Les meilleurs films de 2019 selon H Bazé

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Sublime. Simplement.
Tout est réussi dans ce film. L'acteur est magistral. La représentation de Gotham est parfaite. Le rire de Phoenix est effrayant.

Je me demandais quelle facette du Joker Todd Phillips allait choisir. Il a pris la plus cinématographique et la plus profonde : celle du type malade, dérangé, sale et dangereux que l'on retrouve chez Nolan ou dans d'excellents comics. Si l'autre version est tout aussi réussie (le clown taré et fantasque du dessin animé ou de Tim Burton), il a - à mes yeux - choisi et réalisé la meilleure version possible pour recoller à l'univers sombre et oppressant de DC.

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Quel film. Quelle histoire. Quelles actrices.

Ce film rassemble tout ce que je pouvais espérer du cinéma #MeToo : des vérités dérangeantes, des conclusions qui n'en sont pas, une intensité muette, une ambiance pesante, des introspections et, surtout, une grande absence de soulagement.

Porté par trois actrices exceptionnelles, ce film inspiré d'une histoire vraie arrive à point nommé puisque le procès d'Harvey Weinstein vient de se terminer (avec une condamnation plus que bienvenue).

Chapeau Mesdames... aux actrices qui ont offert une telle démonstration de talent et aux courageuses journalistes qui, en 2016, ont osé dénoncer un magnat des médias !

(et la scène dans l'ascenseur... magnifique !)

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Des acteurs d'une justesses incroyables, une photographie époustouflante, une bande originale oppressante...
Rassurant de voir que le cinéma français peut proposer d'autres choses que les Tuches ou les Clavier's movies...

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Une tranche de vie tellement belle que vous sortez de la salle avec les poils tout hérissés. Deux acteurs au sommet de leur art et des seconds rôles d'une justesse et d'un naturel proche de la perfection.

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Un chef-d’œuvre de Pixar qui vous arrache plus d'une larme...

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Choisissant à la perfection ces acteurs (principaux comme secondaires), Cédric Klapisch nous régale ici d'un superbe film sur la solitude. Si la fin était convenue (on l'attend pendant tout le film), Klapisch gagne son pari en la rendant un poil surprenante.

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Brad et Leo réunis à l'écran dans un film faisant la gloire du cinéma des années 60'... et réalisé par Tarantino... ça ne pouvait qu'être bon... et ça l'est !

Bien que je n'avais sans doute pas toutes les clés pour comprendre parfaitement le film, je peux reconnaitre des dialogues bien sentis, des acteurs au top, un humour tarantinesque et une façon de filmer qui lui est propre (et lui va si bien...).

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Le 3ème opus était parfait, Pixar parvient tout de même à fournir une conclusion (?) sublime à cette saga commencée près d'il y a 25 ans... Un régal pour les yeux et le cœur.

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Kyan et Navo sont des génies de l'écriture. Kyan est un génie de l'interprétation.

"Pulsions" était magnifique, "Une bonne soirée" l'est tout autant (d'autant plus que je l'ai vu sur scène). Intelligent, profond, sensible et drôle. Tout ce que l'on veut d'un spectacle de stand-up...

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À la différence de "Bohemian Rapsody" (même réalisateur et même concept), "Rocketman" a une réelle identité et propose une lecture moins lisse et tout aussi efficace de la vie du musicien...
Et bon, Taron Egerton y est juste stratosphérique !

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Décidémment, François Civil choisit plus que bien ses films en cette année 2019 !
Très belle comédie romantique, loin d'un pathos étouffant qui caractérise souvent ce genre de film...

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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce film : peur que ce soit trop niais.

Alors on ne va pas se mentir, ça l'est (un peu). L'histoire est assez simple et on sait comment elle se terminera.

Non, ce qui est intéressant avec ce film, ce sont les quatre rôles principaux, archétypes parfaits des évolutions que peuvent connaitre quatre filles (livrées en partie à elle-même) dans un monde androcentré. Parce que oui, si le film se déroule à l'époque de la Guerre de Sécession (1861-1865), le propos en est toujours ultra moderne (c'est sans doute pour ça qu'une réalisatrice comme Greta Gerwig l'a adapté d'ailleurs).
On apprend et on comprend des choses avec ce film...

Et enfin, palme spéciale à Saoirse Ronan qui est juste époustouflante...

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Premier fil vu au cinéma en 2020, aucun regret !
L'immersion obtenue grâce au (faux) long plan séquence est formidable. Surtout dans les tranchées.

Si l'histoire tient en une phrase, les deux heures que dure ce film permettent également une profonde réflexion sur l'absurdité de la guerre et sur la bêtise de nombreux ordres.

Malgré ça, je reconnais qu'il ne méritait pas l'Oscar (pas face à d'autres concurrents en tout cas).

Notons également la BO qui apporte beaucoup à ce film...

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Porté par l'absurde cher à Taika Waititi, ce doux film nous emmène sur les chemin de la naïveté enfantine, le tout dans un environnement de terreur (le Berlin de la fin de la Seconde Guerre mondiale).

Classique sur certains points, surprenant sur d'autre, le film doit également beaucoup à ses acteurs, tous très convaincant ; avec une palme spéciale pour Sam Rockwell et surtout Roman Griffin Davis, exceptionnel en petit garçon nazi endoctriné par les paroles de son idole !

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Une superbe fable sur le rapport de l'artiste (un cinéaste dans ce cas, mais on pourrait l'étendre à n'importe quel art) face au temps, ses démons et son futur.

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Quelle claque. Quelle photographie. Quel humour. Magnifique Palme d'Or.

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Film extrêmement touchant qui relate une année dans un collège difficile. Si l'émotion est bien présente, l'humour l'est tout autant ce qui permet aux réalisateurs d'éviter le piège du voyeurisme ou de la comédie potache. Palme spéciale à la scène de la fête et à son montage exceptionnel !

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On ne va pas voir Ken Loach pour s'amuser. On va voir Ken Loach pour du social, pour du drame familial, pour l'injustice, pour l'anglais de banlieu, pour Ken Loach en somme.

C'est le cas ici aussi. Le film est solide, fluide et dur. Il pose des questions, n'apporte pas de réponse (à vous de les trouver), mais fait terriblement réfléchir.

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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un film pro-religion. Attention, ce n'est pas non plus un manifeste anti-Vatican. Non, c'est un film sur la religion et sur la rencontre entre deux dirigeants (l'officiel et son successeur quasi assuré). C'est un film qui discute, qui dialogue, qui réfléchit.

C'est un chouette film à regarder un soir où l'on souhaite juste prendre le temps pour soi. En effet, une fois le film fini, on se pose dans le noir... on réfléchit à ce que les protagonistes ont dit, ont pensé et on fait le point.

Et quels acteurs. Ce charisme...

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On peut ne pas aimer Disney et tout ce qu'ils représentent, mais il faut reconnaitre une chose... ils savent y faire avec l'animation ! C'est juste magnifique. Les détails sont sublimes (gros coup de cœur pour l'esprit de l'eau), les couleurs enchanteresses... bref, c'est plus que joli !

Quant à l'histoire... et ben elle tient la route. On nous avait annoncé un dessin animé plus mature, moins "princesse"... c'est vrai. Je n'irai pas jusqu'à dire plus sombre, mais il a le mérite de proposer une réflexion et une recherche dans le monde et la mythologie de Frozen, tout en continuant à développer les personnages.

Les chansons, enfin, sont plus intéressantes que dans le premier (du moins la version originale, j'ai dû mal avec les versions françaises des chansons de la Reine des Neiges - un ou deux). "Into the Unknown" est bien moins oppressante que ne l'était "Let it Go" et propose un message tout aussi porteur de sens. Bon, on supprimerait celle d'Olaf que ça ne me dérangerait pas (mais elle est moins nulle que celle du premier).

Bref, une très bonne suite (loin des Direct to Video des années 90' - ouf).

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Si le schéma classique du film Marvel est respecté, l'ambiance teen movie et l'humour sont vraiment très rafraichissants et permettent à ce film de clôturer parfaitement la fameuse phase III du MCU.

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Esthétiquement, on continue à tutoyer les sommets. Scénaristiquement, la saga remonte la pente après un deuxième trop simpliste.

En somme, une très bonne fin pour cette excellente saga.

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Je n'ai jamais lu l’œuvre originale et n'avais donc que le Disney en tête.
Ma première réaction a été de me dire que le dessin animé de 1940 semble très respectueux du roman (que je vais donc m'empresser de lire).

Ma deuxième a été d'écarquiller les yeux face à tant de poésie et d'onirisme...

Ce film est une réelle fable : sur l'enfance, sur l'indépendance, sur l'amour filial. On se perd assez facilement dans les aventures du petit pantin de bois et, tout comme lui, on reste émerveillé (mais pas trop - ce qui est étrangement satisfaisant) face à toutes ses rencontres (de l'attendrissant Mangiafoco aux fourbes Volpe et Gatto, en passant par la somptueuse Fata Turchina) et ses aventures.

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Si l'histoire est assez simpliste, il faut reconnaitre que les images et la musique sont juste sublimes. Quelle claque visuelle !

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Je ne suis pas un fan de sports de moteur (je dirais même que j'aime pas du tout), mais ce film m'intéressait ; à la fois pour le duo d'acteur (surtout Bale) que pour la réalisation de Mangold ("Walk the Line" et "Logan" sont magnifiques).

Et je n'ai pas été déçu. La course titre du film est particulièrement bien filmée, on aurait presque l'impression d'être dans la voiture avec Bale et, surtout, de sentir les mêmes émotions que lui. Quant à l'histoire, c'est un biopic donc aucune nouveauté, aucune invention (j'ignorais le "twist" final), mais portée par de bons acteurs (principaux et secondaires) qui croient en leurs personnages et en leur film.

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Une belle conclusion (cohérente et maitrisée) de cette longue fresque super-héroïque. une légère déception persiste néanmoins : le fait d'avoir effacé toutes les superbes prises de risque de l'opus précédent.

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De la philo, de l'alchimie entre les acteurs... tous ce qu'on attend d'un film avec Luchini. Avec en prime une vision intéressante de la politique et de son intérieur...

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Si l'histoire reste légère et prévisible (on saluera tout de même The Elder, une chouette continuité dans la mythologie assassine), la photographie et les chorégraphies sont particulièrement léchées et agréables.

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Une belle fable sur la création artistique et sur le rapport avec la muse. Le tout porté par un convaincant Thomas Solivérès.

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Un bon vieux film noir, un bon vieux film de détective. On passe un bon moment avec Edward Norton et sa bande (joli casting en passant), malgré quelques longueurs et un classicisme prévisible. Tous les twists sont visibles des kilomètres à l'avance, mais n'enlèvent rien à la tension grandissante tout au long du film...

Attention particulière à Norton et son interprétation fantastique du syndrome de la Tourette qui offre de bons moments, autant de gêne que de rigolade.