Les meilleurs albums de Paul McCartney selon Incarnat

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"Ram" est un album foisonnant, joyeux et parfois étrange, où Paul McCartney explore une liberté nouvelle après les tensions des Beatles. Derrière l’apparente légèreté se cache une richesse mélodique et une inventivité pop qui frôlent parfois le génie, notamment sur “Uncle Albert/Admiral Halsey” ou “The Back Seat of My Car”. Souvent sous-estimé à sa sortie, "Ram" est aujourd’hui reconnu comme l’un des sommets de sa carrière solo — pastoral, excentrique, et profondément personnel.

Titres à écouter en priorité : Too Many People, Dear Boy et Uncle Albert/Admiral Halsey.

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"Tug of War" marque le retour en grâce de Paul McCartney, porté par la production léchée de George Martin et une sensibilité retrouvée après la mort de John Lennon. L’album oscille entre introspection (“Here Today”), pop élégante (“Take It Away”), et collaborations marquantes, comme le duo tendu avec Stevie Wonder sur “Ebony and Ivory”. C’est un disque à la fois ambitieux et mélancolique, qui montre McCartney en artiste mûr, réconciliant légèreté mélodique et gravité humaine.

Titres à écouter en priorité : Tug of War, Take It Away, Ballroom Dancing et Wanderlust.

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"Flaming Pie" est un retour lumineux et inspiré, enregistré dans l’élan nostalgique du projet "Anthology" des Beatles. McCartney y retrouve une écriture claire, mélodique et émotive, entre ballades touchantes (“Calico Skies”) et pop ciselée (“The World Tonight”). Sans chercher l’innovation à tout prix, il livre un album sincère, chaleureux et élégant, qui célèbre à la fois l’héritage et la vitalité retrouvée.

Titres à écouter en priorité : The Song We Were Singing, Calico Skies, Little Willow et Great Day.

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"McCartney" est un album domestique, brut et intimiste, né au cœur de la rupture des Beatles. Enregistré en solitaire, il alterne morceaux inachevés, éclats de douceur (“Maybe I’m Amazed”) et esquisses lo-fi, comme autant de fragments d’un artiste en repli. Ce disque dépouillé, parfois bancal, possède un charme artisanal unique, celui d’un génie pop qui, même dans le retrait, laisse filtrer la lumière.

Titres à écouter en priorité : That Would Be Something, Every Night, Teddy Boy et Maybe I’m Amazed.

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"New" est un album résolument moderne, où Paul McCartney s’entoure de jeunes producteurs (Mark Ronson, Paul Epworth, Giles Martin…) pour rafraîchir son son sans renier son identité. Le disque alterne pop brillante (“New”, “Queenie Eye”) et morceaux plus introspectifs, portés par une énergie intacte et une curiosité toujours vivace. Sans être révolutionnaire, "New" prouve que McCartney, à plus de 70 ans, reste un songwriter alerte, inventif et étonnamment contemporain.

Titres à écouter en priorité : Save Us, Queenie Eye, New et I Can Bet.

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"McCartney II" est un ovni synthétique, bricolé en solitaire, où Paul McCartney s’amuse à explorer les machines, les boucles et les bizarreries sonores. Loin de la pop classique, l’album oscille entre minimalisme glacé (“Frozen Jap”), étrangeté électronique (“Temporary Secretary”) et beauté naïve (“Waterfalls”). Déroutant à sa sortie, il est aujourd’hui salué comme une œuvre audacieuse et précurseur, révélant un McCartney expérimental et aventureux.

Titres à écouter en priorité : Coming Up, On the Way et Summer's Day Song.

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"Memory Almost Full" est un album introspectif et baroque, où McCartney regarde en arrière avec lucidité, tendresse et parfois une certaine mélancolie. Porté par une production dense et ambitieuse, le disque alterne entre énergie pop (“Ever Present Past”) et méditations sur le temps qui passe (“The End of the End”). Sans être toujours homogène, l’album touche par sa sincérité et sa vitalité, comme un autoportrait musical à la fois fragile et flamboyant.

Titres à écouter en priorité : Dance Tonight, Ever Present Past, Gratitude et That Was Me.

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"Chaos and Creation in the Backyard" est l’un des albums les plus introspectifs et raffinés de McCartney, porté par la production sobre et exigeante de Nigel Godrich. Paul y joue presque tous les instruments, livrant des compositions délicates et mélancoliques comme “Jenny Wren” ou “Riding to Vanity Fair”. C’est un disque d’une grande maturité, épuré, où l’émotion affleure à chaque note — sans doute son œuvre la plus poignante depuis "Ram".

Titres à écouter en priorité : Fine Line, Jenny Wren, Certain Softness et Riding to Vanity Fair.

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"McCartney III" prolonge l’esprit artisanal et solitaire de ses prédécesseurs, avec une liberté créative née du confinement. Entre boucles brutes (“Long Tailed Winter Bird”), pop inventive (“Find My Way”) et ballades dépouillées (“The Kiss of Venus”), l’album oscille entre expérimentation et simplicité. Moins poli mais terriblement vivant, il montre un McCartney toujours curieux, capable à près de 80 ans de créer avec fraîcheur et audace.

Titres à écouter en priorité : Find My Way, Lavatory Lil et Winter Bird/When Winter Comes.

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"Driving Rain" est un album spontané et parfois inégal, né dans un moment de transition personnelle, entre deuil et nouvel amour. McCartney y privilégie les prises rapides, capturant une énergie brute (“Lonely Road”, “About You”) mais parfois au détriment de la finition. Sincère et touchant dans ses intentions, l’album manque de cohésion, mais révèle un McCartney vulnérable, prêt à se réinventer sans filet.

Titres à écouter en priorité : Lonely Road, From a Lover to a Friend et Freedom.