Les meilleurs films avec Julie Delpy selon takeshi29

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J'aime décidément follement le cinéma de Todd Solondz, et ce "Teckel", bien que moins brillant que "Happiness" ou autre "Storytelling", m'a une fois de plus régalé.

Humour acerbe et cruel, regard dépourvu d'espoir porté sur l'être humain, absence de générosité absolue, ceux qui font le reproche à Solondz de voir le monde ainsi sont soit myopes soit moins lucides qu'un saucisson sur pattes.

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Nostalgique, pas nostalgique ? Choisis ton camp, camarade !!!! (cf critique)

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Julie Delpy est probablement l'actrice-réalisatrice française au parcours le plus singulier, donc pas franchement surprenant de la voir à la tête de cette production germano-française. La surprise vient plutôt du résultat, épique et très ambitieux formellement.

Aux antipodes d'un autre film évoquant lui aussi la vie incroyable de cette Comtesse Báthory, "Les Lèvres rouges", grande œuvre fantastique saphique ultra-esthétique des 70's, avec la sublime Delphine Seyrig. Ce qui intéresse Delpy c'est la tragédie shakespearienne, la violence des sentiments, mais aussi LA femme, en proie à l'amour, à la dépendance affective symbolisée par sa soif de sang et de jeunesse.

Si le récit balbutie un peu parfois, l'ensemble est très impressionnant, flamboyant, inquiétant, puissant.

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Probablement le meilleur film sorti ce mercredi, si l'on excepte le superbe "Février" dont je vous ai déjà parlé ici deux fois, et sans surprise il vient de Julie Delpy qui n'est décidément jamais où on l'attend.

Comme toujours chez elle il y a du foutraque, et malheureusement cette fois ce foutraque se trouve dans le scénario assez mal bidouillé et déséquilibré, oui mais voilà la femme a muri et ça réussit à la cinéaste. Elle ose le mélange des genres, passer d'un drame qui pourrait vite tomber dans le tire-larmes à une forme de SF à la "Black Mirror", soit de l'anticipation qui n'en est pas vraiment, un truc terrifiant qu'on voudrait futuriste mais dont on sait qu'il est finalement déjà là. Ainsi elle questionne, dérange à force de nous mettre sous le nez de l'éthique contrée par le sentiment, cette morale que nous serions tous prêt à mettre à terre si...

Et si... vous alliez découvrir ce qu'il y a après ce « si », si vous donniez sa chance à ce "My Zoé" aussi passionnant que fragile, et qui si j'en crois les premiers chiffres est parti pour se vautrer à ce p... de box-office. Si vous ne l'avez pas encore compris j'aime Julie Delpy, et j'aime ce film, alors faites pas ch... et allez-y !

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J'ai abordé ce "Détective" non sans une certaine fébrilité : parce que Johnny dans un Godard des années 80, loin d'être sa meilleure période, ça pouvait piquer.

Et pourtant, même si c'est daté, même si on n'est pas si loin par instants d'une "Beineixerie", ce truc a un charme fou, Godard fait du Godard, et puis il y a Jean-Pierre Léaud, et ça c'est un point de plus direct.

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C'est aussi c... que du Luc Besson !