Les meilleurs jeux d'aventure selon seblecaribou

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C'est l'archétype du genre classique (la vision LucasArts) avec l'utilisation de verbes pour interagir avec les décors, mais c'est le meilleur auquel j'ai joué dans cet archétype.
Déjà parce que c'est hilarant! L'univers est d'une loufoquerie incroyable, mais avec une dose de méthode dans la manière dont elle est déployée. On a l'impression qu'il y a des règles à cet univers mais qu'on ne comprend simplement pas toujours. Les dialogues sont juste à mourir de rire.
Mais là où Paradigm va plus loin qu'un simple P&C qui cherchent à capturer l'esprit LucasArts, c'est dans l'utilisation de ses mécaniques qui sont là essentiellement pour faire des blagues. Il y a un verbe dédié à juste dire "bonjour" et on peut l'utiliser sur n'importe quel objet. Le jeu a contextualisé un guide contenu dans le jeu (au cas où on est bloqué par une énigme) sous la forme d'une tumeur avec laquelle il faut discuter pour obtenir une réponse. Et l'ensemble du jeu est constitué de puzzles super bien contextualisés.
Un masterpiece du genre et probablement l'un des jeux les plus drôles auxquels j'ai joué.

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La formule Layon est à la limite du genre, dans le sens où les énigmes n'ont que peu de rapport avec les situations scénaristiques. C'est plus un puzzle game ou une compilation d'énigmes...mais en même temps le premier volet a un univers génial, des interactions avec des personnages etc...c'est mon jeu préféré sur DS.

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Entre le P&C et l'AR game, il y a In Memoriam, une expérience d'Eric Vienot. Il s'agit d'un jeu d'enquête utilisant pas mal d'éléments méta; du contexte aux mécaniques de jeu, on est amené à penser au jeu en dehors du jeu. Le jeu est présenté comme un élément d'enquête que la police fait circuler pour aider à faire avancer l'enquête. On se sert de faux sites Internet, on reçoit des mails, on pouvait même connecter son téléphone au jeu pour recevoir des SMS contextuels d'autres enquêteurs.
L'expérience est prenante, extrêmement glauque (parmi les jeux les plus angoissants et malaisants que j'ai pu essayer...), et surtout bien ficelée en terme de gameplay et d'innovations.

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Comme TWD, on y jouera pour son écriture, ses personnages et ses dialogues. Je n'ai pas fini la première saison (corruption de sauvegarde qui m'a stoppé au quatrième épisode) mais tout ce que j'ai vu avant était de très grande qualité. Le jeu est aussi servi par la meilleure direction artistique et réalisation de Telltale. L'aspect comic book est maîtrisé, la mise en scène parfois un peu légère mais rehaussée par quelques plans de qualité, les doublages sont top. Bref, c'est léger en terme d'interaction pure avec les décors et l'enquête à proprement parler, mais c'est super prenant grâce à son scénario de qualité.

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L'un des rares classiques de LucasArts dont j'ai vu le bout, dans sa ressortie HD. Et c'est excellent, élégant dans le design et la présentation générale (notamment la bande originale de Peter McConnell) même si le jeu reste très classique en terme de mécaniques.
On est sur des chaînes d'objets, des combinaisons d'objets et des puzzles qui étayent l'univers corporatiste post mortem.

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Si ce n'est pas le premier essai de Telltale à faire des jeux P&C orientés vers l'histoire et se séparant le plus possible de l'aspect puzzle du genre.En revanche c'est la première réussite éclatante du studios après le raté Jurassic Park et le médiocre Back To The Future. The Walking Dead est presque dépourvu de chaîne/combinaison d'objets et se repose au maximum sur ses dialogues à choix multiples et une histoire à la fois bien construite et proposant de bonnes idées pour la mécanique des dialogues. Beaucoup sont chronométrés ou associés à des QTE pour augmenter les chances que le joueur prennent des décisions qu'il regrettera par la suite. Beaucoup de choix n'aboutissent aussi pas à modifications scénaristiques mais font illusions où servent plus à donner de la place au joueur pour exprimer son point de vue.
Le choix d'avoir en permanence Clémentine, une petite fille orpheline, à protéger physiquement mais, on s'en rend vite compte, surtout moralement donne des choix impactant émotionnellement même quand ils ne sont pas suivis de changement drastiques sur le chemin de l'histoire. Dans son genre, c'est clairement une évolution nette et une vraie réussite, souvent imitée (par Telltale même qui courra à sa perte à cause de ça) mais rarement égalé ou surpassé...à part par The Wolf Among Us donc.

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A l'heure actuelle, je compte les jeux de détectives où l'on enquête vraiment sur les doigts d'une main, ou deux au mieux. Quand on joue un policier ou un détective, c'est souvent plus pour la partie action (True Crimes, Sleeping Dogs) ou avec des mécaniques d'enquête très simples où la réflexion du joueur n'a pas trop sa place. Sherlock Holmes vu par Frogwares a été une des rares sources d'enquêtes de ce genre et Crimes And Punishment est clairement le meilleur épisode de cette série.
Il s'agit donc d'un P&C où l'on traite plusieurs enquêtes en passant à chaque fois de scène du crime, à interrogatoire des suspects et témoins, à analyse des détails de chaque personne mêlée de près de ou de loin au crime. Et le jeu ne fonctionne pas vraiment avec des puzzles mais avec une sorte de toile que l'on tisse au fur et à mesure des indices que l'on obtient. A la fin de chaque enquête, on doit lier les indices entre eux et déduire un des scénarios possibles pour le crime commis.
Ça manque de panache technique et certains détails font parfois titler; il peut arriver de temps à autre que l'on comprenne quelque chose avant que le jeu ne nous donne la possibilité d'en faire quelque chose, ou que l'on comprenne de travers l'implication d'un indice. Ça reste rare dans un jeu plutôt bien fait dans un sous-genre peu fréquenté.

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Mythique P&C aux puzzles retors, Myst est toujours une joie pour son atmosphère calme et paradoxalement inquiétante. C'est un peu le papy du P&C à la première personne, avec ses images en pré-calculé où l'on ne bouge pas vraiment soi-même.

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Même commentaire que pour In Memoriam.

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Aaaaaah! Comment ne pas parler de l'oeuvre de Quantic Dream de l'ambitieux David "Cage" De Grutela dans ce classement?
Si l'on pourra considéré leur premier jeu Omikron: The Nomad Soul comme un projet très à part, la ludographie de QD est assez régulière dans le ton et dans la manière de faire. Depuis Fahrenheit, QD fait plus ou moins ce que Telltale va faire avec The Walking Dead en suivant un autre chemin. Alors que Telltale part du genre P&C et se focalise sur l'aspect dialogue et histoire, QD part plutôt du genre "action" et veut trouver un système qui permet de tout faire - combats, scène de dialogue, scène d'amour, enquête etc - sans avoir une mécanique à développer pour chaque aspect qui peut n'être que passager dans leur jeu. Dans les faits, ça donne des P&C, puisque la particularité du genre est d'avoir peu de mécaniques centrale, mais un système d'interaction (autrefois par verbe, maintenant par clic ou interaction directe) où le contexte donne l'action et non le système en lui même.
En sus, avec Heavy Rain, puis Detroit, QD veut se débarrasser du Game Over en proposant une réponse scénaristique à chaque prise de décision, réussite ou échec du joueur.
Donc Detroit: Become Human, c'est comme The Walking Dead ou The Wolf Among Us mais avec une valeur de production extrêmement haute (parmi les plus beaux jeux "réalistes" de la PS4) et surtout un arbre scénaristique assez fabuleux. Si la qualité brute de l'écriture laisse toujours à désirer (les dialogues et péripéties sont parfois risibles pour un produit narratif avec ce budget) la quantité est réellement impressionnante et parvient à contrebalancé régulièrement la qualité.

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Même commentaire que Myst.

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P&C d'enquête assez glauque et globalement bien écrit, que ça soit en terme de dialogue ou de structure narrative. Le jeu ménage bien ses révélations et alterne entre un point de vu passé et un présent pour faire cogiter le joueur.

Question gameplay, on a perdu les superbes idées de Post Mortem (le premier opus de la trilogie) au profit d'un jeu plus classique mais aussi plus raffiné. On est dans un P&C très classique où l'on résout des puzzles liés au scénario et où l'on doit parler aux bonnes personnes au bon moment. Le jeu maintien très bien la cohérence gameplay/univers dans sa première moitié, en ayant des puzzles qui sont vraiment liés à la situation en cours. Dans la seconde moitié on a un peu plus la sensation d'avoir des puzzles plus abstraits contextualisés à la Resident Evil. Le jeu contient aussi un des puzzles les plus durs et laborieux à résoudre que j'ai jamais vu dans un jeu du genre: un crochetage de porte.

Cela mis à part, un super titre pour son atmosphère extrêmement bien réalisée dans des décors en 3D pré-calculées (parmi les plus beaux que j'ai pu voir) et avec un gameplay classique mais au service d'une bonne histoire qui se termine malheureusement un peu abruptement, obligeant à faire Still Life II pour une vraie résolution...malheureusement le troisième opus et donc suite directe de Still Life est vraiment mauvais.

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P&C à la première personne qui débute la trilogie Still Life. Le plus intéressant de ce titre est son système d'embranchements narratifs invisibles qui se prennent au cours des dialogues ou des utilisations de certains objets En gros on aboutit toujours aux mêmes conclusions, mais on a plusieurs chemins possibles que l'on prend "naturellement" en dialoguant plus ou moins efficacement avec les PNJs.
Le jeu a aussi quelques très bons puzzles dans le contexte d'un jeu d'enquête. C'est presque Sherlock Holmes: Détective Conseil en version jeu vidéo. Et l'histoire est bien ficelée, se révélant bien plus épaisse au fil des découvertes.
Un super titre dans le catalogue de Microïds.

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Point&Clic très classique dans le déroulé. On traverse de jolis décors en 3D pré-calculée à la recherche d'objets pour résoudre des énigmes. J'ai aimé surtout pour l'excellent univers steampunk sibérien de Benoît Sokal et la direction artistique qui va avec. Les puzzles en eux-mêmes n'ont rien d'extraordinaire, mais maintienne bien l'attention au long du scénario.

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Peut-être le jeu le plus proche des productions Telltale post-The Walking Dead. Le système d'interaction est vraiment similaire. Le petit "plus" mécanique est l'idée d'un retour dans le temps qui permet en théorie de visiter tous les choix avant de vraiment les faire, le personnage principal ayant la capacité de remonter le temps "à l'envie" sur une courte période.
Dans les faits, le jeu fait un peu ce qu'il veut des règles de ce pouvoir dès le second épisode, en fonction de ce que la trame réclame.
Il y a des moments poignants dans ce jeu, il y a même un moment d'enquête assez bien foutu. Seulement globalement, beaucoup de facilité narrative tirent le jeu vers le bas et sans la qualité d'écriture on se rend forcément plus compte des manques sur le gameplay. Ça reste une tentative honorable de la part de Dontnod.

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P&C classique, avec quelques fins différentes, The Shivah est assez exceptionnel pour son côté très terre à terre et le personnage de rabbin qu'il nous fait jouer. C'est très bien écrit, plutôt joli en terme de pixel art et il y a au moins un bon puzzle dedans qui apporte au côté enquête du jeu.

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Même commentaire que pour Syberia.

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L'autre expérience ludique de Lexis Numérique qui cherche encore une fois quelque chose de frais avec cette aventure narrative: ici on a une sorte de mise en contexte du curseur de P&C. Souvent on est cette entité omnisciente qui dirige le personnage et a accès à ses pensées sur chaque objet. Ici on est quelqu'un qui dirige le personnage mais via un système de vidéo-surveillance diégétique. La plupart des puzzles consistent ainsi à simplement parvenir à communiquer au personnage ce qu'il doit faire grâce à tous les objets que l'on peut activer: portes, robots, led sur une console, écran etc. Et ça marche super bien...mais ça ne se renouvelle pas sur le long terme.
Alors la réalisation est un peu faible aussi et la partie vocale a tendance à faire sortir de l'expérience. Mais le concept original est franchement bien exécuté techniquement avec une interface plutôt aboutie. Simplement c'est très lent et long à traverser.

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Adaptation de ma bédé préférée par Pendulo studio pour leur premier jeu entièrement en 3D. Loin d'être une réussite technique, avec ces modèles 3D parfois gênant, d'autant plus quand on connait la beauté insondable des dessins de Guarnido, et son framerate qui tousse en permanence, Blacksad se joue surtout pour son bon scénario qui se déroule à mi-chemin entre Telltale et Frogwares: Telltale pour les interactions avec les PNJs et la mise en scène, Frogwares pour l'utilisation des indices et des déductions. Chouette, mais aurait mérité mieux sur le plan artistique et technique.

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Ultra classique P&C à base de chaîne d'objet et combinaison d'inventaire, Darkside Detective est assez simple pour gardé un bon rythme pour sa comédie essentiellement liée à l'univers X-Files rigolo.
Pas trop trop fan de la direction artistique, j'ai quand même apprécié faire toutes les enquêtes présentes dans le jeu fini, plus les quelques unes ajoutées par la suite.

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L'équipe scénaristique n'était clairement pas aussi en forme pour cette seconde saison que pour la première. Prenant la suite presque directe, on y suit une Clementine qui un peu grandit et malheureusement pas encore assez pour qu'on s'investisse dans le jeu.
Car le problème, c'est que la structure des dialogues et des interactions est intacte par rapport à la saison 1 où l'on jouait un adulte, qui plus est responsable d'une enfant. Les dilemmes moraux et la gestion du danger étaient en conséquence. Dans la saison 2, on incarne une adolescente à qui l'on demande de prendre parti dans des groupes de survivants où clairement elle n'a pas forcément son mot à dire. La plupart des dispute où le joueur est censé intervenir, je les ai passé à ne pas répondre, tellement cela me paraissait logique de ne pas choisir de camp.
Forcément, comme pour Life Is Strange, quand le scénario est moins bien, on sent que le jeu manque de souffle pour satisfaire mécaniquement. Heureusement, le personnage de Kenny et sa relation à Clem permettront de maintenir une tension méritée jusqu'au dernier épisode.
Malgré tout, cette seconde saison reste dispensable.