Les meilleures nouvelles de la littérature selon JohnDoeDoeDoe

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Avec "Le musée noir" Mandiargues donne des nouvelles puissantes comme de lentes liqueurs, tantôt raffinées, tantôt brutales, toujours servies par une langue impeccable et sensuelle, attachée aux richesses du monde des sens autant que celui de l'esprit.

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Sûrement incomparable et reçu de manière tronqué par un occidental qui ne saisit pas l'inspiration érudite, chinoise et traditionnelle japonaise, autant que la transformation majesteuse qu'il en fait (sans compter les nouvelles très contemporaines et sombre de la fin de sa vie) Akutagawa reste pour moi le nouvelliste le plus hors d'atteinte, intemporel, parfait.

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Œuvre magique qui nous transporte dans "l'enfer vert" de la forêt amazonienne : scène de déluge en forêt, contes pour enfant, récits bigarrés, qui forment ce fabuleux recueil.

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Une vie au-delà de l'anecdote et donnée dans la puissance d'évocation qu'on pour nous leur existence. Voilà l'érudit Marcel Schwob qui dresse amoureusement son panthéon de savants, de fous, de poètes et de philosophes, de femmes et de pirates. Une merveille.

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Peu connue, au profit de son œuvre dramaturgique, Ghelderode trouve ici les ressources du bizarre et du fantastique pour évoquer des contes.

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Très méconnue, l’œuvre de "l'éminence grise des lettres françaises" a une pureté classique, un verbe si clair, et des récits qui charment d'un je-ne-sais-quoi d'absurde.

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Je trouve que Dick a une véritable inventivité dans ces nouvelles et toujours le même souci du social, de l'humour et du monde-comme-simulation dans ces nouvelles qui pour moi peuvent côtoyer Borges et les autres (la littérature comme métaphysique fantastique).

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Alors oui, Borges, bien sûr, mais j'avais voulu mettre en avant ce recueil plutôt que "Fictions".

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J'aime peu Sartre. Le personnage m'a longtemps exaspéré. Pourtant sûrement que de toute sa littérature (sauf les "chemins de la liberté" que je n'ai pas eu le courage de lire... de même que la "Critique de la raison dialectique") c'est l'opus que je préfère. Du "mur" à l'enfance d'un chef, en passant par "la chambre" Sartre prouve (comme dans la Nausée) qu'il est un véritable artiste.

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Cortazar a cette bizarrerie qui ne verse pas vraiment dans le fantastique qui rend ces histoires fascinantes.