle a écrit deux très beaux romans sur ce thème, pour compter l'histoire de sa famille.

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La vie dans une classe de primaire à plusieurs niveaux, dans un village de campagne.
Une certaine idée de l'enseignement.

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Un film à recommander tant la grossophobie fait des dégâts

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Récit d'une expérience menée par la grande chorégraphe et danseuse Pina Baush, avec des adolescents de 14 à 18 ans, pour mettre en scène son fameux spectacle KONTAKTHOF.
Il est utile de préciser que ces jeunes n'avaient jamais fait de danse auparavant.

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Raymond Depardon propose ici un voyage dans le monde rural. Il dresse pour la postérité un portrait plein de tendresse des paysans, une catégorie socio-professionnelle trop souvent oubliée, que seules des catastrophes climatiques ou des épizooties mettent sous les feux de l'actualité.
Raymond Depardon propose une approche de ce monde qu'il connaît si bien puisqu'il a passé toute son enfance dans la ferme du Gret, dans la vallée de la Saône, au centre de la France. Ce documentaire nous ouvre les portes de plusieurs exploitations familiales composées de jeunes agriculteurs, de retraités célibataires et de couples modestes.

Source : cineclubdecaen.com

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En Lozère, Ardèche et Haute-Loire, nous retrouvons plusieurs familles du monde rural. De jeunes agriculteurs s'installent dans ces régions de moyenne montagne. Dans le même temps, de nombreuses exploitations se transforment en résidences secondaires.
Les problèmes de transmission du patrimoine agissent sur la vie de tous les jours. En se confrontant au temps qui passe, Raymond Depardon rend hommage à ces hommes et ces femmes qui risquent de basculer dans l'oubli.

Source : cineclubdecaen.com

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L'homophobie à travers des témoignages choc. Très émouvant

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Un docu hyper riche, de grande qualité, sur un épisode de l'histoire mal connu.
En même temps, c'est du Patrick Rotman, donc ce n'est guère étonnant ....