Les meilleurs films de Dario Argento selon Quentin Dubois

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Chef d’œuvre ultime du réalisateur. Magnifique, onirique et envoûtant,doté d'une réelle identité visuelle et d'une excellente bande-son. Tours à tours délirant, léger, inventif, lyrique et poétique.

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Un des gialli les plus aboutis. Une réalisation à couper au couteau, un twist maîtrisé, un film effrayant et intriguant.

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un giallo un poil plus sexualisé qu'à l'accoutumée, qui se termine en bordel hystérique gore. Très bon, mais inférieur à Profondo rosso.

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Suite de Suspiria.
Moins passionnant que son aîné, "Inferno" qui demeure plus expérimental, parait moins naturel, reste cependant un film d'horreur très correct,marquant pour plusieurs scènes (la scène de plongée, la scène de décapitation). Moins lyrique que Suspiria, mais peut-être plus viscéral, "Inferno" est à lui-seul
la retranscription parfaite du cauchemar dans le plus pur sens du terme. Le rythme y est assez lent, mais ce n'est pas en soi un défaut.

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"Opéra" n'est sans doute pas un chef d’œuvre mais demeure un film d'une rare maîtrise sur le plan technique et qui contient quelques touches de poésie non négligeables. Argento manipule sa caméra avec virtuosité et enchaîne les plans avec fluidité et maîtrise, doté d'un sens très aigu de la mise en scène. N'atteignant jamais la maîtrise d'un "Profondo Rosso" ou la pertinence d'un "Suspiria" et demeurant en l'état un film inégal, remarquable dans sa mise en scène, à la fois confus, bordélique dans son récit mais si beau dans sa forme et lyrique dans son plan final.

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Premier film de Dario Argento.
Premier opus de la trilogie animalière (trilogie non-officielle)
Réalisation très professionnelle, intrigue bien menée, mais twist final beaucoup trop évident.

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Hybride cauchemardesque et fantaisiste du giallo et du surnaturel, le flirt parfait entre entre "Suspiria" et les gialli en général

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Deuxième film de la trilogie animalière (non-officielle)
L'œuvre se laisse suivre sans déplaisir, mais demeure entachée par un humour qui rompt brutalement le ton, à coups de running gags, d'une musique expérimentale loin d'être aussi entraînante que celle d'un Tenebrae ou d'un Suspiria, et d'un final trop abrupt. Outre ces défauts minimes, le film est correctement rythmé, possède son lot de frayeurs et conserve une imprévisibilité parfaite.
Sans le duo charismatique de David Hemmings et Daria Nicolodi de "Profondo Rosso" en tête, sa teneur du récit, sa cruauté, sa mise en scène théâtrale, quasi-baroque, et sa bande-son, "Quatre mouches" en est le parfait squelette.

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Troisième film de la trilogie animalière. (non-officielle)
œuvre en demi-teinte,souffrant de quelques longueurs, d'un rythme lent, d'une trop grande palette de personnages et d'un manque de plans iconiques. Le thème composé par Ennio Morricone est agréable mais hors sujet.
C'est probablement l’œuvre de sa filmographie qu'il a le moins apprécié.

Annotation :

Film à sketches, divisé en deux histoires, deux adaptations de l’œuvre d'Edgar A. Poe. Le deuxième récit du film est l'adaptation moderne de "Le chat noir" par Dario Argento, particulièrement réussie, référençant d'autres oeuvres de Poe telles que "Le puits et le pendule" et "La chute de la maison Usher".

Projet initialement prévu avec Wes Craven, John Carpenter, George A. Romero et Dario Argento puis avec George A. Romero, Dario Argento et Stephen King qui était censé adapter "Le coeur révélateur", puis uniquement Argento et Romero. John Carpenter et Tobe Hooper s'essaieront au style avec "Petits cauchemars avant la nuit" (1993) et Tobe Hooper, John Carpenter, George A. Romero et Dario Argento se retrouveront au sein de l'anthologie "Masters of horror" en 2006 et 2007, avant le départ de George A. Romero du projet, remplacé par John Mc Naughton.

Annotation :

La première demi-heure fait illusion (caméra à l'épaule, meurtres originaux, tueur bien mystérieux), il y a ici la volonté de refaire un "profondo rosso" avec une intrigue similaire et pour l'occasion les Goblin se sont reformés. Mis à part cela, la dernière heure perd en intérêt, malgré un script sympathique, accumulant les twists rocambolesques jusqu'à la lassitude. Cependant, le film n'ennuie jamais, Max Von Sydow porte à lui seul le film, et le film est en quelque sort un rejeton illégitime d'un des opus de la trilogie des animaux mais en œuvre mineure, sans renouvellement (Argento s'auto-recycle) et ringarde étant donné que le giallo est un genre mort et enterré 20 ans avant la sortie de cet opus.

Annotation :

Réalisation très plate et mise en scène pas du tout inspirée. Mais on se retrouve avec un "profondo rosso"-bis doté d'un twist final franchement bien maitrisé et imprévisible, malgré le manque d'ambition flagrant (et pas forcément uniquement de moyens)

Annotation :

Troisième opus de la trilogie des trois mères. Suite de Inferno.
Séquelle tardive et fauchée de "Inferno", pas la catastrophe tant décriée. Quelques bonnes idées, quelques très mauvaises idées, quelques rares plans réussis, un mauvais jeu d'acteurs constant et des SFX très maladroitement incrustés mais la volonté d'écrire un scénario plus élaboré et de créer une mythologie et un background à Suspiria et Inferno sont présentes. La réalisation n'est pas inspirée, c'est un fait, mais le manque de moyens et de
foi ne peuvent pas rendre justice à cette série B trop ambitieuse pour ce qu'elle est, flirtant par moments avec les pires délires Z italiens des années 80.

Annotation :

Adaptation très Z du chef-d'oeuvre de Gaston Leroux. Certains décors valent le coup mais Argento atteint ici un point de non-retour.

Annotation :

Giallo "branché", techno-thriller très daté dans sa mise en scène, se voulant une résuscée moderne du giallo mais toujours plombé par les défauts récurrents: manque de moyens, d'ambition, mauvais acting, bande-son inaudible. L'informatique, ça viellit très vite. Aujourd'hui, ça ne passe plus du tout. Probablement le moins bon de ses films. Quelques bonnes idées mais ça ne tient pas la route.