Les meilleurs films de Clint Eastwood selon Darkgunner

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Après son Homme des hautes plaines, Clint Eastwood interroge pour la première fois derrière la caméra son idéal libertarien à travers le personnage de Breezy, jeune hippie vivant littéralement d'amour et d'eau fraîche. Son chemin va croiser celui de Frank Harmon, un vieux playboy désabusé au quotidien sans surprise.
La rencontre de ces deux êtres que tout oppose va faire voler en éclats les conceptions sociétales de l'époque, et révéler qu'au fond, la seule attache légitime reste bien celle d'un amour véritable ; une attache que d'aucuns recherchent, mais que d'autres tentent pourtant de fuir...

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Un thriller très sympathique, où le personnage d'Eastwood se trouve une fois de plus seul contre tous. Si l'on connaît sa défiance générale vis à vis des institutions, il s'est cette fois-ci fait l'ennemi de la plus haute personnalité de l'Etat, ce qui rend la traque d'autant plus rythmée. L'enquête nous tient en haleine, et l'on s'attache à nouveau à cet anti-héros Eastwoodien, destiné à devenir un héros malgré lui. Laura Linney et Ed Harris livrent également une belle performance dans leurs rôles respectifs de la fille du personnage et du policier sur ses traces.

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Que faire lorsque le plus fervent défenseur de la loi, ayant une foi aveugle en les institutions de son pays, se retrouve injustement conspué et acculé par ces dernières?
Dans le prolongement de Sully, Eastwood montre que le statut de héros ne tient qu'à un fil. Encore une fois, l'individu ne peut compter que sur lui-même et son propre jugement pour se sortir d'affaire et accomplir son devoir.

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Après une introduction accrocheuse, Sully revient dans le détail sur l'enquête conduite contre le pilote qui a permis d'éviter le crash de son appareil, mettant en cause l'héroïsme de son acte. Le récit de ce fait divers se montre assez modeste dans son contenu, et à défaut de réellement passionner, il vient compléter la galerie des portraits réalisée par Eastwood depuis la dernière décennie.

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Invictus fait partie des oeuvres les plus lisses du réalisateur, étrangement unidimensionnelle et progressiste. Cette belle histoire se déroule sans encombre, mettant en avant la cohésion des individus au sein d'une même discipline pour entraîner un dépassement collectif, et dans le même temps une victoire contre la ségrégation.

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Premier essai de Clint à la réalisation, Un frisson dans la nuit montre comment les comportements maladifs telle que la jalousie, le désir d’exclusivité totale et la paranoïa germent en réaction d’un détachement sentimental polygame : en clair, comment la féminité toxique naît ici d’une masculinité elle-même toxique.

Si le long métrage a parfois mal vieilli, il révèle toutefois des qualités certaines a la réalisation qui seront par la suite perfectionnées.

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