Cover Les meilleurs jeux de la Xbox One

Liste de

38 jeux vidéo

créee il y a environ 9 ans · modifiée il y a 11 jours

The Witcher 3: Wild Hunt
8.6
1.

The Witcher 3: Wild Hunt (2015)

Sortie : 19 mai 2015. Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Linux

Yayap a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dire que j'ai commencé The Witcher 3 sans même avoir touché aux deux premiers jeux (pas vraiment un choix, je n'avais juste pas de machine assez puissante pour faire tourner le premier). J'ai malgré tout tenté ma chance, loin de soupçonner la claque que j'allais me prendre.

Ça fait quelques années que je me demande ce que donnerait le croisement entre les Elder Scrolls et les jeux de BioWare, alliant un monde ouvert immersif, prenant, jouissif à parcourir et explorer, et une vraie écriture, une vraie implication émotionnelle de la part du joueur. TW3, c'est un peu tout ça, une sorte de RPG absolu. Parce que l'histoire en elle-même est irréprochable, longue, dense, bien construite avec un découpage logique et un vrai sens de la progression. On a un personnage principal des plus charismatiques, classe mais ne manquant pas de profondeur, qu'on prend un vrai plaisir à incarner... Et autour de lui gravite tout un noyaux de persos tous réussis, nuancés, possédant leurs forces et leurs faiblesses. Le jeu est épique mais aussi plutôt sombre, évite le manichéisme en lui préférant des enjeux réels, crédibles et surtout évolutifs puisque les choix ont un vrai impact. Puis c'est quand même rare d'avoir un jeu où la plus insignifiante des quêtes secondaires bénéficie d'une écriture soignée, parvient vite à nous intéresser et pas seulement parce qu'on veut une récompense ou de l'XP.

Et tout ça se déroule dans un vrai monde ouvert, ou plutôt plusieurs très grandes zones, regorgeant de trucs à faire et surtout vivantes. Quel pied de chevaucher à travers Velen, d'arpenter les rues de Novigrad ou d'escalader les monts de Skellige, quels frissons quand le soleil se lève et que le vent fait délicatement bouger les arbres. C'est un jeu qui fait de son monde une fin en soi, presque un personnage et pas seulement un terrain de jeu.

Après le jeu a quelques petits défauts : la précision des mouvements, le ramage dans les menus ou entre les cinématiques par exemple, quelques petites fonctionnalités qui auraient pu rendre la vie plus faciles et qui manquent. Mais bon tout ça rentre dans le domaine de l'accessoire, du chipotage, d'autant plus quand on sait que le studio n'est pas un "gros" studio, que leur budget n'est pas celui que peut avoir la concurrence.

Du coup là je viens de le finir et j'ai un gros coup de déprime, je me demande si je trouverai un jour aussi bien dans le RPG fantasy.

Red Dead Redemption II
8.4
2.

Red Dead Redemption II (2018)

Sortie : 26 octobre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

Yayap a mis 10/10.

Annotation :

Près d'un an après avoir posé la manette, je suis toujours aussi convaincu que RDRII est l'une des expériences vidéoludiques les plus fantastiques qu'il m'ait été donné de vivre.

Rockstar a livré la nouvelle référence de l'open-world contemporain : un monde ouvert vaste, riche en détail, vivant et rempli d'évènements, d'anecdotes, de lieux à découvrir, de petites quêtes insolites qui lui donnent une vraie consistance... Rarement aurais-je autant été pris par un monde de jeu vidéo, n'aurais-je autant ressenti l'envie d'en explorer les recoins, de partir en expédition ou de me laisser emporter par le destin d'un personnage croisé au bord d'un chemin. A ce niveau, le studio a créé une nouvelle référence qui ne sera sans doute pas égalée avant plusieurs années.

L'autre gros point fort du jeu, c'est son écriture. Si la trame principale est longue et peut paraître répétitive, elle fonctionne justement de cet effet de répétition donnant l'impression que le gang s'enfonce un peu plus dans la merde à chaque étape de son funeste voyage. Le jeu ne fonctionnerait pas si bien si tous les personnages n'étaient pas mémorables, au point de former une véritable famille de substitution avec laquelle on prend plaisir à interagir entre les missions. Sadie, Charles, Hosea et bien entendu Dutch, autant de caractères qui auront marqué mon parcours. Aucun ne m'aura cependant laissé une aussi belle impression qu'Arthur Morgan. Loin d'être un simple perso-feuille blanche pour le joueur, Morgan marque tant par son charisme que par sa mélancolie, ses peurs, ses attachements et ses tristesses qui rendent son destin tout simplement déchirant. Rarement aurais-je ressenti autant d'attachement pour un perso de JV une fois la manette posée.

Face à cela, je pardonne les défauts maintes fois relevés (le game design un peu daté, la répétition de la structure des missions, le tout-réalisme parfois incohérent...) tellement l'expérience offerte par le jeu aura été marquante et absolue.

Halo: The Master Chief Collection
8.1
3.

Halo: The Master Chief Collection (2014)

Sortie : 11 novembre 2014. FPS

Compilation sur Xbox One, PC, Xbox Series X/S

Yayap a mis 10/10.

Annotation :

La compilation ultime, le rêve de tout fan de Halo. Les quatre premier Halo impliquant le Master Chief, incluant Halo 1 et 2 (les meilleurs) dans leur version Anniversary, un multi ultra complet (mais hélas souvent victime de problèmes de connexion)... Indispensable.

Life is Strange
7.6
4.

Life is Strange (2015)

Sortie : 20 octobre 2015. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Linux, Mac, iPhone, iPad

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mon initiation au principe du jeu épisodique "à la Telltale". Life is Strange a pour lui son univers teen/hipster formidablement bien rendu, rempli de détails visuels, narratifs et habillé par une bande-son de grande qualité, dont certains titres m'évoquent encore avec un sentiment de réconfort les moments passés sur le jeu...

Mais surtout, ce jeu m'a baffé mes petits sentiments. Ça commence assez simplement, on démarre avec une protagoniste à laquelle on ne peut que s'attacher derrière ses petites inflections de jeune awkward. La narration développe subtilement une galerie de personnages secondaires relativement complexes, qui auront tous leurs moments de brillance et qui finiront par (presque) tous remporter mon adhésion.

Le coeur du jeu reste bien entendu la relation Max/Chloe, sans doute l'une des plus belles retranscriptions d'une amitié/amour adolescente que j'ai pu voir. Leur alchimie est palpable à l'écran, leur passé est complexe, leur avenir déchirant... Je n'ai jamais autant soutenu un couple, autant voulu qu'elles deviennent tout l'un pour l'autre, et ça le jeu le sait et le prévoit et en joue de manière cruelle (Dontnod je vous aime et vous hais pour ce que vous m'avez fait faire :'( )

Et le jeu procure plusieurs uppercuts émotionnels au fur et à mesure des épisodes jusqu'à une fin qui a ses défauts mais qui m'aura hanté et mis en PLS comme peu de jeux y sont parvenus jusqu'alors.

Ça a les défauts de ce genre de production : oui le gameplay n'est pas foufou (même si le retour dans le temps offre de chouettes possibilités et permet de varier la dynamique souvent très linéaire de ce type de dialogues), oui les choix accumulés en cours de partie finissent par ne plus avoir d'importance. Mais le jeu a réussi pour moi son pari, celui de nous emmener dans un voyage émotionnel duquel on revient difficilement...

Ori and the Will of the Wisps
8.1
5.

Ori and the Will of the Wisps (2020)

Sortie : 11 mars 2020. Plateforme, Aventure

Jeu sur PC, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J’avais peur que cette suite n’arrive pas à égaler le premier Ori, petite claque à sa sortie, mais elle y arrive et fait même légèrement mieux à mon sens.

Pourtant le premier segment du jeu ne m’a pas forcément convaincu plus que ça. On traverse des environnements toujours magnifiques mais très similaires aux premiers, on met du temps à retrouver toutes les possibilités qui rendaient le déplacement si jouissif, et la narration est efficace mais pas non plus renversante. Puis, le jeu atteint sa vitesse de croisière, multiplie les nouveautés et offre, particulièrement dans sa seconde moitié, son lot de passages mémorables et de lieux à l’ambiance bien spécifique, qui contredisent l’impression de déjà vu.

Le monde d’Ori semble à la fois plus vaste que dans le premier et plus vivant, grâce notamment à l’arrivée de nombreux PNJ qui donnent un peu de consistance à l’univers et de poids à ses enjeux (plus facile de se dire qu’on va sauver la forêt quand on connaît ses habitants hein). J’ai apprécié quelques quêtes secondaires qui donnent de la consistance à l’univers tout en se permettant une vraie amertume mélancolique.

L’intrigue ne révolutionne rien mais s’offre suffisamment de résonance émotionnelle que pour impliquer le spectateur. Et j’adore la fin, qui contrairement à celle du premier ose prendre des risques pour offrir quelque chose de vraiment marquant, tout en étant symboliquement assez belle.

Niveau gameplay, on reprend les bases du premier mais en ajoutant pas mal de nouveautés (ça parle beaucoup de Hollow Knight que je n’ai pas fait donc je ne peux pas comparer), globalement c’est plus orienté sur les combats qui sont bien plus funs qu’auparavant, avec notamment quelques affrontement contre des boss bien corsés. J’ai apprécié les ajouts dans le moveset d’Ori, l’inconvénient étant que la palette de mouvement est parfois confusante tant chaque bouton de la manette semble désormais utilisé à des fins spécifiques. Rien d’insurmontable cependant, le jeu m’a d’ailleurs paru un peu plus facile que le premier, moins de passages à recommencer 50 fois.

Bref le jeu a su dépasser mes craintes et mes attentes pour offrir au premier Ori la suite qu’il méritait. Une vraie belle aventure !

Ori and the Blind Forest
8
6.

Ori and the Blind Forest (2015)

Sortie : 11 mars 2015. Aventure, Plateforme

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ori fut une petite claque à sa sortie. L'exemple-type d'un jeu qui dans un premier temps t'agrippe dès ses premiers instants grâce à sa narration et sa direction artistique, mais te fait rester grâce à son gameplay très riche. On a un plateformer/metroidvania à la maniabilité fluide, instinctive, jamais frustrante et avec un beau sens de la progression. Inutile que je vante les qualités du "bash", ce mouvement qui permet de se propulser grâce à un ennemi ou un projectile, une belle idée toute simple qui offre plein de possibilités et permet même de repenser le concept même d'ennemi ou d'obstacle...

Inutile de dire que le jeu est visuellement splendide, peut-être mon préféré toute catégorie confondue de ce point de vue ? Non seulement les arrière-plans sont léchés avec un splendide trait peint, et offrent une belle variété dans les ambiances (tout en restant dans cette poésie forestière bucolique du plus bel effet) mais le jeu fait un habile usage de la notion de profondeur de champ pour mieux nous faire ressentir notre taille ridicule face au gigantisme de cette forêt. La musique de Gareth Coker, certes peu subtile dans le registre "POESIE DANS TA FACE" remplit admirablement son office.

Et l'histoire sait rester belle et simple tout en gardant une véritable force évocatrice. Plus que le dénouement ou le destin du personnage principal, je retiens avant tout sa méchante, menaçante à bien des égards et dont le destin m'aura pourtant fait couler des larmes...

Celeste
8.2
7.

Celeste (2018)

Sortie : 25 janvier 2018. Plateforme, Action

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne suis pas particulièrement client des jeux difficiles, pourtant Celeste m'a séduit et emporté. Le jeu envisage l'échec comme un moyen d'apprendre et de progresser et la mort n'est pas vue comme une punition mais bien comme une étape indispensable du parcours du joueur.

Une conception du jeu vidéo parfaitement en phase avec le scénario du jeu : les doutes du joueurs face à cette tâche souvent ardues sont les mêmes que ceux de Madeline, jeune héroïne en proie à des insécurités et pour qui l'ascension de la montagne devient un vrai voyage initiatique. Le jeu aborde de manière très simple des tas de thématiques comme le dépassement de soi, la dépression mais aussi l'idée qu'il faut s'accepter dans son entièreté, en ce compris sa part d'ombre. C'est rare un jeu de plateforme avec une si belle histoire, des personnages si attachants, et une telle empathie avec son personnage principal.

Très simple, le gameplay de Celeste n'en reste pas moins rudement efficace. Les mouvements de base du jeu (le dash, le saut et l'escalade) sont combinés à des mécaniques spécifiques à chaque chapitre du jeu, offrant une expérience variée et jamais lassante, grâce à une impressionnante minutie dans le level design.

Mais c'est aussi sa patte artistique qui fait tout le charme de Celeste ! Entre son pixel art minimaliste mais chatoyant, la variété des ambiances proposées par les différents niveaux, le chara-design souvent adorable des personnages du jeu mais SURTOUT la musique ! Le travail de Lena Raine est juste incroyable, un mélange mélodies terriblement entêtantes qui collent magnifiquement à chacun des niveaux et dont chaque composition se construit comme une progression et une montée en intensité calquée sur l'évolution des niveaux.

Une petite claque, l'un des rares jeux dont la difficulté ne m'a pas rebuté mais m'a au contraire poussé à réessayer encore et encore, au-delà de mes limites !

https://www.youtube.com/watch?v=0etenwnI1wo&index=8&list=PLe1jcCJWvkWiWLp9h3ge0e5v7n6kxEfOG :'(

The Walking Dead : Saison 1
8.1
8.

The Walking Dead : Saison 1 (2012)

The Walking Dead: Season 1

Sortie : 21 novembre 2012 (France). Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, PS Vita, Android, iPad, iPhone, Nintendo Switch

Yayap a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voilà que je fais enfin cette fameuse saison 1 de TWD, mon premier jeu Telltale. Autant dire que l'expérience ne m'aura pas laissé indemne, le studio a trouvé sur quelles cordes jouer pour emmener le joueur dans un vrai voyage émotionnel souvent impitoyable. L'univers est merveilleusement prenant et mine de rien idéal dans le cadre d'un jeu à choix, puisque chacune de nos décisions peut avoir des conséquences à court et long terme sur notre survie et qu'on est souvent dans l'urgence pour effectuer des choix parfois cruciaux.

Le jeu sait créer de vrais personnages intéressants, nuancés et avec lesquels nos relations sont dynamiques. On s'attache rapidement à eux, d'autant plus qu'on doit compter sur eux dans un monde impitoyable où la survie devient le maître-mot, et se séparer de quelques uns d'entre eux en est d'autant plus déchirant, surtout que le studio maîtrise à merveille les codes du drame et sait créer des scènes poignantes qui marquent au fer rouge. Le coeur reste la relation entre Lee et la petite Clementine, et on se met à peser chaque choix en fonction des conséquences qu'il aura sur la gamine et la manière dont elle nous voit.

Construit en épisodes, le jeu atteint un premier pic avec l'épisode 2, remarquable dans sa construction, son lent basculement vers l'horreur et son propos implacable sur l'humanité en contexte de crise, puis un second avec l'épisode 3, plus classique dans sa construction et centré sur notre groupe de personnage, mais offrant peut-être les passages les plus marquants émotionnellement. Le 4e épisode accuse quelques passages à vide malgré un segment final haletant, et le 5e est plus une grosse conclusion qu'autre chose mais sa seconde moitié et son ultime scène m'ont marqué l'esprit au fer rouge.

Outre un côté donc un peu inégal dans le déroulement du jeu, je peux également lui reprocher un gameplay pas vraiment passionnant (le côté point'n'click passe assez mal sur console) et des passages "à énigme" dont le seul but semble être de rallonger la durée de vie. Le style graphique me plait bien mais il faut un peu de temps pour s'habituer aux animations rigides.

Mais ça reste une expérience très forte, à la hauteur de ce que j'en attendais.

Brothers: A Tale of Two Sons
7.4
9.

Brothers: A Tale of Two Sons (2013)

Sortie : 7 août 2013. Aventure, Réflexion, Plateforme

Jeu sur Xbox 360, PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un jeu modeste mais très inventif dans son choix de mécaniques : je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà joué à un jeu qui nous demande de jouer deux personnages simultanément. Forcément on met un peu de temps à s’y habituer mais le principe est bien utilisé tout au long de la (courte) durée du jeu, ça reste simple mais c’est suffisamment bien décliné que pour éviter tout sentiment de répétition.

Surtout, ce choix de gameplay est mis au service de la narration, une réalité que je n’ai pleinement appréhendée qu’au cours de l’épilogue, durant lequel le jeu détourne les mécaniques préalablement établies pour décupler sa portée symbolique et émotionnelle. En soi, l’histoire est très simple mais fonctionne car elle a la portée universelle d’un conte, le jeu reste dans son parti pris minimaliste et évite tout superflu, permettant à l’émotion et à la poésie de faire leur oeuvre quand c’est nécessaire.

J’adore également la direction artistique et l’univers du jeu. On est dans un cadre merveilleux, là aussi dont la simplicité et l’absence de spécificités dans le background renvoient au conte, mais l’univers prend peu à peu une teinte mélancolique et amère à mesure que notre voyage se poursuit et qu’on traverse des décors figés à la puissance évocative sans pareille. Le jeu utilise d’ailleurs habilement les échelles pour insister sur le fait que les deux frères sont perdus dans un monde dont les proportions les dépassent.

Une fort belle aventure, intelligemment conçue, prenante et émouvante.

Titanfall 2
7.4
10.

Titanfall 2 (2016)

Sortie : 28 octobre 2016. FPS, Action

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

[Mon avis ne concerne le solo, je n’ai pas encore réussi à jouer au multi (je ne sais pas s’il y a des problèmes de connection ou si le jeu est juste désert)]

Très bonne surprise pour un jeu qui ne m’intéressait pas des masses à la base. Le gameplay orienté arcade est vraiment fun, la prise en main est instinctive et dynamique. Je suis positivement surpris par le level design qui regorge vraiment de bonnes idées et sait renouveler l'expérience tout au long du jeu, tout en mettant à profit les spécificités du gameplay - à savoir les déplacements à base de course sur les murs et les passages en Titans. La mise en scène est ultra-efficace sans jamais donner l'impression que le joueur n'a aucune prise sur l'action.

Après, la trame n'est pas d'une grande audace mais a le mérite de ne pas prétendre être plus que ce qu'elle est : c'est du blockbuster pur et dur, les objectifs sont clairs et on ne s'encombre jamais de cinématiques interminables. Je rajouterais même que le jeu en fait suffisamment pour qu'on s'attache à BT et crée une relation joueur/titan pas forcément incroyable mais suffisamment bien dosée que pour porter la narration et offrir quelques beaux moments.

Mon seul vrai reproche : c'est trop court, même s'il n'y a rien de bien surprenant pour un FPS moderne orienté multi. Disons que ça m'aurait fait mal au cul si je l'avais payé prix plein, là je n'aurais juste pas dit non à une ou deux heures en plus, mais au moins on évite les longueurs.

Ça me fait un peu mal au cul de le dire, mais dans le genre c'est quand même meilleur que Halo 5...

Dragon Age: Inquisition
7
11.

Dragon Age: Inquisition (2014)

Sortie : 21 novembre 2014 (France). RPG, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 3, PlayStation 4

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Belle réussite de la part de BioWare, qui offre une fois de plus un grand et beau RPG rempli de moments forts et de personnages attachants avec qui on tisse de vraies relations. Je regrette quelques défauts : le méchant tout nul, la faiblesse du dernier acte après quelques moments de bravoure, des missions secondaires pas toujours passionnantes et un héritage MMO flagrant. Mais l'aventure ne manque pas de souffle épique !

Alien: Isolation
7.4
12.

Alien: Isolation (2014)

Sortie : 7 octobre 2014. Action-Aventure, Infiltration, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, Nintendo Switch, PC, Mac, Linux, iPhone, iPad, iPod

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Je ne suis pas spécialement un adepte des survival horrors, je pense que je n'ai ni la patience ni les nerfs assez solides pour ce genre. Reste qu'Alien : Isolation m'a bien secoué dans le genre.

Le jeu est une vraie lettre d'amour au film de Ridley Scott et en recrée scrupuleusement l'univers et l'ambiance. L'expérience est immersive, servie par un excellent travail sur l'éclairage et le design sonore, de quoi créer un sentiment d'angoisse qui ne fait que croître au fur et à mesure qu'on avance. Le jeu réussit à faire flipper même dans des passages où on sait qu'il ne peut rien se passer, c'est ça l'ambiance !

Difficile et frustrant, le jeu tire son épingle du jeu grâce à une série de mécaniques qui donnent vraiment l'impression de lutter pour sa survie. Je pense au système de sauvegarde, que de frustrations mais, quand on y pense, quelle bonne idée dans ce contexte. Et, bien entendu, l'Alien en lui-même est une totale réussite. Les développeurs ont réussi à créer une créature imprévisible et vicieuse, d'autant plus flippante qu'elle est, comme dans le premier film, invincible. Il y a un vrai sentiment de n'être rien du tout, de n'avoir aucun pouvoir face à ce monstre qui peut si aisément nous mettre en pièce.

Voilà donc les gros points forts qui font du jeu une expérience immanquable. Malheureusement, il souffre également de quelques lacunes. La première : il est trop long. Passé un certain cap, on dirait que les développeurs tenaient absolument à poursuivre l'aventure, on se tape donc des segments riches en moments mémorables mais avec un sacré air de déjà vu où l'on doit toujours activer les mêmes générateurs, les mêmes terminaux pour avancer en sachant bel et bien que le script prévoit que nos actions soient vaines et qu'il faudra tenter autre chose. Je pense toute simplement qu'un concept si simple dans un environnement si limité n'était pas fait pour durer si longtemps. Et la fin, expédiée, n'aide pas. Je rajouterais aussi qu'à force de privilégier la sensation, les développeurs ne parviennent pas vraiment à créer de personnages attachants et que même Amanda et sa quête pour retrouver sa mère, osef un peu.

Le tout est donc très imparfait mais m'aura malgré tout marqué pour son immersion totale dans l'univers d'Alien et les sincères moments de flippe qu'il m'aura offert.

Assassin's Creed Odyssey
7.2
13.

Assassin's Creed Odyssey (2018)

Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ubisoft continue sur la bonne lignée initiée par Origins pour accoucher de l'opus le plus complet de la saga, et sans doute mon préféré depuis le 2. L'orientation RPG s'accentue encore avec la présence de choix à faire tout au long du scénario. L'impact n'est de ce côté pas énorme, tout au plus aident-ils à orienter l'éthique de notre personnage, entre désir de vengeance et volonté de souder ce qui reste de sa famille. Etonnamment, c'est plutôt du côté quêtes secondaires que j'ai trouvé de vrais choix déchirants et aux conséquences parfois inattendues.

Globalement, l'écriture est dans le haut du panier de la saga, en parvenant à développer un semblant de coeur émotionnel autour de notre quête personnelle. Hélas, les défauts de la saga restent les mêmes : pas mal de passages clés sont trop vite expédiés, les dialogues et la mise en scène restent tristement fonctionnels, et la méta-histoire me laisse toujours aussi perplexe (on sent qu'ils ne savaient absolument plus quoi en faire passé le cycle de Desmond).

En dehors de ça, c'est sans doute l'open-world le plus riche et immense de la saga. C'est super grand, rempli d'endroits à l'identité propre et je prenais un vrai plaisir à explorer la Grèce antique. Le retour de la composante navale héritée de Black Flag permet un peu de changement dans la dynamique du jeu, même si je suis loin d'avoir passé autant de temps à bord de mon bateau qu'au cours du jeu précité. Et il y a évidemment des tas de trucs à faire même si, c'est l'un des autres gros défauts du jeu, au bout d'un moment la répétitivité finit par s'installer puisqu'on répète toujours les mêmes tâches (explorer une grotte, nettoyer un fort, assassiner machin...). Au bout des 80 heures que m'a pris le jeu (!), j'ai fini par laisser tomber le contenu secondaire.

D'ailleurs, la division de l'intrigue principale en trois branches indépendantes fait qu'on a beaucoup de contenu a priori secondaire et déconnecté de la trame principale qui se révèle indispensable pour accéder à toutes les fins. D'un côté, ça renforce cette impression de contenu gargantuesque, mais de l'autre le jeu nécessite forcément un investissement en temps énorme, plus que n'importe quel autre jeu de la saga.

Malgré ces réserves qui empêchent le jeu de côtoyer les meilleurs open-worlds de la génération, on a malgré tout un très bon jeu qui toise les sommets de la saga. En espérant qu'Ubi continue à apprendre de ses erreurs et ne retombent pas dans les mêmes travers.

The Walking Dead: The Telltale Series - The Final Season
8
14.

The Walking Dead: The Telltale Series - The Final Season (2018)

Sortie : 14 août 2018 (France). Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, iPad, iPhone, Android, Mac

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On a failli ne jamais l'avoir dans son entièreté, mais l'ultime volet des aventures de Clem est bel et bien là !

Visiblement conscients des errements de la saison 3, les gars de TellTale on corrigé le tir et se sont appliqués à retrouver l'essence du premier volet. En optant pour un rythme plus lent, avec davantage de temps morts, le jeu offre davantage à ses personnages et ses décors le temps de respirer. On est donc plus naturellement investi émotionnellement et j'ai pu m'attacher à la plupart des nouveaux personnages et à la petite communauté qu'ils formaient.

Le noeud du jeu reste bien sûr Clem, que j'ai retrouvée avec plaisir en tant que personnage jouable et sa relation avec AJ. C'est probablement le plus gros héritage de la saison 1 puisqu'on est à nouveau amené à devoir protéger et élever un personnage enfant, en étant conscient que nos actions et choix auront un impact direct sur sa vision du monde. Et c'est sans doute ce qui manquait à la saga depuis son premier volet, là où dans la saison 2 j'avais tendance à agir avant tout par égoïsme.

Thématiquement, c'est également le volet le plus riche puisqu'il aborde les thématiques de l'enfance perdue (avec un groupe de persos plus jeunes que jamais) mais aussi la nécessité ou non de tuer les zombies, inédite jusqu'alors.

Je note également de jolis efforts visuels, le jeu n'a jamais été aussi beau tout en ayant un rendu plus "comics" que jamais, et de gameplay puisqu'on a enfin un peu de variété dans les phases de jeu et pas que de l'enchaînement de QTE.

Alors, on pourrait malgré tout faire quelques reproches à cette saison. Son manque d'ampleur déjà, puisqu'on est confiné à un seul lieu pendant toute la saison et qu'on perd donc le côté road trip et la variété des situations qu'il induit. D'un autre côté, j'ai trouvé ça cohérent avec la thématique d'enfin trouver un foyer, et je préfère cette configuration à celle de la saison 3. De plus, on échappe pas à quelques incohérences et passages grossiers. Enfin, dommage que les choix n'aient finalement aucun impact sur le dénouement final, même si j'ai trouvé la fin vraiment belle et entièrement méritée.

C'est donc pour moi le meilleur jeu depuis la première saison, et une conclusion assez parfaite à la fois à la saga et aux aventures de TellTale.

Assassin's Creed Origins
7.3
15.

Assassin's Creed Origins (2017)

Sortie : 27 octobre 2017. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le semi-échec de Syndicate a poussé Ubi à repenser sa formule en profondeur. Le studio s'est octroyé une année supplémentaire pour peaufiner son produit, et en a fait le premier AC à ne pas sortir un an après son prédécesseur.

L'inspiration majeure du studio, c'est évidemment The Witcher 3 et les nouvelles normes établies par CD Projekt Red pour le genre du RPG open-world. On a donc droit à un vrai jeu de rôle, avec système de levelling étendu et découpage en quêtes principales/secondaires, au lieu des "activités" des précédents jeux. Le moindre assassinat ou mission de nettoyage a donc désormais un vrai contexte, ce qui aide à s'impliquer davantage. Il manque toutefois un vrai talent à Ubi dans l'écriture et la mise en scène pour qu'il y ait une vraie implication dans ces quêtes secondaires, dommage.

Mais Origins, c'est surtout l'Egypte antique en tant que monde ouvert immense, immersif et varié à explorer, fourmillant de détails et de choses à faire tout en étant un appel à la contemplation. A ce niveau, c'est sans doute le volet le plus abouti de la saga, tant on a l'impression d'évoluer dans un vrai pays avec ses villes, ses villages de pêcheurs, ses déserts, sa faune... Pour l'occasion, le système de parkour est plus libre et permissif, se reprochant de l'escalade d'un Zelda BOTW.

Je note aussi le meilleur système de combat de la saga, inspiré lui aussi de TW3 mais aussi des jeux de From Software. Il faut désormais gérer l'espace, la puissance de ses coups et ses esquives plutôt que de simplement attendre que les ennemis attaquent un par un, ce qui rend les affrontements nettement plus dynamiques et jouissifs.

Dommage qu'Ubi n'ait pas évité l'un de ses plus gros problèmes : l'écriture boiteuse de ses jeux. La trame aurait pu être passionnante mais est survolée et sous-exploite ou simplifie les grands évènements historiques qu'elle couvre (principalement l'histoire de Cléopâtre et César, je trouve le traitement du célèbre dictateur romain très limite). Le couple principal manque d'alchimie, les méchants sont peu développés et l'origin story de la confrérie semble grossièrement rattachée à la fin. Reste un Bayek pas complètement antipathique et une backstory relativement émouvante même si vue mille fois.

On a malgré tout l'un des jeux les plus réussis de la saga et le meilleur depuis longtemps, comme quoi la remise en question d'Ubi a été payante.

Rise of the Tomb Raider
7
16.

Rise of the Tomb Raider (2015)

Sortie : 13 novembre 2015. Action-Aventure

Jeu sur Xbox 360, Xbox One, PC, PlayStation 4, Mac, Linux, Streaming

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Forcément moins surprenant que le précédent jeu, ROTTR n'en demeure pas moins une belle réussite grâce à un gameplay et une mise en scène toujours plus affinés, une plus grande liberté de mouvements et un milieu himalayen extrêmement bien rendu. Même si la trame est assez classique, je lui reconnais qu'elle sait être captivante avec surtout des méchants plutôt bien développés et nuancés par rapport aux normes du genre. Et Lara, plus combattive, est toujours aussi attachante !

The Walking Dead : Saison 2
7.6
17.

The Walking Dead : Saison 2 (2013)

The Walking Dead: Season Two

Sortie : 26 août 2014 (France). Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Mac, PS Vita, iPad, iPhone, Android, Nintendo Switch

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Une saison 2 hélas en dessous de la première. On a pourtant le choix pertinent et logique d'incarner Clementine, livrée à elle-même et forcée de grandir bien plus vite que ne le devrait une fille de son âge, et de pouvoir définir, à l'aide de nos choix, quel genre de survivante elle deviendra. L'attachement à la fillette reste bien réel et cohérent thématiquement avec tout ce que la première saison offrait. De même que Telltale reste doué pour raconter une histoire forte, riche en pics émotionnels et en dilemmes déchirants, mais aussi pour construire des personnage marquants, qui aideront notre jeune héroïne à se construire dans un sens ou l'autre.

J'ai cependant quelques réserves. Déjà, si certains personnages sont des réussites intégrales, d'autres ont un potentiel avorté et semblent voués à mourir uniquement pour le choc, là où on s'attendait à ce qu'ils jouent un rôle déterminant dans le développement narratif et thématique. Le jeu introduit trop d'intervenants et en sacrifie certains parfois sauvagement. De même que certains choix en apparence cruciaux n'ont finalement que peu d'importance dans le schéma global et servent surtout à orienter moralement le parcours de Clem'.

Bref, d'une manière générale, la narration est moins maîtrisée et semble moins orientée vers un but unique, là où celle de la première saison gardait comme fil rouge le développement de la relation Lee/Clementine et convergeait vers une conclusion unique, terriblement marquante. A l'inverse, ici on a le choix de comment notre histoire se termine au risque d'un manque de cohérence globale dans la narration, et d'une inégalité dans l'exécution des différentes fins (je regrette pas mal celle que j'ai choisie, bien qu'elle m'ait paru la plus logique manette en main).

Ah oui, et les séquences de QTE et d'affrontements contre les zombies deviennent vraiment récurrentes et pas vraiment passionnantes.

Dommage pour une saison qui m'aura avant tout bien marqué pour son impact émotionnel, le destin de certains personnages et l'attachement à son héroïne.

BioShock Infinite
7.5
18.

BioShock Infinite (2013)

Sortie : 26 mars 2013. FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, Xbox 360, Mac, Linux, Nintendo Switch

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

J’ai du mal à noter cet épisode. En tous points, Infinite est une oeuvre fascinante et ambitieuse, mais dont les défauts me paraissent indéniables.

Le choix de changer de cadre fait énormément de bien à la licence. On avait fait le tour de Rapture et Bioshock 2 apparaissait déjà comme une grosse redite. Ici, la ville de Columbia et ses environnements aériens permet de renouveler le plaisir de découverte du premier opus tout en en changeant drastiquement l’atmosphère, moins claustrophobe et plus resplendissante. En accord avec ce choix de cadre, le jeu perd son côté survival/horror pour s’orienter vers du FPS pur, nettement plus nerveux. Le gameplay fait pour le coup un gros coup en avant et rend son côté shooter plus nerveux, instinctif et précis. La combinaison des pouvoirs, des combats aériens et des interventions d’Elizabeth apporte une vraie richesse aux phases de shoot. Cela se fait au prix de l’exploration, plus réduite et moins nécessaire puisque la partie RPG a été mise en retrait et qu’on ne peut plus stocker les items de survie. Dans Infinite, on ne lutte plus pour sa survie mais on avance tel un héros de guerre, et ça fait sans doute partie du propos.

En ce qui concerne la narration, le jeu développe de formidables idées. Le fait d’axer le coeur du jeu autour de la relation avec Elizabeth et de la nécessité de sauver cette dernière. On s’attache à la jeune fille et à sa personnalité enthousiaste, son côté très naïf en mode princesse Disney et en même temps l’évolution du personnage a quelque chose de vraiment poignant. Le lien est d’autant plus renforcé qu’elle joue un rôle dans le gameplay sans jamais être un poids.

Je regrette par contre la sous-exploitation de Columbia en tant que lieu. Rapture devenait un vrai personnage, dont on découvrait progressivement la chute tout en s’imprégnant de son ambiance. Ici, entre un bakcground plus maigre et un rythme plus effréné, on n’a jamais le temps de pleinement s’y immerger. Je regrette également que le côté mindfuck prenne le pas dans la seconde moitié du jeu, avec ces délires d’univers parallèles qui compliquent un peu artificiellement l’écriture. Il m’a fallu arrêter d’essayer de comprendre le pourquoi du comment pour arriver à être touché par la fin, très belle et assez tragique derrière son emballage alambiqué.

Le jeu n’a donc pas la pureté du premier opus. Bioshock Infinite est un “chef-d’oeuvre raté”, un peu trop étouffé par ses ambitions et effets de style mais malgré tout fascinant, j

Battlefield 1
7.1
19.

Battlefield 1 (2016)

Sortie : 21 octobre 2016 (France). FPS, Action

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 8/10.

Star Wars Jedi: Fallen Order
6.9
20.

Star Wars Jedi: Fallen Order (2019)

Sortie : 15 novembre 2019. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Ca fait du bien de retrouver Star Wars dans un vrai jeu solo ! Jedi Fallen Order ne réinvente clairement pas la roue mais semble plutôt conçu pour être le nouvel étendard du versant gaming de l’univers de Lucas, tout en faisant oublier le tiède souvenir des Battlefront.

Bon le contexte n’est pas vraiment neuf et fait clairement penser aux Pouvoir de la Force (entre autres), mais contrairement à ces derniers, JFO ne fait pas de la bête fan fiction mais choisit plutôt de s’intégrer harmonieusement à l’univers. Il y a une vraie progression narrative avec en toile de fond la notion d’échec et la nécessité de se relever pour avancer, rien de très neuf mais ça fait plaisir de voir du SW avec de vraies intentions thématiques. D’autant plus que les persos fonctionnent assez bien et ont une belle dynamique, en plus d’avoir leurs drames personnels à conjurer. On reconnaît la touche Respawn dans la relation entre Cal et son droïde qui évoque le duo humain/mecha de Titanfall 2. Ajoutons à cela un fan service bien dosé sans être trop envahissant.

Pour le gameplay, Respawn s’est servi dans les tendances actuelles de l’action/aventure, notamment Uncharted/Tomb Raider et bien évidemment les Souls-like. Si je ne valide pas tous les choix (notamment les checkpoints qui font ressusciter les ennemis), les inspirations se justifient encore une fois par les choix contextuels du jeu. Tant l’accent sur l’exploration d’environnements isolés que le niveau d'exigence des combats renforcent le sentiment de solitude et d’impuissance liés au fait d’être seul face à l’Empire. Alors non tout n’est pas exécuté à la perfection, mais on sent l’envie de bien faire de Respawn et le gameplay reste assez fun et bien plus profond que ce que peut offrir un BF2.

Bref le jeu reste perfectible mais semble indiquer la voie à suivre pour adapter Star Wars en 2019 sans se foutre de la gueule des fans. J’espère qu’EA restera sur cette ligne directrice.

Assassin's Creed: Unity
6.1
21.

Assassin's Creed: Unity (2014)

Sortie : 13 novembre 2014 (France). Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Yayap a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Les limites de la saga sont de plus en plus voyantes. Derrière un monde ouvert assez réussi et plaisant à explorer, derrière une masse déraisonnable d'activités secondaires à accomplir, le jeu est assez vide, les quelques nouveautés du gameplay ne suffisent pas à masquer le manque de renouvellement en profondeur dont la série a bien besoin. Et l'écriture est... mouarf.

Gears of War 4
6.5
22.

Gears of War 4 (2016)

Sortie : 11 octobre 2016. Action

Jeu sur Xbox One, PC

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

GeOW revient sans grande prise de risque : la recette n'a pas franchement évolué depuis le troisième opus en terme de gameplay, d'univers, de level design ou d'ennemis. A quoi bon changer quand tout va bien après tout ?

La campagne reste ultra-solide, du gros blockbuster rempli d'explosions et de gore toujours aussi jouissif, avec une mise en scène plus maîtrisée que jamais, et une jouabilité qui a fait ses preuves. Peu de temps morts et quelques passages sacrément intenses avec des ennemis qui foutent de beaux coups de pression. On n'atteint pas les sommets du 2 et son gigantisme mais le tout me semble assez bien géré et prometteur pour la suite. Je note également que c'est peut-être le plus beau jeu de la Xbox One pour l'instant, en termes techniques en tout cas.

Côté écriture, le jeu fait le choix de délaisser (en apparence) ses personnages fétiches pour mettre sur le devant de la scène de petits nouveaux, JD Fenix (fils de Marcus) en tête. On délaisse les grosses machines à muscle génératrices de punchlines pour des persos un peu plus crédibles mais aussi plus fades, espérons que les suites permettrons au jeune Fenix de s'affirmer face à la figure paternelle emblématique. La réussite reste probablement le personnage de Kait, équilibré et attachant. Sinon, la trame reste minimaliste et efficace, on effleure le potentiel d'un univers post-guerre totalitaire mais sans trop s'y attarder, et on mise avant tout sur l'enchainement de péripéties spectaculaires avec une pointe de drame.

Un retour plus que convaincant, en espérant que les promesses faites ici se concrétisent dans les suites.

Batman: Arkham Knight
7.6
23.

Batman: Arkham Knight (2015)

Sortie : 23 juin 2015 (France). Action-Aventure, Beat'em up, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Réalisation irréprochable, univers prenant, direction artistique au poil, mise en scène vraiment inspirée (notamment dans tous les passages explorant la "psyché" de Batman)... Mais l'ensemble m'a bien moins parlé que pour les précédents, j'ai trouvé la trame relativement fade, la fameuse révélation assez attendue... Et le gameplay a de sérieux problèmes, entre l'abondance de gadgets qui finissent par tuer la simplicité et l'instinctivité du maniement, et l'overdose des phases en batmobile, vite redondantes...

Dommage de finir la trilogie sur une note si faible, même s'il y a de grosses qualités.

Mass Effect: Andromeda
6.1
24.

Mass Effect: Andromeda (2017)

Sortie : 23 mars 2017. Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

C'est compliqué de parler d'Andromeda. Comme de nombreux fans avant moi, j'ai attendu le jeu avec une impatience palpable pour finalement ressentir une grande déception une fois le jeu en main. Oui, MEA est fondamentalement imparfait. Le jeu porte les marques d'un développement chaotique et n'est clairement pas sorti fini. Les fameuses animations faciales (heureusement partiellement corrigées depuis), le manque de soin dans la mise en scène et certains dialogues et doublages, le concept de semi-open world à la Dragon Age Inquisition qui ne marche pas vraiment, l'intrigue principale faiblarde qui ne fait que recycler les poncifs de la trilogie avec de nouveaux aliens...

Pourtant, j'ai malgré tout pris un vrai plaisir à faire le jeu, une fois que j'ai accepté qu'il ne se hisserait pas au niveau de la sacro-saint trilogie. Déjà, je ne trouve pas les personnages aussi mal écrit que ce que beaucoup prétendent. Ils n'ont peut-être pas la prestance de Garrus, Liara ou Wrex mais j'ai pris du plaisir à tisser des liens avec eux, le jeu bosse d'ailleurs plutôt bien les interactions et la vie d'équipage. Ensuite, les combats poutrent bien, on est dans quelque chose de nettement plus dynamique qu'avant et ça change des mécaniques de TPS vues mille fois. Enfin, si l'intrigue liée au Kerts ne m'a pas passionné, j'ai malgré tout trouvé toute la dimension "pionnier/trouver un nouveau foyer" très bien foutue, le jeu est habité par un vent d'optimisme et de désir d'aller de l'avant, donnant un vrai sens à nos actions pour coloniser cette nouvelle galaxie.

Bref, le jeu n'est pas vraiment une réussite mais m'a beaucoup séduit par certains aspects et je ne peux que regretter qu'EA et BioWare aient refusé de lui donner sa chance pour l'avenir, tant la perspective d'une suite gommant les défauts de son ainé me réjouissait.

Worms Battlegrounds
6.3
25.

Worms Battlegrounds (2014)

Sortie : 30 mai 2014. Stratégie tour par tour, Jeu de tir

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Notation après pas mal de parties libres, sans vraiment toucher aux modes solo...

Un Worms bien sympa, dans la lignée de Revolutions. J'apprécie la patte graphique, quelques nouveautés aguicheuses, et globalement la recette marche toujours aussi bien. Après je peste contre l'absence inexplicable de quelques features (ne pas pouvoir créer d'équipe IA ? Non mais allô) et globalement ça manque un peu de vent de fraîcheur. Mais ça reste du Worms !

La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor
6.7
26.

La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor (2014)

Middle-Earth: Shadow of Mordor

Sortie : 3 octobre 2014. Action-Aventure

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Enfin un jeu tiré de l'univers de Tolkien digne d'intérêt ! Piochant ça et là chez la concurrence (Assassin's Creed, les Batman de Rocksteady...), Shadow of Mordor bénéficie d'un gameplay léché et assez jouissif, et surtout du système Nemesis dont je m'étonne qu'il n'ait pas encore fait des émules. Bon le monde ouvert manque de charme et d'ambiance, c'est plus un bac à sable qu'on parcourt en défouraillant de l'orc. Le scénario est relativement classique, cependant le personnage principal et sa relation avec l'elfe spectral fonctionnent suffisamment bien. J'ai hâte de faire la suite qui apparemment pousse le concept plus loin !

BioShock 2
7.4
27.

BioShock 2 (2010)

Sortie : 9 février 2010. FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Mac

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Après avoir refait et adoré le premier Bioshock, je me penche enfin sur sa suite. Je suis hélas loin de trouver ce Bioshock 2 au niveau de son prédécesseur. Pour moi, la principale erreur du jeu est de revenir à Rapture. L’énorme intérêt du premier jeu restait le plaisir de la découverte, s’immerger dans cette cité sous-marine, s’émerveiller à chaque quartier découvert, décrypter l’histoire de sa chute à travers les journaux audios et des éléments de level design. Sans l’effet de surprise et avec une atmosphère quasi-identique, la fraîcheur en prend un coup et Bioshock 2 ne parvient jamais à se détacher de son aîné.

Le gameplay est un peu meilleur, plus dynamique au niveau des combats notamment grâce à la possibilité de manier plasmides et armes simultanément. Mais le fait d’incarner un Big Daddy se ressent finalement assez peu au niveau du gameplay, on est loin de l’image qu’on se fait de ces créatures iconiques en jouant au premier jeu. L’idée était sans doute de ne pas dénaturer le principe du jeu en en faisant un FPS bourrin avec un perso OP, mais du coup le choix d’incarner le Protecteur peine à se justifier.

Et la narration dans l’ensemble m’a paru assez classique. J’ai apprécié que plus de choix aient une vraie importance (avec notamment un dilemme moral assez crucial auquel je ne m’attendais pas) et j’ai apprécié qu’on ne se batte plus pour soi-même mais bien pour sauver sa petite soeur. Après la relation aurait pu prendre une place encore plus prépondérante, un truc à la Last of Us qui aurait rendu d’autant plus déchirants le dénouement et la conclusion. Au lieu de ça, j’ai traversé le jeu sans jamais vraiment m’impliquer émotionnellement. A ce niveau, le premier jeu marchait mieux : seule notre survie et notre soif d’exploration comptaient, les intentions du joueur faisaient pleinement corps avec celles du personnage et le fameux twist n’en était que plus impactant.

Ça reste un chouette jeu avec pas mal de passages mémorables, mais il m’a vraiment laissé sur ma faim.

Watch Dogs 2
6.4
28.

Watch Dogs 2 (2016)

Sortie : 15 novembre 2016. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Avec Watch Dogs 2, Ubi a semble-t-il appris de ses erreurs et délaisse le ton ultra-sérieux du premier, qui tenait plus du kikoodark que de la dystopie pertinente, soyons honnêtes. On a donc un jeu plus léger, coloré et volontiers déconnant. Un terrain que les développeurs maîtrisent visiblement mieux, même si la satire de la société technophile et hipster est très attendue et ne va pas forcément très loin non plus : on a les hackers en version branchée des Assassins contre des méchantes corporations corrompues en forme de parodie de Google ou Facebook et ça s’arrête là.

L’atout reste le groupe de personnages principaux, non seulement plus intéressants qu’il n’y paraît au premier abord (en particulier Josh et Wrench) mais surtout qui développent une vraie dynamique de groupe et un esprit de camaraderie indéniable, qui aide à s’attacher à la petite bande de hackers. Marcus est un protagoniste efficace, pas vraiment développé mais bien plus agréable qu’Aiden Pearce.

Malgré ces améliorations, le jeu reste limité et semble opérer en dessous de son plein potentiel. Le hacking est plus complet qu’auparavant et offre des possibilités intéressantes, indispensables pour les phases d’infiltration même tant s’en tirer en mode bourrin est ardu, mais le jeu propose systématiquement les mêmes situations (s’infiltrer sur une aire remplie d’ennemis, hacker un truc, se barrer) et ne varie que peu les plaisirs. On peut regretter par exemple que nos confrères hackers ne soient pas mis à contribution avant la dernière mission du jeu. Dommage également que la maniabilité soit souvent très rigide et que les fusillades soient si approximatives, les développeurs ayant clairement mis l’accent sur l’infiltration (mais sans booster l’IA pour autant).

En résulte donc un jeu meilleur que le premier, bien agréable quoi que trop long pour ce qu’il propose, et surtout auquel il manque un vrai travail de perfectionnement pour espérer accéder à un autre statut.

Halo 5: Guardians
6.7
29.

Halo 5: Guardians (2015)

Sortie : 27 octobre 2015. FPS, Action

Jeu sur Xbox One, Xbox Series X/S

Yayap a mis 7/10 et a écrit une critique.

Far Cry 4
6.6
30.

Far Cry 4 (2014)

Sortie : 18 novembre 2014. Action-Aventure, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Je m'y attendais : Far Cry 4 c'est le 3 dans un autre endroit. Zéro nouveautés, zéro prises de risque. Après ça reste vraiment fun, le parti pris du monde ouvert marche même si, dans la tradition Ubi, il y a trop de choses à faire et surtout, pas vraiment intéressantes. L'histoire est anecdotique. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir sur l'ensemble.

Yayap

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