Les meilleurs films de 2019 selon Arthur Debussy

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Un film émouvant et subtil, une vraie réussite.

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Excellent film, glaçant voire traumatisant. Agnieszka Holland porte à l'écran l'histoire du journaliste gallois qui fit connaître au monde entier la terrible famine de l'Holodomor, en Ukraine, dans les années 1930, mise en place par Staline et le Parti Communiste... Qui a fait plusieurs millions de morts !

Le film est brillant par son scénario et sa mise en scène : sa reconstitution du Moscou soviétique est fascinante, avec ces journalistes occidentaux épiées par le Kremlin, contraints à l'isolement, pour ne pas découvrir l'envers du décor dans les provinces de l'URSS, ou ces assassinats douteux, clairement commandités par Staline et ses séides...

James Norton, que je découvre avec ce long métrage, est absolument génial, il rend son personnage de journaliste intègre et jusqu’au-boutiste très attachant, par sa finesse et sa vivacité d'esprit, jamais à cours d'idée pour se sortir d'un chausse-trappe...

Je salue Agnieszka Holland, qui a le don de s'emparer des sujets difficiles et qui sont remis en cause par la réécriture de l'Histoire, notamment dans la Russie de Poutine, un maître en la matière... Un film que je recommande vivement, par sa grande qualité et en raison du devoir de mémoire. Mais attention, certaines scènes sont presque insoutenables...

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Brillant, même si loin d'être parfait

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Je voulais voir ce film depuis sa sortie, et c'est seulement maintenant que je le découvre. Je m'attendais à me prendre une claque, au vu de la presse particulièrement élogieuse qu'il avait eu à l'époque, et pourtant j'ai quand même été surpris.

C'est un très bon film, complexe, puissant, presque viscéral et en même temps qui pousse à la réflexion. Jan Komasa traite beaucoup de sujets difficiles avec une grande justesse, qu'il s'agisse de la foi, du catholicisme, de la vie, du deuil ou encore de la situation en Pologne. Il n'apporte pas forcément de réponses (encore que), mais il propose des pistes intéressantes.

"La Communion" est un film impeccablement réalisé, au scénario dense et implacable, et surtout porté par des interprètes extraordinaires. Notamment Bartosz Bielenia, extrêmement impressionnant, capable de passer par toutes les subtilités des émotions et au charisme électrisant. A quand un cinéma de cette qualité en France ?!

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Superbe long métrage, avec un magnifique portrait de femme. Proxima est un film d'une grande sensibilité, un film touchant et attachant du début à la fin. Alice Winocour se place dans le sillage d'Interstellar et Ad Astra, en montrant qu'en allant dans l'espace on finit par se rendre compte combien la Terre est si précieuse et combien le plus important... ce sont les liens humains et familiaux.

Par contre, on n'est pas du tout dans la même ambiance que ces deux films, tout le long métrage se déroulant sur Terre. Il dépeint avant tout l'entrainement surhumain des spationautes et la façon dont une mère vit l'éloignement d'avec sa fille. Pas d'effets spéciaux ni d'action débridée ici. En revanche la réalisation est de qualité, avec de beaux cadrages et une belle photographie.

Mais au-delà de l'esthétique, l'écriture des personnages et leur interprétation parfaite sont les grandes forces de ce long métrage, avec notamment une Eva Green bluffante. Proxima est un film avec beaucoup de douceur, qui illustre des sentiments universels, que l'on soit Français, Américain ou Russe, comme ce trio de spationautes au centre de l'histoire. Le film comporte beaucoup de très belles scènes, où l'émotion affleure régulièrement, et une certaine poésie, utilisée à bon escient. Une vraie réussite en somme.

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Une excellente comédie romantique, française qui plus est, à la fois drôle, touchante et même profonde. Une belle réussite !

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Un film rafraichissant. Beau, simple, presque naïf mais intelligent et fin, à la fois léger et profond. Des personnages croqués avec lucidité et tendresse. La mise en images de ce que peut être l'idéal politique, et la difficulté de l'atteindre. L'illustration de la force des idées et des mots, et leur limite. La puissance et l'impuissance du politique. Un long métrage avec beaucoup de qualités, qui bien qu'imparfait et modeste, se révèle très intéressant et même inspirant. Une belle surprise.

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Un film de guerre doublé d'un thriller haletant. Premier essai, coup de maître pour Antonin Baudry. Car oui, en plus ce film est français. Il souffle comme un vent de renouveau sur le cinéma hexagonal. Au-delà d'incursions dans le filme de genre, qui ne saurait être une fin en soi, ce qui détonne avec ce film ou Mon Inconnue de Gélin, c'est la grande maîtrise du cinématographe par ces jeunes réalisateurs talentueux. Comme une envie (consciente ou non) de tourner la page de la Nouvelle Vague et son esthétique bas de gamme...

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Classique (dans le bon sens du terme) et touchant. Sans doute l'un des derniers longs métrages d'Eastwood, son film testament ?

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Froid et convenu, bien photographié (mais ça ne sauve pas tout...). Un film qui aurait pu être tellement meilleur...

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Très beau film, porté par d'excellentes actrices. Mounia Meddour signe un premier long métrage fort et inspiré, même s'il n'est pas exempt de quelques maladresses. Avant tout, elle nous livre un scénario bien écrit, en traitant d'une époque trouble avec ce qu'il faut de justesse. Et ses interprètes incarnent ce récit avec talent, le rendant vivant et attachant. Une belle réussite !

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Beau mais long et fatiguant... L'intention est louable, le sujet magistral mais la forme ne suit pas. Trop de tics irritants...

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Simple, bien ficelé, percutant. Un portrait sans concession du monde du travail contemporain, avec ce père pris en étau entre son job et sa famille. Très bon film.

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Un film intéressant sur un géant de l'art occidental. Malheureusement, si Kontchalovski a été co-scénariste du magnifique Andreï Roublev de Tarkovski, il est loin d'en retrouver le génie ici.

Par son titre d'origine, « Il Peccato » - « le péché », Kontchalovski aborde la vie de Michel-Ange sous l'angle de la trivialité et des tourments existentiels. Mais finalement il n'apporte aucune réflexion sur le sujet. On voit l'artiste italien pester et râler contre tout le monde, mais à aucun moment on n'entre dans son intériorité. On voit bien qu'il est tourmenté, mais on ne comprend pas pourquoi... Et encore moins comment cet homme rustre a pu et su créer de tels chefs-d’œuvre...

Reste une reconstitution qui semble crédible de l'époque, mais c'est bien peu pour un film qui ambitionne de mettre en scène la vie d'un génie de la Renaissance, l'une des périodes les plus fastes et les plus passionnantes de l'histoire de l'humanité... Kontchalovski a suffisamment de métier pour nous offrir un film qui tient la route, bien interprété (Alberto Testone est bluffant), avec de belles prises de vues. Mais j'en attendais beaucoup plus...

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Encore un opus très sympathique de la franchise Dragons. Un long métrage attachant, comme les deux précédents. Dommage toutefois que film après film, le ton se fasse plus convenu voire plus formaté, avec des bons sentiments « à l'américaine » et un manque plus prononcé de subtilité, notamment au niveau de l'humour potache. Cet humour pas très fin qui semble un passage obligé pour tout film d'animation contemporain, de Disney en passant par Pixar ou DreamWorks. Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison : on est toujours loin de la qualité d'un Miyazaki ou d'un Takahata.

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Un film terrible sur les dérives sectaires de certaines communautés religieuses... La réalisatrice Sarah Suco livre un témoignage bouleversant, tiré de sa propre expérience. La violence psychologique à l’œuvre est presque insoutenable, tant la famille des personnages principaux est malmenée, meurtrie, écrasée par cette communauté qui détient une emprise totale sur les corps et les esprits de ses membres. Quant aux acteurs, ils sont tous formidables et sont pour beaucoup dans la réussite de ce long métrage. Un film dur mais nécessaire.

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Sympathique partie de Cluedo, un peu délirante, un peu too much, mais plutôt bien ficelée.

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Honnête... ou malhonnête ?

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Du bon et du vraiment moins bon. Pas mal de clichés et de fan service grotesque, et surtout de facilités scénaristiques désolantes... Mais tout de même quelques passages touchants qui font qu'il s'agit d'un semi plantage... mais aussi d'une semi réussite.

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Un film franchement moyen, dont le seul intérêt est le savoureux numéro d'acteurs de Brad Pitt et Leonardo DiCaprio. La toute fin du film, abjecte, m'a fait baisser ma note d'un point (et encore je me sens généreux)...