Les meilleurs romans historiques selon Kliban

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Lu deux fois, deux fois en une traite, à m'en charcuter les journées de sommeil. Je le relirais volontiers.

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Roman historique et roman de la créolité. Roman-monde dans la lignée du Tout-monde Glissant. Un choc. Je devrais lui associer pratiquement tous les Chamoiseau.

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Thèse d'histoire dont on fit roman. Etonnant, rocambolesque, romanesque aventure pleine de trahison, de pertes et d'ego scientifiques, dans une XVIIIè siècle qui prenait en maître la mesure de la la finitude terrestre.

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Picaresque, érudit, encyclopédique et labyrinthique. Que dire du plus ?

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Peut-être moins aimé que d'autres, mais encore une belle introduction à cette époque de grands voyages d'avant la Renaissance, où l'on croyait aux sciapodes et où les reliques se ramassait à la pelle - tu vois, je n'ai pas oublié.

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Une évocation de l'ancien Saint-Pierre, dans l'inventivité d'un français créolisé, drivé parti dans les mornes. Là encore, toute l'oeuvre de Confiant s'associe à celui-ci, même al récente, nonobstant les position politique de leur auteur.

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Le choc d'une littérature dépeignant des amours masculines à une époque où je ne savais rien de ce courant alors souterrain de la culture - je n'en ai retenu que cela, et l'éblouissement du style. C'est triste, peut-être, mais cela marqua mes jours.

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Je ne suis pas certain, toujours d'avoir bien compris ce livre, non plus que cet alchimiste à l'esprit trop moderne et éclairé pour son titre. Il me faudrait le relire, sorti des normes en lesquelles j'enfermais on adolescence tardive.

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Pas certain que ce récit initiatique, pétri de la culture des déserts du IVè siècle, puisse être classé parmi les récits historiques - mais on fera comme. C'est beau et aride comme une hagiographie, et tendre comme une biographie ; et tout imprégné d'histoire ancienne.

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Encore un roman antillais - s'en étonnera-t-on, au vu du poids de l'histoire. Celui-ci, comme Texaco, est une histoire de femmes, celle, terrible de la déveine, compagne acharnée qui pourtant ne parvient pas à désoucher la vie non plus qu'elle ne met nuit en soleil.

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M'avait fasciné que Flaubert pût se laisser aller à un orientalisme aussi éhonté - oh, la scène du serpent ! - que méticuleusement documenté. Mais je retrouvais dans ses voyages et dans le Saint-Antoine, cette veine de son imagination - le tout baigné dans ce style lourd de sphinx érudit et ironique qui, je trouve, le caractérise.