Les meilleurs films de 2016 selon Fritz_the_Cat

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Le cinéma ❤

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Un film sur le cinéma pétri de couleurs, de folie sexuelle et de concepts poupées russe, portrait d'une actrice où Sono Sion abat, rebâtit et démolit à nouveau le 4ème mur à sa guise. Drôle, intenable, certes très court mais épuisant d'inventivité. Et dire qu'il s'agit d'un film de commande !

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Orgiaque, nihiliste, pervers, beau, vivant, hilarant, hypnotique, déstabilisant, imprévisible, désespéré... Un régal de conte sensoriel à huis clos, libidineux dans l'âme et salement libre.

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Dégommé par pas mal de mes contacts cinéphiles, un monstre de puissance visuelle et l'un des seuls films qui, sans être adapté d'un jeu vidéo, parvient à tutoyer les sensations de la grammaire vidéoludique à coups d'angles impossibles et d'expérimentations formelles. Exemple rarissime de blockbuster doloriste, un voyage opulent qui tient ses partis pris d'un bout à l'autre, bien aidé par une direction artistique et une lumière exceptionnelles. Je suis pas souvent fan de ton cinéma mais cette fois, j'en suis Alejandro.

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La sensibilité de Todd Haynes entre en osmose avec son sujet, tandis que Cate Blanchett et Rooney Mara s'offrent ce qui restera parmi les plus beaux rôles de leur carrière. Délicat et passionnel à la fois, une réussite complète qui va sûrement s'imposer comme un classique du film d'époque.

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Tellement anachronique dans son approche de l'écriture et de la mise en scène qu'il en devient admirablement suicidaire sur tous les plans, de l'intro romantique au troisième acte barbare, en passant par une phase d'entraînement indispensable à la construction du personnage central. Mel Gibson met plus que jamais ses tripes et ses convictions sur la table, avec une hargne inouïe.

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Shane Black se débarrasse de l'aspect revanchard de Kiss Kiss Bang Bang, le remplace par un regard plus malin sur l'industrie du cinoche, et respire à pleins poumons le smog de L.A. Ecriture précise, caractérisation imparable, dialogues au cordeau, casting génialissime, lumière et mise en scène discrètes et soignées à la fois... Quel plaisir, un tel buddy movie en 2016.

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Grave erreur que d'y voir un film féministe non-assumé : comme à son habitude depuis Sympathy for Mr. Vengeance, Park Chan-wook se concentre sur les intérêts, les mensonges et les désirs de ses personnages bien avant de se soucier du message qu'on pourra y lire. Le résultat est un bijou de mise en scène topographique, porté par un script sacrément ambitieux (trois parties, trois points de vue, trois voix off complémentaires), où le réalisateur ne cède au pur fantasme que dans les tout derniers instants. Un moindre mal pour cet incroyable jeu de dupes larvé de fétichisme, de références à l'ero-guro et de mécanismes ludiques. Excitant dans tous les sens du terme, son meilleur film avec le mal-aimé Stoker.

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Une merveille de cinéma atmosphérique dont les voix-off entretiennent un mystère obsessionnel. Comme c'est bon de se laisser égarer sous la neige...

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Un (sous) titre français foireux et génial à la fois, tant il colle avec le film tout en lui donnant des airs trompeurs de sous Amytiville, comme son affiche. Loin de tout ça, Fede Alvarez cisèle en même pas 90mn une petite tuerie de thriller où la géographie compte autant que les coups de pression. Et, tout comme dans son précédent film, il affirme des convictions athées qui font figure d'exception dans un cinéma d'horreur saturé de Conjuring et autres bondieuseries. Un film formidable...

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L'adaptation d'un conte russe par un cinéaste tchèque où se mêlent une relation père-fille, un dieu sylvestre et un décor coupé du monde. Sensible et élégant, l'émissaire du cinéma fantastique tel que je l'aime. Vivement le premier long de Pavel Soukup.

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Une merveille de film d'aventures tous publics, aussi efficace dans l'exécution qu'intelligent dans l'écriture. L'animation française, c'est décidément classe.

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Il m'a fallu la revoir pour pleinement apprécier cette comédie odieuse dont les personnages ne réagissent jamais comme on l'attend. Du Verhoeven pur jus, méchant et bien barré sous ses airs bourgeois. Huppert est fabuleuse.

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Générer autant de drôlerie et de délicatesse en à peine une heure, qui plus est sur un ton doux amer et en abordant des thèmes douloureux, c'est un véritable accomplissement. Le design des personnages, avec leurs bras qui tombent aux chevilles et leurs têtes énormes, est également une grande réussite.

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Ne pas se fier à son sacre cannois ni à ses quelques erreurs de jeunesse : Divines a une vraie gueule de film de cinéma, loin du pur film à thèse où on a voulu le ranger, et construit un récit bourré de suspense et d'émotion. Photo impeccable, réal carrée, personnages souvent charismatiques, et en prime, un script qui montre autant les actes que leurs conséquences. Très bonne surprise.

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L'exemple parfait du film qui n'en a rien à battre de plaire à l'assemblée. N'offrant pas de vraie porte d'entrée à la folie irrationnelle qui gagne ses protagonistes (le personnage de Tom Hiddelston n'est qu'un leurre à ce sujet), Wheatley embrasse le chaos qu'il filme, flingue consciencieusement le processus d'identification...et accouche d'un OVNI heurté, brutal et incalculable qui ose réellement déstabiliser les gens qui tentent l'aventure. Les visions suivantes seront peut-être moins stimulantes, mais pour l'heure, bonne surprise.

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Persévérance, dépassement de soi, difficulté à trouver sa place et responsabilités familiales. Voilà qui aurait pu faire beaucoup, or cette production Matthew Vaughn opte pour le feel good movie qui s'assume. Sobre, soigné, marrant et parfois touchant, un petit film super agréable qu'on sera content de revoir si on tombe dessus. Jackman est mortel, et Egerton méconnaissable !

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Peretjatko capitalise sur les acquis de La Fille du 14 juillet tout en conservant les piliers de son casting. Inventif, absurde et ultra fun, faussement cheap mais réellement perché, un petit régal de comédie francophone malgré quelques lourdeurs. Géniale comme souvent, Vimala Pons y est sexy à mourir.

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Note un peu timide qui augmentera très certainement lors des prochains visionnages tant cette comédie d'époque, version absurde, un peu longue et parfois hilarante de La Fille de Ryan, déballe des trésors d'audace formelle et plonge 2h durant dans un autre monde, sans jamais user du moindre personnage "normal" en contrepoint à sa bizarrerie. Très rare.

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Des défauts évidents compensés par des qualités plus évidentes encore. Divertissant, prenant et ludique, la meilleure surprise de l'été rayon blockbuster.