Les meilleurs films de Martin Scorsese selon Fritz_the_Cat

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De l'avis général, l'un des Scorsese les moins appréciés. D'après votre serviteur, c'est plutôt le sommet de sa carrière, synthèse barbare, homérique et déchirante d'une carrière où la grosse pomme opère une place de choix. Puis sans exagérer, le dernier plan est l'un des plus grands moments de cinoche de ma courte vie, frissons inévitables à chaque vision.
Calmement, l'un de mes dix films préférés au monde.

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Un VRAI remake, qui comprend, digère et explose l'original (désolé, mais Infernal Affairs vieillit nettement moins bien !). Viril, violent et grisant, un idéal de polar mastoc.

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Eh ouais, deuxième ! Car bon sang, le mec a soixante-dix piges et te shoote une comédie dont l'énergie, la virtuosité ordurière et l'intensité rythmique mettent à l'amende à peu près tout le cinéma d'action actuel. Jouissif et sauvage de bout en bout, un film-défouloir d'une jeunesse harassante.

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Brutal et jubilatoire, un modèle toujours imprenable du film de gangsters, à l'interprétation hallucinante. C'est l'un des films qui valent sa réputation de maître à Martin, et c'est amplement justifié.

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Ouvertement inspiré par La Nausée de Jean-Paul Sartre, le scénariste Paul Schrader fouille la psyché d'un héros instable, entre frustration, résignation et besoin d'agir, pendant que Scorsese donne à cette odyssée intime des allures de cauchemar urbain.

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Reconnaissons-le, quelques tics de mise en scène ont pris un coup dans l'aile (loin d'être laid, le film est en revanche assez artificiel), mais rien qui n'égratigne son énergie opératique et sa vulgarité jouissivement acide. Interprétation de dingue, humour qui fonctionne à plein, violence traumatisante et rythme fou.

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Un film de jeunesse où le style de Martin explosait déjà, en même temps que le charisme du jeune loup De Niro. Crédible de bout en bout, un film de gangsters à la petite semaine où, déjà, la rue elle-même a autant d'importance que ce qui s'y passe.

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Pendant que The Artist, film français en hommage au cinoche muet US, se perdait dans un récit soporifique, Hugo Cabret, film ricain en hommage à un pionnier français du 7e art, dérive peu à peu du pur conte pour enfants vers une expérience de cinéma délicieuse, à la fois rétro et ultra moderne, bercée par un 3D merveilleuse.

Premier film familial oblige, Martin se prend un peu les pieds dans le tapis et livre un film trop long d'un bon quart d'heure, mais le plan-séquence final, la direction artistique et l'émotion de cette histoire ont un charme indéniable.

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Comme Hugo Cabret, les défauts sont évidents, les qualités le sont trois fois plus. Un colosse aux pieds d'argile dont l'ambition monstrueuse le propulse doucement mais sûrement vers les sommets du film de gangster.

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Comme James Cameron à un poste secondaire sur un autre film, c'est chez le producteur Roger Corman que Scorsese fit ses premières armes. Le petit génie de Little Italy s'en sort bien mieux que le futur papa d'Avatar, et cisèle un road movie qui sent bon le sable et la sueur, jusqu'à un final christique sacrément couillu dont un plan cite sans rougir Lettre d'une inconnue de Max Ophuls.

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L'un des chef-d'oeuvre du maître, bloc d'énergie en noir et blanc où De Niro se donne comme jamais. Prenant et virtuose, c'est encore aujourd'hui un modèle de film sportif et, Scorsese oblige, les scènes domestiques valent aussi le détour.

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Du pur fun virtuose où Scorsese s'amuse sur un pitch à la Bunuel : un type ne parvient pas à rentrer chez lui ! Une très sympathique comédie nocturne.

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Je pensais le mater en deux fois, mais c'est tellement bien fichu et intérsesant que les 3h30 s'avalent d'une traite. Ok, faut être fan du père George pour prendre son pied de façon constante, mais quand même, sacré doc !

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Un drame en costumes à la Scorsese, c'est à dire trop baroque pour son propre bien ! Mais c'est aussi ce qui fait son charme, et le casting à lui seul mérite la vision.

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Très bref mais percutant dans sa seconde moitié, un doc où Scorsese filme ses parents pour mieux leur faire évoquer leur passé. Un complément idéal à Mean Streets, Who's that knocking at my door ? et tant d'autres péloches où maman Scorsese tient un petit second rôle !

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Un Scorsese loooong mais qui va au bout de sa démarche baroque, portrait par l'excès d'un entrepreneur lui-même excessif, ivre de femmes et de cinéma, d'exploits et de renommée. Et la scène du crash est fabuleuse d'intensité. Avec le recul, un drôle de brouillon du génial Wolf of Wall Street.

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Paradoxalement, Shutter Island vieillit plus vite que les Scorsese 70's, la faute à une narration aussi ambitieuse que lourdingue une fois la surprise passée. Reste un thriller touchant et généreux à l'interprétation très solide.

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Scorsese en fait déjà des caisses quand il invoque symboliquement des figures christiques, donc fatalement, quand il aborde le sujet pour de bon, il en met une couche de plus ! C'est aussi pour ça que je l'aime, et passé 90mn longuette, il livre une dernière heure démente dans son audace.

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A revoir, sûr que la note augmentera. Le film avait fait un gros bide alors que c'est l'un des plus drôles et intelligents que j'ai vus sur la célébrité. Puis DeNiro en fan compulsif d'un personnage joué par Jerry Lewis, si ça c'est pas une magnifique idée de casting...!

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Hommage longuet mais plutôt classe à la grosse pomme et au jazz, où Marty s'amuse à livrer une vision fantasmée de sa ville fétiche. Pas de souvenirs mémorables, mais ça se respecte.

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L'alternance entre les titres sur scène et les quelques interviews fait sens, mais ces deux heures sont tout de même trop monotones. Bizarrement, Scorsese nous fait davantage ressentir la fièvre et l'énergie des Stones quand il en truffe ses films de fiction que quand il capte ses idoles en live !

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Peu de souvenirs de court sauf la maîtrise technique d'un réalisateur déjà à son aise avec les personnages hauts en couleurs.

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Peut-être le reverrai-je dans dix ou vingt ans et changerai d'avis, pour l'heure, c'est la toute première fois qu'un film de Scorsese me déplaît. Passé 45 minutes intrigantes, deux heures d'ennui mortel.