Les meilleurs films de 2016 selon Charles Dubois

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Un défi à tout point de vue, relevé haut la main. Premier long-métrage d'un déjà grand de l'animation, La Tortue Rouge bouleverse autant qu'il fait réfléchir grâce à une animation traditionnelle de toute beauté, une bande originale magnifique et une histoire, muette, qui résume en 1h20 la vie d'un homme. Métaphorique et philosophique.

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Avant de virer vers le fascinant film à procès, A War se révèle un film percutant sur la place du soldat dans nos sociétés contemporaines. Interprété avec brio et écrit avec fluidité et finesse, le film se trouve être une implacable claque qui soulève de nombreuses questions.

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Une brillante enquête, passionnante de bout en bout, qui assume son sujet délicat et le traite avec la plus grande finesse, le tout porté par des comédiens brillants.

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En 1h06 très courtes et d'autant plus percutante, Claude Barras évoque l'histoire universelles de ces gamins laissés pour compte qu'on fait souffrir et abandonne. Mais en créant un univers coloré peuplé de personnages gentils et caractéristiques (on retiendra longtemps leurs bouilles si particulière), il évite tout le pathos que ce genre de sujet implique et traite avec drôlerie et finesse (en prenant le point de vue des enfants) cette réalité tragique.

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La vie d'une femme forte, au carrefour de tous ses rôles (mère, épouse, grand-mère, professeure, amie, intellectuelle, ...), qui permet à Mia Hansen-Love de montrer tout son talent de mise en scène, et à ses comédiens (Huppert en tête, évidemment) de briller. Auteuriste, dans le bon sens du terme.

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Une ballade mélancolique et douce, sensitive et belle qui traite avec une très grande justesse du deuil, de l'amour, du manque de l'autre...

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Avec son troisième "The ..." Na Hong-jin confirme son immense talent en mettant en scène ce thriller diabolique qui contredit tous les clichés du genre, pioche dans tous les registres. 2h36 terrifiante et marquantes dont on ressort K.O.

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Villeneuve livre sa version du contact avec les Alien. Son scénario à la Nolan évite heureusement tous les défauts de ce cinéaste. Prévisible peut-être, mais dans la forme immersif, puissant, émouvant et oppressant. Villeneuve est à présent un très grand du cinéma, et ce film permet la transition avant son Blade Runner 2049...

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Lioret confirme son talent pour le mélo-drame et, en s'éloignant des thèmes sociaux, livre une fiction familiale sublime, portée par le solide Pierre Deladonchamps.

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Un brillant exercice qui, avec son format original, s'il n'est pas exempt de défauts et de redites, parvient à être tout aussi drôle qu'émouvant et passionnant.

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Magnifique film d'animation, jonglant avec de très beaux thèmes et qui parvient, malgré une fin un peu naïve et en deçà de l'ensemble, à ne jamais être trop simple.

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Disney confirme son talent dans la création des mondes. Riche, hilarant, plein de référence, coloré, ce nouveau monde-là permet une relecture adulte du genre du buddy-movie qui ne pourra que plaire à tous. Bien au-dessus de la plupart des Disney.

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Immersif, ultra réaliste, hypnotique, violent, massif, monstrueux... La liste des adjectifs serait longue pour décrire le nouveau tour de force du duo Inarritu/Lubezki qui, malgré un scénario vide qui pèche un peu, est hallucinant.

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Un délire juste, doux, barré, absurde, hilarant, graveleux, poétique.
Oui, tout ça à la fois !

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Si l'on peut lui reprocher son attaque "ad nominem", Merci Patron, film-étendard d'une génération, se révèle un docu hilarant et profondément touchant qui dynamite la lutte des classe avec grande intelligence et amateurisme !

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Un film poème où le quotidien tranquille est délicatement bouleversé par un rien. Un film dans lequel la magie opère, sans trop que l'on sache pour quoi.

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Relecture du slasher movie, ce Green Room permet à Jeremy Saulnier de montrer son talent de mise en scène (aussi effrayant qu'absurde, ce film rappelle certains jeux-vidéos) et à s'imposer comme l'un des réalisateurs à surveiller de près.

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Le retour d'Almodovar aux portraits de femmes se fait de la plus mélancolique et délicate des manières. Exit l'extravagance colorée de la mise en scène, exit le sexe à outrance, exit le malaise des précédents films, Almodovar s'est peut-être assagi, et cela se ressent dans son cinéma. Très émouvant.

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Expérimental dans sa forme, peu alléchant, c'est pourtant un immense film que cette Supplication qui fait d'or les paroles des rescapés de la catastrophe de Tchernobyl et pose un regard magnifiquement photographique sur cette région à présent dévastée.

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Comédie originale, Victoria permet surtout à son interprète principale de montrer l'étendue de son charme et de son talent, et de surfer sur tous les genres.

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Un film d'animation juste et beau qui parvient aisément, avec un animation simple et d'une beauté précise et picturale, à nous emmener dans un voyage trépidant.

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Absolument brillant dans sa mise en scène (très justement récompensée à Cannes cette année), le nouveau film d'Assayas est un mélange détonant de nombreuses influences qui lui permet de développer toute l'étendue de son talent, et à prouver à ceux qui en doutent encore que, oui, Kristen Stewart est une très grande actrice.

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Malmenée, cette comédie romantique culottée porte un regard inédit sur le handicap, et se révèle tout aussi belle qu'émouvante et hilarante. Mention spéciale à Virginie Efira, dont 2016 fut l'année !

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Un grand film, qui brille par sa simplicité et sa grande intelligence d'écriture qui, même si elle est parfois prévisible, fait tout aussi facilement rire, que pleurer ou réfléchir. Essentiel !

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Le premier film, quasi unanimement célébré, de Houda Benyamina (à suivre elle aussi) est formellement explosif. S'il est parfois proche du mauvais-goût, son écriture en forme de tragédie antique fait réfléchir. Mais c'est surtout pour la naissance sous nos yeux de son actrice principale (et des seconds rôles tout autant) que l'on aimera ce Divines.