Cover Les meilleurs films de 1974

Liste de

43 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a environ 2 mois

Nous nous sommes tant aimés !
7.9
1.

Nous nous sommes tant aimés ! (1974)

C'eravamo tanto amati

2 h 04 min. Sortie : 5 mai 1976 (France). Comédie dramatique

Film de Ettore Scola

Homdepaille a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Conversation secrète
7.6
2.

Conversation secrète (1974)

The Conversation

1 h 53 min. Sortie : juin 1974 (France). Drame, Thriller

Film de Francis Ford Coppola

Homdepaille a mis 9/10.

Phantom of the Paradise
7.9
3.

Phantom of the Paradise (1974)

1 h 32 min. Sortie : 25 février 1975 (France). Comédie musicale, Drame, Fantastique

Film de Brian De Palma

Homdepaille a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Chinatown
7.6
4.

Chinatown (1974)

2 h 10 min. Sortie : 18 décembre 1974 (France). Film noir

Film de Roman Polanski

Homdepaille a mis 8/10.

Un vrai crime d'amour
7.3
5.

Un vrai crime d'amour (1974)

Delitto d'amore

1 h 39 min. Sortie : 13 novembre 1974 (France). Drame, Romance

Film de Luigi Comencini

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

"Je ris pour que tu me remarques et tu ne me vois que quand je pleure." Cette "histoire d'amour tragique malgré les patates" s'ouvre fort et juste.
C'est un amour des opposés le garçon d'une famille d'anarchistes du nord et la fille de catholiques du sud. C'est la première fois que je vois vraiment exposé au cinéma le légendaire régionalisme italien qui créée des dérapages dès le démarrage. À la romance aux beaux dialogues s'ajoute le monde ouvrier qu'on assassine dans un air pollué, des quartiers baignant dans une grisaille totale et une poésie du triste où le seul "bel endroit" est devenue décharge au sol jonché de moineaux morts.

Extreme Private Eros : Love Song 1974
7.3
6.

Extreme Private Eros : Love Song 1974 (1974)

Gokushiteki erosu : Renka 1974

1 h 38 min. Sortie : 1974 (France).

Documentaire de Kazuo Hara

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Du docu de l'intime très poussé d'un cinéaste qui s'immisce dans la vie de son ex enceinte. Engueulades avec ses partenaires, accouchement plein cadre etc.

Marché sexuel des filles
6
7.

Marché sexuel des filles (1974)

(Maruhi) shikijô mesu ichiba

1 h 18 min. Sortie : 11 septembre 1974 (Japon). Drame, Érotique

Film de Noboru Tanaka

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Si la liberté donnée aux réalisateurs du Roman Porno était à prouver, ce film en serait l'exemple parfait. Alors que la promotion du Roman Porno opposait aux productions indépendantes le prestige de ses réalisations avec décors de studios magnifiques et en couleur, Tanaka tourne un drame social en noir et blanc où les femmes sont putes de mère en fille dans la très prolétaire ville d'Osaka.

La comparaison s'arrête là. Le professionnalisme de l'équipe technique et des acteurs et la qualité de l'écriture dramatique rappelle plus le cinéma Européen fin années 60.
Meika Seri, née entre deux passes dans un monde tellement pauvre que l'argent compte plus que les relations humaines, tente tout de même de se raccrocher à l'être le plus innocent possible (son petit frère attardé). Sauf qu'on est en 74 après l'échec des contestations politiques, et le seul moment d'euphorie (une séquence en couleur comme chez les indés) par l'élévation échoue lamentablement.

Le Parrain - 2e Partie
8.3
8.

Le Parrain - 2e Partie (1974)

The Godfather: Part II

3 h 20 min. Sortie : 27 août 1975 (France). Gangster, Drame

Film de Francis Ford Coppola

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Je vois pas trop l'intérêt des parties sur De Niro. Sinon ça manque de force, Mickael qui vieilli à vue d'œil dans une photo de plus en plus sombre avec son cœur ça déroule proprement mais sans plus.

Black Christmas
6.9
9.

Black Christmas (1974)

1 h 38 min. Sortie : 29 octobre 1975 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Bob Clark

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Menottes rouges
6.5
10.

Les Menottes rouges (1974)

Zero Woman: Red Handcuffs

1 h 28 min. Sortie : 21 mai 1974 (Japon). Drame, Thriller, Policier

Film de Yukio Noda

Homdepaille a mis 7/10.

Sex, Love and Hate
11.

Sex, Love and Hate (1974)

Wu yi

1 h 29 min. Sortie : 23 mars 1974 (Hong Kong). Drame, Romance

Film de Chu Yuan

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

L'indigence du soap opera rehaussée par la réalisation aussi tumultueuse que les 3 amours des hôtesses de bar qu'il filme. C'est encore plus dynamique que les combats de wuxia de Chu Yuan. Et il y a une vraie beauté à ses zooms intempestifs, à son montage visuel et sonore heurté qui slalome entre les 3 histoires.
L'occasion de voir Hsu Feng sourire (un peu) en pantalon dans le HK contemporain aussi.

Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance
6.2
12.

Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance (1974)

Shurayukihime: Urami koiuta

1 h 29 min. Sortie : 15 juin 1974 (Japon). Drame, Thriller

Film de Toshiya Fujita

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Meiko Kaji n'est vraiment pas assez rapide et souple pour être la voltigeuse du manga. Ça tombe bien son personnage est en retrait dans cette poursuite d'anarchistes à travers la ville entre temples et bidonville. Super esthétisé et travail sur le montage des combats pour compenser la rigidité de l'actrice ou bien avec la simplicité du cinéma des origines : en travelling suivant l'avancée de la sabreuse au milieu d'ennemis.

Restauration impeccable mais étalonnage disco.

Phase IV
6.9
13.

Phase IV (1974)

1 h 24 min. Sortie : 1 octobre 1975 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Saul Bass

Homdepaille a mis 7/10.

Désirs humides : 21 ouvreuses en scène
14.

Désirs humides : 21 ouvreuses en scène (1974)

Nureta yokujo: Tokudashi nijuichi nin

1 h 17 min. Sortie : 3 janvier 1974 (Japon). Érotique

Film de Tatsumi Kumashiro

Homdepaille a mis 7/10.

Fleur carnivore
15.

Fleur carnivore (1974)

Kashin no takamari

1 h 10 min. Sortie : 2 mars 1974 (Japon). Drame, Érotique

Film de Masaru Konuma

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Konuma tout à son obsession sadienne de pureté salie. Ici par une frustration explosant violemment, accompagné d’images de taches, fruits éclatés et rêves de tortures.

Un apprenti tache la robe d'une prostituée tout de blanc vêtue pour ses rdv avec des américains. Le frère de cette dame, amputé des deux jambes, se masturbe sur des mannequins de vitrine (la perfection complètement factice) et attend de sa sœur qu'elle rabatte de pures écolières à violer. Le jeune apprenti est un tantinet frustré, ses patrons paternalistes l'aiment bien mais veulent le virer quand ils apprennent que leur fille en pince pour lui. Ni une ni deux, il part violer la prostituée qui le traite en gamin, puis la jeune fille. On voit où Hasebe a puisé son inspiration à son entrée dans le Roman Porno tant les ressemblances sont grandes entre les deux réalisateurs avec la même idée de filmer les corps en très gros plan pour érotiser et contourner la censure pubienne.

C'est un pur enchaînement de scènes de sexes entre celles de l'apprenti, de la prostituée et de l'handicapé capable de sauter de son fauteuil les moignons droit devant. Konuma, maître pour transmettre des émotions à travers ces scènes, montre bien le caractère de chacun entre frustration, douleur, libération etc. Ce n'est pas son film le plus formaliste mais il y a toujours plein d'idées renouvelant chaque scène et évitant la répétitivité (dont un plan subjectif en pleine action, plutôt bien intégré même s'il fera mieux dans Runa).

Le tout culmine dans un double viol en parallèle où chacun regarde vers l'autre couple leur véritable objet de désir.

L'Énigme de Kaspar Hauser
7.2
16.

L'Énigme de Kaspar Hauser (1974)

Jeder für sich und Gott gegen alle

1 h 50 min. Sortie : 29 octobre 1975 (France). Drame

Film de Werner Herzog

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Au début, découvrant qu'il s'agirait d'un lent récit d'apprentissage, j'ai eu peur de m'ennuyer, de rejeter l'austérité du film. Pas vraiment en fait, cette dernière décrit un monde illusoire et rigide qui veut imposer ses règles millénaires à une pensée plus pure (le plus parlant exemple est un prof de logique qui réfute l'évidente réponse de Kaspar à son problème). Bruno incarne parfaitement Hauser l'inadapté ; sa façon de ne pas regarder les gens qui l'entourent m'impressionne et me semble inédite. Contrairement à un bête apprentissage, Kaspar éprouve les absurdités et voit au travers l'illusion d'un monde construit par l'homme. Mais, comme son histoire en suspens des nomades, que faire sinon mourir quand on tire le rideau des illusions.
Pas fiévreux comme d'autres Herzog son austérité sert son propos.

Les tueurs sont nos invités
17.

Les tueurs sont nos invités (1974)

Gli assassini sono nostri ospiti

1 h 27 min. Sortie : 1974 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Vincenzo Rigo

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Polar très années 70 dès son ouverture avec des prises de vue sur le vif dans Milan, montage sec. Il a les qualités d'un premiers film qui veut faire quelques plans originaux mais avec le savoir faire d'un mec précédemment chef-op. Le scénario se suit bien avec suffisamment de twists pour maintenir l'attention durant son huis-clos, même si la profondeur psychologique est légère au profit d'éléments d'exploitation (la bourgeoise qui va se faire violer de partout : truands et ami). Dont Margaret Lee qui n'est pour une fois pas l'atout sexy du film mais le 1er rôle dur et froide et la 1ère à pervertir la blonde aux magnifiques yeux verts dans une scène saphique juste après avoir cassé des noix d'un air nonchalant.

Le thème musical de Lee (dans une version dvd moche)
https://youtu.be/3ULg2gVQH4Y?feature=shared&t=13

Man & Woman Sexology: Private Lessons
18.

Man & Woman Sexology: Private Lessons (1974)

Danjo seiji-gaku: kojin jugyo

1 h 07 min. Sortie : 8 juin 1974 (Japon). Comédie, Romance, Érotique

Film de Kûyû Ohara

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Un peu léger dans ce qu'il raconte, ce Ohara se place quand même dans les petites réussites d'ambiance du Roman Porno des débuts. Des personnages mélancoliques et cassés qui se croisent sans vraiment se trouver comme ce garçon impotent que Rie Nakagawa, maltraitée par un homme, va aider. Tout fini par plusieurs séparations et Ohara a donné entre-temps de belles images jusqu'aux dernières errances solitaires (Nakagawa marchant dans une grande fontaine). J'aime pas trop Nakagawa avec son double menton, son maquillage outrancier et ses cheveux aux airs de nid d'oiseau, mais ses yeux noirs de haines donnent vie au film.

Flavia la défroquée
6.5
19.

Flavia la défroquée (1974)

Flavia, la monaca musulmana

1 h 36 min. Sortie : 20 juin 1979 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Gianfranco Mingozzi

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Film de nonnes intelligent avec un propos sur la vengeance pas trop simpliste, comme l'impossibilité de la réciprocité (des actes miroirs comme le viol sont désamorcés comme difficilement réplicable) que nous proposent pas mal de films fainéants. Des scènes marquantes, dommage que la photo soit un peu moche.

Le Canardeur
7
20.

Le Canardeur (1974)

Thunderbolt and Lightfoot

1 h 55 min. Sortie : 4 septembre 1974 (France). Comédie dramatique, Policier

Film de Michael Cimino

Homdepaille a mis 6/10.

Massacre à la tronçonneuse
7.2
21.

Massacre à la tronçonneuse (1974)

The Texas Chain Saw Massacre

1 h 23 min. Sortie : 5 mai 1982 (France). Épouvante-Horreur

Film de Tobe Hooper

Homdepaille a mis 6/10.

La Gifle
5.9
22.

La Gifle (1974)

1 h 44 min. Sortie : 23 octobre 1974. Comédie, Drame, Romance

Film de Claude Pinoteau

Homdepaille a mis 6/10.

Le Couvent de la bête sacrée
7.1
23.

Le Couvent de la bête sacrée (1974)

Seijû gakuen

1 h 31 min. Sortie : 16 février 1974 (Japon). Drame, Thriller, Érotique

Film de Norifumi Suzuki

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Très certainement sous-noté. Un de mes 1er érotiques, les scènes de cul qui cassent le rythme narratif m'avaient emmerdé.

Fleur secrète
5.7
24.

Fleur secrète (1974)

Hana to hebi

1 h 13 min. Sortie : 22 juin 1974 (Japon). Drame, Érotique

Film de Masaru Konuma

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Une variante autour de La Bête aveugle (version Masumura). Un Œdipe vivant chez sa mère capture une belle et la torture. Celle-ci se prend au jeu et tente de prendre l'ascendant et d'écarter la mère.
Oniroku Dan est un médiocre auteur qui a salopé le Roman Porno répétant la même histoire d'une fille torturée dans un sous-sol souillée par sa propre pisse et merde, et les rapports de domination sont sans intérêt. S'ajoutent très vaguement des trucs sur la domination américaine avec un gros noir qui effraie le fils et le rend impotent mais c'est plus que léger et pas franchement innovant.

Dommage parce que Konuma a un grand talent et l'humour fait mouche quand il quitte la scatophilie comme dans les grandes séquences romantiques entre fils et mère. C'est souvent beau et percutant en dehors du décorum SM, comme une scène de bagarre à coups de roses ou même dans des scènes plus simples comme une promenade en laisse dans le parc (qui finit par une scène de baise dans une cabine téléphonique au milieu d'une rue passante la caméra cachée au loin).
Et il filme particulièrement bien et dans de longs plans Naomi Tani aux multiples expressions de souffrance-jouissance.

Le Vaurien : La Guerre des territoires
25.

Le Vaurien : La Guerre des territoires (1974)

Akumyo: shima arashi

1 h 44 min. Sortie : 24 avril 1974 (Japon). Action

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

J'ai eu l'impression du projet entre copains (Katsu, Miyagawa et Masumura + quelques acteurs venus de la Daiei) pour faire tourner la boîte de prod de Katsu. Le scénario n'a pas vraiment de fil conducteur, c'est plutôt des tranches de vie de Yakuza : on se serre les coudes entre copains, on sauve une fille des proxénètes, la gestion d'un clan... Ni la romance (y'a un triangle amoureux intéressant l'espace de quelques scènes) ni la grande histoire (le lien est balourdement lancé "Les yakuzas comme les nations font une guerre de territoire") ne créent vraiment le liant qui m'a manqué.
Au final on voit Katsu faire du Katsu et c'est presque suffisant.

Rue de la joie
26.

Rue de la joie (1974)

Akasen tamanoi: Nukeraremasu

1 h 18 min. Sortie : 9 juin 1976 (France). Drame, Érotique

Film de Tatsumi Kumashiro

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Rappel du film Rue de la honte de Mizoguchi dans une version plus légère. L'écriture pas très riche des personnages handicape un film reposant uniquement sur leur présentation : une mariée insatisfaite qui préfère retourner à la prostitution, une amoureuse d'un yakuza minable, une autre obsédée par battre le record de passe avant la mise en application de la loi interdisant les bordels...
L'humour est pas terrible, et malgré leur tentatives de rupture narrative, les interludes animés (de différentes manières) ne sauvent pas grand chose. Reste le travail de caméra portée, qui comme dans d'autres Kumashiro fait des merveilles à constamment recadrer les personnages sous différents angles.

La lanterne rouge
27.

La lanterne rouge (1974)

赤ちょうちん

1 h 33 min. Sortie : 23 mars 1974 (France). Drame

Film de Toshiya Fujita

Homdepaille a mis 5/10.

Général Idi Amin Dada : Autoportrait
7.5
28.

Général Idi Amin Dada : Autoportrait (1974)

1 h 32 min. Sortie : 23 juin 1974 (France). Biopic, Guerre

Documentaire de Barbet Schroeder

Homdepaille a mis 5/10.

Martha
7.3
29.

Martha (1974)

1 h 56 min. Sortie : 3 janvier 1996 (France). Drame, Thriller

Film de Rainer Werner Fassbinder

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

J'ai un peu de mal avec ces films très sérieux et programmatiques. Fassbinder en étant un champion. Rien ne déborde de sa ligne droite d'enfermement d'une épouse par son glaçant mari sadique. Au moins il maîtrise son sujet.

La Grande Extase du sculpteur sur bois Steiner
7.6
30.

La Grande Extase du sculpteur sur bois Steiner (1974)

Die große Ekstase des Bildschnitzers Steiner

45 min. Sortie : 14 novembre 1974 (Allemagne).

Documentaire de Werner Herzog

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Pur style Herzog pour ce docu, du lyrisme et une interrogation de l'Homme en laissant son sujet le temps de réfléchir et de s'exprimer ce qui donne des propos assez fous sur les contradictions de celui qui ne veut pas mourir mais ne peut s'empêcher d'essayer de voler à ses risques et périls. Je ne sais pas d'où sort l'histoire de son corbeau domestique (a-t-elle été travaillé en amont ?) tant elle semble la parabole parfaite.

+ Herzog toujours là en décalage, cette fois ces interventions pastichent celles d'un commentateur sportif.

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