Les meilleurs films de Wes Anderson selon blacktide

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Des abysses poétiques au creux des vagues, le naufrage d'un père, de dérision dans la douleur, et en apnée dans l'extase d'un bonnet rouge.

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Sous les armoiries du panache, à la poursuite d'un passé à encadrer, se délectent les espaces à double fond. Monde d'hier en clés croisées.

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Mélodie d'une fugue où l'innocence s'endeuille, se marier à l'enfance comme l'on orchestre la tempête du temps. L'amour, ce phare en averse.

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A paternité d'échelle, se creuse le terrier de la jovialité. Faire famille, et d'instinct sauvage, flairer le poulailler d'un conte de goût.

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Béret rouge, d'un blazer à fables, se théâtralise la joute en équation. Association de bienfaiteurs dans la fougueuse architecture du décor.

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A la dysfonctionnelle symétrie du temps, l'enfance au cœur face à l'identité en dépression. De la fragilité d'une vie comme mise en chanson.

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A l'encre invisible des fils, chakra sur alopécie du souvenir. Sauver l'enfant ou de malles à quai, s'en délester pour se fuir en un regard.

"Au seul souci de voyager/ Outre une Inde splendide et trouble/ Ce salut soit le messager/ Du temps, cap que ta poupe double". Quoiqu'il en soit, ce Wes Anderson, qui au premier visionnage m'avait paru ennuyant à souhait, m'a aujourd'hui ému: on y retrouve ses thématiques habituelles autour de l'absence paternelle et de la difficulté d'être une famille "modèle", et ce, toujours dans une ambiance décalée et visuellement soignée...

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Stop émotion, arrêt sur un monde en fuite lucide. Haïku d'une science des rêves, où l'esprit canin se dresse face au totalitarisme du cadre.

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D'un spot en prêt à porter au tracé de son artisan, en vignettes latérales s'ouvre le cadeau, et s'illumine un X-mas Meet Train. Pub Fiction

Publicité pour H&M, où Wes Anderson reste d'une parfaite cohérence vis-à-vis de sa filmographie et de ses thématiques en l'espace de seulement quelques minutes: ces cabines comme autant d'univers à explorer et de personnages à connaître, ces mouvements de caméra, mais surtout cette atmosphère de "famille" que représente Noel.

Atmosphère clinique, mais cela à l'appui de la démarche d'Anderson, car de cet aspect clinique qu'est le voyage en train où chacun est cloîtré dans son compartiment, dans sa propre solitude, dans l'attente d'une arrivée, ressort finalement la réunion dans un dernier plan final où s'illumine l'étoile de Noel, qui vient d'ailleurs apporter des couleurs à l'ensemble, du moins on peut l'imaginer.

https://www.youtube.com/watch?v=aXLO2dFfwLE

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A voleur de bon sens, braquage littéraire, amour en ménage et famille en devenir: jardiner le ridicule en combinaison dans l'étoffe du zéro.

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Derrière les nuances du murmure préliminaire, l'élégance d'un fessier en état d'amour, dans la respiration d'une fuite hôtelière. Où vas-tu?

Pour le voir, c'est par ici (court-métrage préliminaire au "The Darjeeling Limited"): https://www.youtube.com/watch?v=Yw9Z7Z4j4Gk

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A la frontière des arts, dans un temps en perte de vitesse, Wes insuffle à sa nuit italienne, une généalogie pilotée par le nom, et le beau.

Court-métrage sous forme d'une publicité pour PRADA, où les thématiques et mimiques propres à Anderson se regroupent (à savoir l'absurde de la situation, la notion de famille et de liens de filiation, d'origine et d'identité, et cette esthétique soignée et "parfaite") au service d'un art tout aussi noble que le cinéma: la mode (et peut-être aussi le sport automobile):

https://www.youtube.com/watch?v=b87B7zyucgI

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Sur le poétique sillage d'une folie douce, Anderson se rêve en couleurs, braquées par le monochrome psychiatrique d'un univers en ébauche.