Les meilleurs films français de 2017 selon Marvellous

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Mon Dieu! Un film français récent qui est superbe! Je n'y crois toujours pas, mais c'est bien vrai : "Patients" est très bon. Peut être même plus que très bon. Et ça fait vraiment du bien de pouvoir dire du bien d'un film francophone.

Un de mes proches parents a, il y a peu, vécu la même chose que le protagoniste. Autant dire que j'ai été encore plus touché, car ça m'a rappelé beaucoup de choses. C'est, du coup, en partie, un coup de coeur personnel.

Mais même en délaissant l'intimité que j'ai vis à vis de l'histoire, il n'empêche que le film reste très bon. De la réalisation efficace et délicate aux acteurs tous touchants et bons, en passant par une alternance entre tragique et comédie, "Patients" est une réussite, et bénéficie en plus d'une très bonne bande originale.

Une belle découverte pour un beau film.

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Grave se place facilement dans mes coups de coeur de 2017. Bien qu'imparfait, le film horrifique de Julia Ducournau arrive à délivrer des sensations comme rarement (le dernier remonte à The Strangers, claque coréenne de l'année dernière). Difficile de croire que la claque vient cette fois ci de la France, pays qui se conforte tant, en ce moment, dans la facilité des comédies. Pourtant, Grave est bien là et il est clair qu'il arrive à marquer, grâce à une mise en scène (non sans clichés certes) diaboliquement efficace, et à une esthétique raffinée et réussie. Ajoutons à cela une actrice qui incarne à la fois l'innocence et la dangerosité, et il est facile d'obtenir un métrage unique (ou qui peut le prétendre), déconcertant et passionnant. Grave n'est guère surprenant, et il est facile de mettre toutes les pièces dans l'ordre dès les dix premières minutes (où il est d'ailleurs facile de deviner le twist final). Pourtant, il arrive à tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin, et malgré ses défauts, il n'en reste pas moins une maîtrise exemplaire de l'horreur qui a coups sûrs étonnera beaucoup. Une réussite française bienvenue.

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La Promesse de l'Aube était étonnement très sympathique. Etonnement parce qu'il aurait pu être académique à souhait, larmoyant ou lent et inexpressif mais finalement il aborde avec une certaine pudeur et finesse la vie de Romain Gary. La première heure est assez pénible, parce qu'elle s'attarde trop sur sa jeunesse qui loin d'être inintéressante s'avère assez redondante et sans surprises. Mais la seconde heure (en fait, à partir du moment où Pierre Niney joue) passionne vraiment. L'histoire est bien traité malgré une structure elliptique peu judicieusement choisie. Le duo d'acteurs fournit une très belle prestation et comme à son habitude, Pierre Niney détone. Non vraiment, il y a de très belles surprises. La réalisation est bonne, les images sont plutôt belles et on sent qu'il y a un beau petit budget derrière. Reste un humour abstrait un peu trop décalé et quelques longueurs en plus d'une histoire parfois trop romancée. Mais une belle découverte.

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Nemesis vient dans le paysage cinématographique là où ne l'attendait pas : violent, intriguant, mystérieux et fascinant. Une oeuvre courte mais complexe qui témoigne d'un réel talent de mise en scène pour un premier film, celui du réalisateur français Christophe Deroo, qui signe une oeuvre emplie de fantastique à la Carpenter. Avec sa BO électrique et son acteur convaincant (les autres acteurs étant toujours montrés de façon à ce que l'on ne les voit pas ou peu), Nemesis a tout d'un film d'horreur abouti, qui ne tombe jamais dans l'esbroufe et dans la surenchère et au contraire trouve son appui dans son ambiance étrange et irréaliste, amenant à se poser de réelles questions quant à sa fin, toute aussi mystérieuse que le film dans sa totalité. Du haut de ses 1h15, Nemesis arrive à impressionner par une justesse sans failles dans la mise en scène, et dans la montée progressive de l'angoisse jusqu'à des scènes dignes d'un grand slasher. Sans doute un film d'horreur qui sera vite oublié, mais qui mérite que l'on se penche dessus, et qui prouve que non, le cinéma français ne se limite pas aux comédies.

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Behind the mask a tout dit dans sa critique, je le rejoins à 100% bien que je sois un tout petit peu plus dur sur la note, à cause des longueurs, du son parfois mauvais, et du jeu des acteurs parfois bancal. Mais dans la globalité, ça fait sacrément du bien de voir un film français qui est aussi bien géré dans son esthétique, dans sa mise en scène, dans la construction de son intrigue, et dans sa BO électrique qui rappelle les partitions de Laurent Eyquem.

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Après une séance assez malaisante (Resident Evil - chapitre final -), c'est sûr que voir Un Sac de Billes est un grand changement. A l'heure où les mémoires sur la Shoah se sont stabilisées, les films traitant du sujet défilent toujours autant. Difficile donc de se démarquer parmi tant. Le film de Duguay devait donc relever un défi colossal. Et miraculeusement, il a réussi. Non pas que le film est un chef d'oeuvre du genre, il est pourtant juste un bon film, même très bon par moments. L'oeuvre est plutôt belle, l'histoire est classique mais elle fonctionne. C'est pourtant dommage qu'elle soit étirée à son maximum, ce qui donne bien trop de lenteurs au métrage. Kev Adams a même réussi à me faire oublier l'espace de quelques secondes l'immense haine que je porte envers lui dans une très belle scène. Les deux acteurs principaux sont aussi très compétents, et Patrick Bruel livre une belle prestation. Duguay nous offre une mise en scène réussie, la bande originale est convaincante... Alors pourquoi 6 ? Parce que le film est bien trop classique dans la manière de ce qu'il raconte, dans son développement. Difficile, même si pas impossible, d'être ému parce que tout est du déjà vu. Le film est aussi trop lent par moments, et finalement on a un peu l'impression d'avoir devant nous un film qui aurait pu être excellent. Dommage, mais le film est quand même un bon divertissement, que je conseille chaudement, même pour les haters comme moi de Kev Adams.

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Je m'attendais à un truc complètement nul, du coup ça m'a vraiment surpris. Déjà, on retrouve parfaitement le dessin animé, ce qui est assez rare pour être remarqué, et l'histoire bien que totalement non originale, est très prenante et réussie. C'est loin d'être un grand divertissement, mais je ne peux pas bouder mon plaisir devant un film d'animation surprenant, amusant, et dynamique.

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Bon. Je voulais faire une critique, mais j'en ai pas la force et j'ai pas d'inspiration, donc ça sera simplement un petit avis.

Valérian et la Cité des Mille Planètes, c'est le genre de cinéma que j'ai envie de récompenser, parce que c'est français et que ça fait du bien de voir qu'on peut prendre des risques et avoir notre gros blockbuster à nous. Malheureusement, Besson n'arrive pas à s'empêcher d'introduire toujours les mêmes erreurs dans ses films, et là le blockbuster français rivalise avec les blockbuster américains ringards. C'est bête, très plat, et ça fourmille d'incohérences scénaristiques qui sautent au visage.

Visuellement, c'est plutôt beau. Je ne dirai pas que c'est "merveilleux" ou "très bien fait" parce que je ne le pense pas. C'est du too much pour moi, et je n'aime vraiment pas le cinéma à effet spéciaux quand il n'y a que ça. Ici, même s'il y a beaucoup d'inventivité et il y a une richesse des détails, ça fait tellement faux et animation qu'il m'est impossible de rentrer dans l'histoire et d'être intéressé.

Ce n'est pas non plus la mission des deux acteurs principaux qui, hélas, ont du mal à en imposer de par leur charisme. Cara Delevingne conserve la même tête sans expressions durant tout le film (insupportable) et Dane DeHaan, s'il s'en sort mieux, n'est pas au top de sa forme.

Mais après tout, ça reste un blockbuster efficace, plutôt divertissant (?) et assez spectaculaire. Et c'est français. Donc oui, ce n'est pas parfait, et c'est loin de l'être, mais il y a une certaine satisfaction à voir que le Besson arrive à quand même divertir, après un Lucy catastrophique. Ce 5 est très gentil, et il risque fortement de baisser à l'avenir.

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Orpheline est un film que j'attendais avec une certaine impatience grâce à son casting de rêve, réunissant Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot ou encore Gemma Arteton. Des actrices pour certaines talentueuses, d'autres simplement agréables à regarder. Mais finalement, le film n'arrive guère à convaincre. Si son histoire a une dimension tragique immense et évidente, le métrage n'arrive jamais à plonger dans une atmosphère dramatique jusqu'à son dernier quart, et c'est là où réside sa plus grande faiblesse : au delà des scènes au caractère sexuel, et d'une tension souvent réussie, le film ne raconte finalement pas grand chose. Si on aurait voulu qu'il se centre vraiment sur le passé de la femme tourmentée, sur une éventuelle descente aux Enfers entraperçue à quelques moments, ou même sur des moments intimes comme aurait pu nous en sortir James Gray, Orpheline peine à convaincre, surtout dans la partie d'Adèle Exarchopoulos qui a la partie du film la plus faible et qui se limite, malheureusement, à une accumulation de scènes érotiques, quand bien même certains aspects abordés sont intéressants. C'est en ce sens cela que l'on peut reprocher au film : toujours vouloir exposer une situation dramatique au travers d'une violence souvent omniprésente contre le personnage principal, autant physique que morale, tout en ne réussissant jamais à réussir à le faire. Ainsi, après une bonne heure et demie d'un enchaînement de scènes intéressantes mais non abouties, il est agréable de voir une partie enfin réussie grâce au passé de cette femme lorsqu'elle avait six ans, au travers d'une histoire (trop) courte mais plus que réussie. Vient la fin, avec une Adèle Haenel fantastique, qui remonte le niveau bien (trop) bas du métrage. On sent le potentiel immense de l'histoire, mais hélas le film ne réussit pas à captiver comme il aurait pu. D'autant que la mise en scène est souvent peu originale et se limite à un enchaînement de gros plans, même si certaines séquences sont visuellement assez belles. Le montage est un peu grossier à certains moments, et la bande originale presque inexistante, mais le métrage réussit quand même à être suffisamment regardable grâce à des actrices talentueuses, surtout pour Adèle Haenel et Solène Rigot, (et non l'autre Adèle que je n'aime pas), toutes deux présentes à l'avant première et qui ont su défendre le film contre les accusions (légitimes ou non) d'une personne qui visiblement n'a pas réussi, un peu comme moi, à pénétrer dans l'h

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Alibi.com est en soit une bonne comédie, avec des moments sympathiques et quelques bons gags. Mais les acteurs surjouent constamment, ce qui rend le visionnage du film très perturbant, et c'est applicable à tous les acteurs, ce qui est d'autant plus désolant. Les situations sont aussi assez prévisibles... Un divertissement honnête plombé par ses acteurs.

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L'Empereur est un documentaire très décevant. En plus d'être quasiment vide d'intérêt, la non qualité déplorable des commentaires force le (non) respect. Luc Jacquet n'arrive même pas à trouver la force requise pour donner une belle esthétisation des images, si bien qu'on se retrouve avec une photographie finalement pas forcément magnifique, ce qui est assez frustrant dans ce genre de documentaire. A oublier.

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Allez-y, crucifiez-moi! J'ai vraiment cru que j'allais adorer le film. Vraiment. J'aurai bien voulu, et j'y allais très serein. Qu'est-ce qui ne va pas alors ? Ben toute la structure même du film. Le film n'arrive pas à se décider s'il souhaite se pencher entièrement sur le cas de Sean et faire donc un film sur ce combattant tout en le plongeant dans l'association Act-Up ou se pencher entièrement sur l'association en ayant du coup plusieurs protagonistes, pour raconter un fait de l'histoire plus globalement. Donc la première heure se concentre sur Act-Up, sur ce que cette association accomplit et sur les problèmes rencontrés. La seconde, sur Sean. Sauf qu'entre temps c'est Nathan qui devient le vrai héros de l'histoire. C'est le bordel. Il n'y a pas une ligne directrice, il y en a plein, comme plusieurs films se mélangeant... Et c'est lent... Mon Dieu ce que c'est lent. Je n'ai clairement jamais ressenti ça au cinéma (ou alors ça faisait très longtemps). J'ai failli me barrer de la salle trois fois (mais je déteste ne pas finir un film quand je le commence) et je ne suis jamais rentré dans le film. Jamais. Les 2h20 m'ont paru une éternité. Alors oui, les acteurs sont excellents, et Campillo essaie de dégager une vraie puissance (méritée) pour ce film. Mais ça ne marche pas avec moi... Moi je n'étais pas à 120 battements par minutes, j'étais plutôt à 40 bpm tellement j'en pouvais plus et je m'assoupissais. C'est beau que le cinéma se développe et qu'on puisse voir des histoires comme celles-ci émerger. C'est beau aussi que les homosexuels aient leur part de justice (si on peut dire comme ça). Mais ce n'est pas pour autant que je mettrais une bonne note à un film qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Dommage, encore une fois.

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En fait, il aurait été glorieux de se vanter d'un bon film de science fiction français. Par conséquent, je partais assez serein en pensant trouver, sans doute, quelques points positifs pour lui faire accrocher la moyenne, un peu comme une récompense pour un cinéma français un peu original (quand bien même ce soit une adaptation).

Mais non, Seuls n'est pas terrible et il faut l'avouer. La photographie est monstrueuse et la réalisation impersonnelle. Les décors ne montrent aucune originalité et l'histoire peine à séduire et à intéresser, malgré quelques tentatives d'amorces d'aspects scénaristiques intéressants.

Triste, c'est le mot qui convient au film, parce qu'en soit il avait un potentiel mais il le bâcle.

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Documentaire.
C'est quand même dommage de gâcher un aussi "gros" potentiel en faisant un documentaire qui cherche simplement à ameuter le public pour le huitième film. On apprend quelques trucs par ci par là et voir les vraies cascades, c'est toujours impressionnant, mais au delà de ça c'est terriblement affligeant tellement c'est vide d'intérêt. En plus de repasser toujours les mêmes images, et de sortir que quelques répliques d'interviews, Fast and Furious la saga no limit ne remet jamais en question la saga, au contraire le documentaire la vend comme la meilleure de toutes. Ce n'est pas non plus un making of, ça aurait pu être intéressant si ça avait été le cas. Restent quelques infos sympathiques.

Annotation :

Du grand délire, on navigue totalement dans le film stéréotypé au maximum, rien d'intéressant et le film passe comme une éternité malgré sa longue durée. Rien à sauver, entre les blagues qui tombent toutes à l'eau, la VF pas terrible, l'animation clairement trop banale et simpliste (malgré quelques efforts notables et appréciables). Le pire était l'histoire qui se résume à un aller retour typé Mad Max, mais sans enjeux, et surtout sans prise de risques. Pas une déception, car il était difficile d'en attendre quelque chose, mais il est tout de même dommage de voir à quel point le cinéma d'animation français peine à se renouveler et à égaler les long métrages d'animation étrangers.

Annotation :

Je ne souhaite absolument pas lancer un débat politique sur SensCritique comme déballer mes penchants politiques, aussi, je tiens à dire que j'ai noté ce film uniquement sur le propos cinématographique qu'il apporte. Autrement dit, pas grand chose.

Je ne vais pas m'étaler, mais le documentaire est réellement à mourir d'ennui, il n'y aucune approche esthétique et pire encore, le montage est un des plus mauvais qu'il m'a été donné de voir dans un documentaire "pro". Dommage, c'est assez intéressant (et plutôt inédit ?) ce côté expérimentation dans les coulisses du candidat, mais ça ne réussit absolument pas.

Annotation :

Y'a absolument rien à dire à part que c'est mauvais, mal joué, mal écrit, mal réalisé, brouillon, nul, inintéressant, pas divertissant et inutile.

Ana de Armas n'apporte même pas un point à elle seule, c'est pour dire...

Annotation :

Co-production britannique et française.
Critique disponible.