Les meilleurs films de 2017 selon Marvellous

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Les Oubliés est un film bouleversant. Basé sur une histoire choquante de jeunes garçons allemands devant déminer les terres danoises après la seconde guerre mondiale, le film est d'une grandeur stupéfiante. Tout d'abord, la mise en scène est terne, sombre, triste... toute comme sa photographie. On n'est pas là pour se fendre la poire, ici le sujet est très triste et il ne serait pas surprenant que vous versiez une petite larme. L'absence presque totale de musique (même si elle est très bonne quand il y en a) joue totalement pour rendre l'atmosphère étouffante. Les acteurs sont vraiment excellents, rarement vu ça chez des jeunes acteurs, ils sont stupéfiants, vraiment. Le métrage a une force brute incroyable, il dégage une émotion très vive.
Clairement un film à revoir.
L'année 2017 commence très bien.
Par pitié, allez le voir en salles quand il sortira, je ferais de même.

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C'est à se demander si le plus beau film de 2017 ne vient pas d'un documentaire de la BBC. Magistral, poétique, enchanteur, fantastique, épique, grandiloquent, sublime, intense, incroyable... Tant de mots dithyrambiques qui viennent à l'esprit pendant le visionnage de ce qui s'apparente être l'un des meilleurs documentaires que j'ai vu de ma vie. La richesse des images, la beauté des plans et l'originalité des thèmes étudiés, ainsi qu'une finesse dans le montage et dans le passage de séquences différentes, une musique d'Hans Zimmer qui pour une fois ne force pas le film mais le soutient, et surtout une voix off qui est tapie et qui sait se faire discrète tout en nous apprenant beaucoup de choses (sérieux! des sauterelles qui balayent 500km² en dévastant tout sur leur passage et en mangeant 40 000 tonnes de végétaux par jour! incroyable séquence)... tout est parfaitement réussi, filmé, et l'on est surpris de paniquer en même temps que des animaux, forcément pourchassés par d'autres pour servir la chaîne alimentaire. ça fait du bien de voir un tel documentaire, parce que ça montre à quel point la vie est belle, fantastique, et nous transpose presque dans un autre monde, un monde où les animaux sont rois et où le fantastique et le réalisme se mêlent.

Un coup de coeur comme j'en adore.

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Quand on me demande qu'est-ce qui caractérise le cinéma coréen, la première chose que je réponds c'est que c'est un cinéma qui mélange les genres au sein de mêmes films. Et bien il y a juste à voir "A Taxi Driver" pour comprendre de quoi je parle.

Les premières 40 minutes sont purement et simplement humoristiques. Et ça marche admirablement bien, parce que l'acteur Song Kang-ho fait des merveilles. Les jeux de faciès sont superbes, les dialogues et les situations font mouches, et la réalisation a un rythme humoristique à la Edgar Wright. Mais on se demande quand même si on ne s'est pas trompés de marchandise en voyant le début du film, sachant qu'il doit quand même traiter d'un cas très sérieux et très dramatique de la Corée du Sud.

Et finalement, dès que les premiers enjeux apparaissent, le film bascule dans le drame, et c'est là où ça devient le plus intéressant. En fait, c'est plus qu'intéressant, c'est brillant. Parce que la mise en scène est complètement incroyable, il y a une esthétique parfaite (notamment dans les scènes d'affrontements), mais aussi parce que le ton employé est le bon.

Et tout le propos du film passe en particulier par l'humanisation des personnages. Une humanisation radicale et intéressante, tout ça grâce à la relation exquise entre l'allemand et le chauffeur de taxi, et parce qu'il y a une vraie évolution de leurs personnalités et c'est touchant de les voir réagir aussi justement face aux atrocités commises. Song Kang-ho s'affirme comme un acteur incroyable, passant du personnage ultra comique à un anti héros bouleversant.

A l'instar de Detroit, A Taxi Driver parle d'un sujet chaud et virulent mais ne tombe pas dans le cliché ou dans l'anecdotique. Ils utilisent tous les deux leurs personnages pour faire avancer l'intrigue et pour voir l'humanisation, thème principal dans des oeuvres de ce genre. A Taxi Driver n'est pas académique, il a un style propre, il est unique en soit. Et c'est réellement plaisant. Hélas, le film tombe dans l'ultra héroïsme dans sa fin et c'est un peu dommage : le film perd de son réalisme et de sa crédibilité. De même, la toute fin n'était pas forcément utile. Mais qu'importe, tout le reste du film est presque parfait. La mise en scène est franchement excellente, les jeux de lumière sont dingues et l'esthétique globale fonctionne à merveille. Je ne peux qu'être élogieux en parlant du métrage parce qu'il est trop difficile de ne pas l'être.

Voir un film coréen au cinéma, ça envoie. Et en plus quand

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Du kiffe à l'état pur, de l'action à couper le souffle et des chorégraphies juste incroyables, Iko Uwais et Julie Estelle. Non, je ne parle pas de la saga The Raid, mais de Headshot, métrage qui surfe sur le succès de The Raid mais qui n'en perd pas une once de son génie. Exit la mise en scène de Garth Evans et place à une toute autre réalisation, mais le duo de metteurs en scène s'en sortent diaboliquement bien, jusqu'à délivrer des scènes d'une perfection rare, côtoyant aussi bien le gore que l'esthétique. Décidément, les asiatiques sont réellement forts pour les films d'action, entre le cinéma coréen qui en est rempli et le cinéma indonésien... Headshot est une immense surprise, car il était facile de penser qu'il n'allait être qu'une pâle copie des films d'Evans et qu'il n'allait rien proposer de plus (et le fait de reprendre deux des acteurs de The Raid pouvait faire peur). Mais non, Headshot a sa propre histoire, ses propres méchants ultra bad ass, ses propres combats parfaits, violents et esthétisés, son anti-héros magistralement interprété,... Si on peut reprocher au film de tomber dans une paresse relative (succession de combats, jusqu'au boss final), il n'en reste pas moins une mise en scène impressionnante qui met à mal tous les pathétiques combats de la série Iron Fist. Headshot est une surprise qui vient d'Indonésie, une surprise qui fait plaisir, entre tension continue, bastons jouissives (mais très très gores) et bande originale angoissante. A la croisée de la saga John Wick et The Raid, Headshot envoie un violent coup de testostérone à tous les films d'action. Un gros coup de coeur et un possible 9.

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Deux ans après "Inside Men", "The King" paraît être une sorte de suite : encore une histoire de procureurs, de corruption, de gangs, d'ascension et de descente aux enfers. Bah ils ont raison de continuer de faire ce genre de films les coréens, parce que c'est excellent. ça copie ouvertement le style de Martin Scorsese (voix off, image figée, la scène d'ouverture, tout le schéma du film) mais ça le copie bien, à la différence d'un War Dogs. Parce que ça utilise tous les codes du genre sans tomber dans ses travers, ça se rapproche évidemment d'un Loup de Wall Street sans pour autant le plagier, et si ça marche si bien c'est parce que ça reflète justement ce qui se passe actuellement en Corée (personne n'a entendu que la présidente a été destitué ?), et parce que les films coréens sont très forts dans les films de gangsters et de corruption. Ici, on retrouve tous les ingrédients d'un bon film, et c'est divertissant à souhait, en plus d'être porté par un trio d'acteurs très bons. Grosse surprise, grosse claque, gros film.

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J'aime beaucoup Ang Lee, j'aime beaucoup les films qui traitent de l'impact de la guerre sur les soldats, et j'aime beaucoup les films historiques qui n'en rajoutent pas des caisses : Du coup, j'ai été ravi d'être un jour dans la vie de Billy Lynn! Un métrage certes classique mais bien mis en scène, touchant et sincère dans son propos, parfois larmoyant notamment avec une fin très juste et réussie mais aussi grâce à des acteurs très bons (surtout Joe Alwyn). Une belle surprise et un film que je recommande vivement.

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John Wick 2 surpasse son prédécesseur mais n'arrive pas encore à égaler la force d'un The Raid. Car en film d'action pur et dur, il n'y a rien de mieux que les deux films de Garth Evans. Pourtant, John Wick 2 démarre sur les chapeaux de roues avec une introduction magnifique et qui marque directement l'ambiance du film, tout en assurant aux spectateurs que, oui, John Wick n'est pas prêt de partir à la retraire et qu'il en a encore sous le capot, le bougre. Et ça fait un bien fou de voir un métrage d'action aussi bien foutu dans sa mise en scène, avec des chorégraphies toutes plus excellentes les unes que les autres (Scott Buck, prends en de la graine). Keanu Reeves s'en donne à coeur joie (tout en gardant son visage inexpressif, ne vous inquiétez pas) en tuant une bonne centaine de gus dans un film totalement survitaminé, explosif et efficace. Cerise sur le gâteau, cette suite prépare le terrain pour un troisième opus, qui, s'il arrive à égaler ne serait-ce que le premier opus, risque fort de faire entrer la saga "John Wick" dans mes sagas favoris. Métrage imparfait et axé sur l'action, John Wick 2 casse la baraque et propose un déluge d'action continuel, tout en donnant une place considérable à la mise en scène, juste impressionnante. Le paradigme du film d'action jouissif.

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Mon Dieu! Un film français récent qui est superbe! Je n'y crois toujours pas, mais c'est bien vrai : "Patients" est très bon. Peut être même plus que très bon. Et ça fait vraiment du bien de pouvoir dire du bien d'un film francophone.

Un de mes proches parents a, il y a peu, vécu la même chose que le protagoniste. Autant dire que j'ai été encore plus touché, car ça m'a rappelé beaucoup de choses. C'est, du coup, en partie, un coup de coeur personnel.

Mais même en délaissant l'intimité que j'ai vis à vis de l'histoire, il n'empêche que le film reste très bon. De la réalisation efficace et délicate aux acteurs tous touchants et bons, en passant par une alternance entre tragique et comédie, "Patients" est une réussite, et bénéficie en plus d'une très bonne bande originale.

Une belle découverte pour un beau film.

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Mince alors, j'ai aimé "Wonder". C'était pourtant pas gagné. Faut dire que moi et les histoires familiales dramatiques, on s'aime pas trop. Encore moins quand il s'agit d'aller aux Oscars, parce que j'ai toujours peur que le la seule vocation du film était d'y aller. Et là, en 1h50, j'ai compris, appris qu'il fallait que j'arrête d'avoir des préjugés idiots sur les films. Parce que bon Dieu ce que c'était super.

D'abord en tant que feel good movie, je crois qu'il n'y a pas grand chose de mieux. ça m'a fait relativiser sur tout, ça m'a donné vraiment envie d'être plus souvent avec mes proches, et Dieu seul sait que c'est rare ce genre de films (l'année dernière, 2016, on avait eu Demolition). Wonder c'est une pépite, et ouais "Faites le plein de bonheur courez voir Wonder" est en plus d'une superbe accroche une réelle accroche. On sort de la salle heureux. Heureux d'avoir vu un film sensationnel et accrocheur.

Pourtant, le film est pas si joyeux que ça lui. A part le génial Owen Wilson qui détend l'atmosphère tendue dans toutes ses scènes, la plupart des situations sont clairement dramatiques. Sauf que même si elles m'ont arraché pas mal de larmes, elles n'existent pas que pour ça. C'est pas du tout larmoyant ni académique, ça évolue et ça a une vraie raison d'être.

J'ai pleuré. Et pas qu'une fois. Le pire, c'est que même des scènes quelconques ou des dialogues quelconques me donnaient envie de chialer. Et ça aussi, c'est rare. Mais oui, "Wonder" touche énormément. Et ça fait du bien. ça le fait toujours de manière subtil, à travers un jeu d'acteurs fabuleux et des situations réalistes et sincères. Et les plus doux et insignifiants gestes sont toujours ceux qui fonctionnent le mieux, et le film en a un sacré paquet : (le "merci" à sa mère est d'une sincérité et d'une naïveté ultra touchante). "Wonder" est une petite merveille. Il est simplement merveilleux. C'est une véritable pépite. Tous ces titres accrocheurs sur l'affiche sont vrais. Pour une fois que ça l'est.

Bref, "Wonder" m'a fait du bien, et je l'en remercie fortement. J'espère maintenant du fond du coeur qu'il ira bien aux Oscars, et même si j'ai déjà des favoris dans toutes les catégories, je prie pour qu'il ait ce qu'il mérite. Un bon feel good movie, ça n'a pas de prix. Encore plus quand on a un si bon casting et un si bon scénario alternant les points de vue.

Un régal.

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La suite de Planète Animale est excellente mais elle ne surpasse pas son aînée. Le problème à des séquences toutes belles mais jamais transcendantes comme il y en avait avec les iguanes ou les sauterelles dans le précédent documentaire. En plus de cela, j'ai toujours eu un peu de mal à voir des animaux se faire tuer, surtout quand ils sont trop mignons comme des écureuils. Mais c'est quand même très réussi, la voix off est prenante, la musique de Hans Zimmer est belle et il reste des séquences qui sont quand même très chouettes. Cette suite se penche sur les moyens de survivre des animaux.

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Malgré des défauts évidents, Atomic Blonde est cependant plutôt jouissif. Le film se plaît à essayer d'être intelligent, mais finalement je trouve ça étrangement réussi. Si tout le film avait été comme le plan séquence de malade vers les 3/4 du film, ça aurait été la perfection, mais même malgré ça, Atomic Blonde reste un bon film avec une très bonne bande originale. Dommage que les cinq dernières minutes soient d'une nullité absolue, remettant en question tout ce qu'on vient de voir pour brouiller le spectateur et essayer d'être malin en mettant deux twists successifs... Il n'y en avait pas besoin, et c'est par conséquent complètement absurde et dommage. Atomic Blonde est une oeuvre plutôt "pop", on reconnaît quand même largement la patte du réalisateur (photographie, chorégraphies, style de personnages) mais ça s'éloigne quand même de John Wick. C'est un film sympathique et divertissant, perfectible mais qui reste largement efficace.

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En allant au cinéma voir le nouveau James Gray, je m'attendais déjà à mettre une excellente note et à dire à tout le monde ô combien le nouveau Gray est génial. Bizarrement, sans trop savoir pourquoi, j'ai actuellement un sentiment d'inachevé. Gray sait filmer, il l'a déjà prouvé donc du côté de la réalisation et de la photographie il n'y a rien à dire hormis que c'est magnifique et que les images sont presque toutes parfaites au point de vraiment époustoufler. Mais l'histoire ne prend pas autant que ses autres films, et même si se concentrer sur les personnages et sur Fawcett et non sur l'aventure est une idée extraordinaire (vu que Gray est un des réalisateurs les plus intimistes, c'est même normal) mais le film prend parfois trop son temps et empêche d'être vraiment remarquable jusqu'au bout. On aimerait être aussi pris et obnubilé par la quête de cette cité perdue, mais on a du mal à l'être. Un métrage qui mérite un second visionnage et qui reste plus qu'honorable, d'autant qu'il dispose de scènes très fortes (la scène de chasse du début) et d'un exercice d'approfondissement des personnages exemplaire.

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Grave se place facilement dans mes coups de coeur de 2017. Bien qu'imparfait, le film horrifique de Julia Ducournau arrive à délivrer des sensations comme rarement (le dernier remonte à The Strangers, claque coréenne de l'année dernière). Difficile de croire que la claque vient cette fois ci de la France, pays qui se conforte tant, en ce moment, dans la facilité des comédies. Pourtant, Grave est bien là et il est clair qu'il arrive à marquer, grâce à une mise en scène (non sans clichés certes) diaboliquement efficace, et à une esthétique raffinée et réussie. Ajoutons à cela une actrice qui incarne à la fois l'innocence et la dangerosité, et il est facile d'obtenir un métrage unique (ou qui peut le prétendre), déconcertant et passionnant. Grave n'est guère surprenant, et il est facile de mettre toutes les pièces dans l'ordre dès les dix premières minutes (où il est d'ailleurs facile de deviner le twist final). Pourtant, il arrive à tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin, et malgré ses défauts, il n'en reste pas moins une maîtrise exemplaire de l'horreur qui a coups sûrs étonnera beaucoup. Une réussite française bienvenue.

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Midnight Runners avait été diffusé l'an dernier au festival du film coréen. Malheureusement, je l'avais raté.

Qui dit film coréen dit réussite. D'accord, cela n'est pas toujours vrai, mais globalement, dire que le cinéma coréen est génial est un euphémisme. Si Midnight Runners avait été réalisé par des américains, à tous les coups le film aurait été nul vu le sujet. Mais avec les coréens ce n'est jamais pareil.

Le long métrage prend la tournure d'un buddy movie à la 21 Jump Street, d'un thriller contre la montre, mais aussi d'une comédie et d'une critique de la police coréenne. Le tout est très bien intégré dans un film au rythme très réussi. On note évidemment quelques défauts, notamment dans sa globalité (scénario au schéma très classique et sans rebondissements, moins de mélange de genre qu'à l'accoutume et des dialogues et des situations parfois assez naïves). Mais globalement, Midnight Runners est une belle réussite.

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Lion est bâti pour concourir aux Oscars et ça se ressent. Toute l'histoire veut prendre à témoin le spectateur sur les misères des enfants indiens. Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'apprécier le film quand même, et de le trouver touchant et même sincère. La musique y est pour beaucoup, dramatisant toujours les images, et c'est vraiment too much, mais ça n'empêche que les moments tragiques sont vraiment émouvants, notamment la fin. On est loin d'être devant le film du siècle, surtout à cause de son manichéisme, et de son académisme. Il n'empêche que j'ai apprécié le film et que je ne peux pas prétendre le contraire.