Les meilleurs films avec Fanny Ardant selon takeshi29

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Revoir cette "Femme d'à côté" a été pour moi un choc. J'en gardais un très bon souvenir, mais pas de là à le classer tout tout en haut de mon panthéon truffaldien.

Peut-être parce qu'il semble au premier abord un peu éloigné de son univers, il y a même un côté Pialat dans cette façon d'aborder les sentiment par la sécheresse et la violence, un Chabrol n'est pas non plus si loin. Et pourtant que c'est fort, que c'est déchirant, que cette ouverture et cette fermeture forment une boucle terrifiante et bouleversante. Et puis il y a Depardieu et Ardant, au sommet de leur art dans cette histoire plus d'actualité que jamais.

Peut-on mieux résumer un film qu'en ces quelques mots : « Ni avec toi, ni sans toi »

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“ Plus je vois les hommes, plus j’admire les chiens.” Madame de Sévigné (1626-1696)

Tout comme Samuel Fuller en 1982 dans "Dressé pour tuer", Jessua met en scène la férocité du molosse pour mieux démontrer l'animalité de l'homme. Celui censé se trouver tout en haut de la hiérarchie des espèces vertébrées aime chasser en meute, suivant aveuglément le "chef", le gourou qui lui a enfin désigné le responsable de ses maux : l'alter, le différent, l'inconnu.

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

« Les noirs c'est déjà pas facile à reconnaître le jour, alors la nuit... »

« - Alors parlez-moi de ces insomnies Madame.
- Eh bien c'est quand j'mendors que j'arrive pas à m'endormir. »

« - Mon mari qui est concierge à la mairie, c'est un homme.
- Oui j'men doute. »

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Non le 14 août ne sera pas que la date de sortie du Tarantino. Il y aura aussi ce "Perdrix" , formidable premier long du très surprenant Erwan Le Duc.

Un peu comme si Quentin Dupieux permettait au Paul Sanchez de Patricia Mazuy de tomber amoureux. Scénario ciselé, dialogues redoutables d'intelligence drôlatique, situations lunaires et poétiques, le tout servi par un casting merveilleux, en particulier Swann Arlaud qui révèle un potentiel comique (d)étonnant et la tornade Maud Wyler, sorte de cousine de Laetitia Dosch. Sans oublier Fanny Ardant bien entendu...

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Aussi tête à claques qu'il soit Nicolas Bedos a quand même un vrai talent de conteur, et il parvient ici à transformer l'essai de son joli "Monsieur & Madame Adelman", brassant le même cocktail de rires et de larmes, la même nostalgie, mais pas la poisseuse, pas celle qui dit « C'était mieux avant ».

"La Belle époque" est une sorte de "Truman Show" mélancolique, qui pose (de façon un peu facile parfois) la question de l’importance de la fiction dans nos vies, du poids des souvenirs, de la cruauté du temps qui passe. Et de la destinée, celle qui ressemblerait à un story-board.

« Je vous connais à peine mais vous me manquez déjà. »

NB : Cette petite chose qui pourrait bien cartonner au box-office a été projetée ce mardi en avant-première (Il sortira le 6 novembre) dans plus de 200 salles, prolongé par une discussion interactive entre les spectateurs et l'équipe du film. A la question d'une Niçoise au sujet d'une éventuelle suite à cette "Belle époque" Bedos a répondu « Non, pas depuis que j'ai vu la suite des "Petits mouchoirs". », et à voir la tête de Guillaume Canet le missile était bel et bien spontané.

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S'il y a des choses intéressantes dans ce scénario initié à l'origine par la regrettée Solveig Anspach, si Fanny Ardant (qui avait déjà joué un rôle très proche il y a à peine 10 ans dans le beaucoup plus réussi "Les Beaux jours") est comme toujours grandiose et mérite à elle seule le déplacement, Carine Tardieu fout comme trop souvent tout par terre avec ses grosses ficelles et sa mise en scène qui ne dépasse pas celle d'un téléfilm lambda.

(Cette soirée restera malgré tout gravée dans ma mémoire car rencontrer enfin "La Femme d'à côté" en chair et en os fut un moment d'émotion intense qui m'a rappelé que le mot star, aujourd'hui si galvaudé, a encore un sens. Une voix, une élégance, un humour, une intelligence, une aura surnaturelle, de ces rares personnes qui vous font vous sentir tout petits.)

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Je n'étais encore jamais totalement passé à côté d'un film d'Alain Resnais mais pour une première je l'ai fait dans les grandes largeurs. Passée l'introduction intrigante j'ai trouvé tout le reste faussement étrange, je dirais même horripilant, avec entre autres cette musique, ou plutôt ces bruits, à vous taper la tête contre les murs.

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Je suis allé voir ce film pour une seule raison, une très belle raison nommée Fanny Ardant. Mais même cette grande actrice semble ne pas vraiment croire à cette histoire attendue, où seule la caricature rivalise avec le bon sentiment. D'autant plus triste qu'on ne peut pas reprocher à Benoît Cohen une quelconque insincérité, un manque d'implication, puisqu'il adapte ici un épisode de la vie de sa propre mère.

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Paix à son âme... (cf critique)