Les meilleures simulations de promenade selon seblecaribou

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Ça a été le premier du genre à m'avoir vraiment plu, après un Dear Esther que j'ai trouvé un peu trop extrême dans son game-design. Ici tout est fait pour qu'on puisse toucher à tout, fouiller, lire, avancer...et la découverte progressive d'une histoire simple et touchante est une superbe récompense. J'aime vraiment ce jeu de tout mon cœur.

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C'est très très complexe comme concept à vraiment mettre en mot, mais disons qu'il s'agit d'un mockumentary making of de jeux fait par un développeur n'ayant jamais existé. The Beginner's Guide est très riche en terme de réflexion sur la réception critique de l'art, ce qui fait un artiste, et jusqu'où on peut aller quand on design un jeu vidéo. Et c'est assez corrélé à un moment de la vie de son créateur. Je le recommande très chaudement.

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Ici, on mise tout sur un jeu entre le joueur et le narrateur de l'histoire. On a peu d'interaction, mais un ensemble de choix et de ramification qui en font un objet extrêmement ludique. C'est bourré d'humour et de choix de game-design intéressants.

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L'interaction est assez limité quand on parle du monde que l'on explore, mais le jeu propose en échange beaucoup de dialogues et une carte assez vaste à parcourir. Surtout, contrairement à la grande majorité des titres ici, l'univers loufoque du jeu laisse la possibilité aux développeurs de faire un système de déplacement rapide avec un double saut et un dash en avant qui facilite grandement l'exploration et empêche le caractère laborieux que l'on trouve parfois dans le genre (avec des titres comme Everybody's Gone To The Rapture).

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Même qualité que Gone Home sur l'interaction avec le décor. On passe son temps à bidouiller des trucs pour faire fonctionner des systèmes et résoudre des énigmes. C'est vraiment beau et c'est écrit avec beaucoup de talent. Je me permets de l'inclure ici dans la mesure où l'on peut y jouer en désactivant la menace ennemi, réduisant donc le jeu à sa dimension exploration/puzzle et narration. Très bonne histoire qui brasse d'excellent concept de SF, et un univers superbement bien réalisé.

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Le pionnier de ce genre de jeu sur le moteur RPGmaker. On se balade dans les rêves et cauchemars d'une jeune fille (femme?) sans réel but autre que l'exploration. La partie narrative est sommaire, mais l'atmosphère est très forte et les easter-eggs nombreux.

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L'art de faire beaucoup avec très peu. Littéralement un couloir en L et c'est marre. On y tourne, en entrant par une porte, sortant par une autre et on subit d'excellents moments de peur qui fonctionnent d'autant mieux que certains sont aléatoires. Si je ne le mets pas plus haut, c'est plus parce que cela reste une preuve de concept et que les interactions y sont très limitées, avec un puzzle final complètement débile (à dessein certes, mais débile quand même).

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On reprend la formule Gone Home pour la porter sur plus de lieux, et une histoire plus policière que personnelle. La force du titre est dans son absence d'indices. Le joueur est forcé de parcourir les lieux en retenant le maximum d'informations (voire en les notant à part sur un cahier), en fouillant méticuleusement les lieux, et en croisant ce qu'il sait pour progresser au mieux. Probablement le meilleur jeu d'enquête sans "mécanique" auquel j'ai pu jouer.

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Pas vraiment d'interactions; on peut tenir des objets dans ses mains mais ils ne servent à rien. Ici on est avant tout un témoin qui voyage dans le temps, ou un spectateur d'une pièce de théâtre massive où plusieurs scènes se déroulent en même temps. Pour chaque chapitre, on a une ligne de temps où l'on peut se balader dans toutes les zones ouvertes par les personnages. Et on tente de découvrir qui a commit un meurtre en suivant tel ou tel personnage. À faire en VR pour bien plus d'immersion.

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C'est presque "limite" sémantiquement d'intégrer Stories Untold à la liste des meilleures simulations de promenade, même si techniquement, on marche un peu à la fin...Stories Untold tient en réalité plus du jeu de puzzle et de l'aventure textuelle, ancêtre du point&clic, dont la simulation de promenade est un sous-genre.
Cependant, c'est un excellent jeu d'épouvante, où l'on va beaucoup interagir avec des machines et bidouiller des boutons, bref tout ce que j'adore, le tout pour révéler des histoires courtes qui rappellent presque les Twilight Zone et Ghoosebumps de ce monde.

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Encore une histoire très touchante avec, pour le coup, une vraie emphase sur la promenade, puisqu'on incarne un garde forestier qui va essentiellement faire de la randonnée toute la journée. Ça se joue pour la direction artistique superbe, notamment pour sa palette de couleurs et ses aplats en guise de texture. Et bien sûr pour suivre l'évolution entre Henry, le personnage joueur, et Delilah, sa chef avec qui il discute en permanence à la radio. C'est doux amer.

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Orienté enquête, unité de lieu, steampunk de qualité. Beaucoup de bonnes choses dans Observer, notamment la voix de Rutger Hauer. Sa faiblesse reste ses séquences d'exploration de souvenir, cliché du rêve en jeu vidéo, sans sens, sans level-design, simplement confus et se permettant en sus quelques moments "d'infiltration" on ne peut plus ennuyants et frustrants. Excellent cependant.

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Très peu d'interactions, mais pour le meilleur. Tout passe par la fluidité de mouvement, la physique du jeu, l'esthétique très léchée et la musique qui l'emporte ailleurs. Ça raconte quelque chose de simple, plus métaphorique que réellement terre à terre. C'est beau quoi. Un petit peu l'exemple du jeu zen, synesthésique par excellence.

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Les créateurs de Gone Home sur un titre de science-fiction. On enquête sur une station spatiale en perdition et vidée de ses habitants; il n'y reste plus que des holologs que l'on pourra rejouer à l'envie zone par zone pour comprendre ce qu'il s'y est passé. Il y a une vraie ressemblance avec The Invisible Hours puisqu'on est sur le concept de remplir des timelines de chaque personnage en suivant ses mouvements à un moment T. En revanche ici, on ne rejoue pas le direct de l'action, on compare le présent avec un enregistrement passé.

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À l'instar de Stories Untold, c'est un jeu où l'on interagit surtout avec des interfaces; le dosage de difficulté des puzzles et meilleur ici et la nécessité de changer de pièces et de caméra en permanence en font un titre plus en phase sémantiquement avec l'intitulé de la liste.
Le seul bémol que je lui trouverais, les bugs: j'y ai joué deux années après sa sortie et certains bugs de scripts de puzzles ont failli me ruiner ma sauvegarde et me forcer à recommencer. Au risque de vous spoiler, prenez peut-être le temps de vous renseigner dessus pour ne pas faire cette erreur.

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Le jeu qui fait pas mal avec très peu. On est vraiment cantonné à un espace réduit, celui d'une yourte paumée dans les collines d'une Mongolie cyberpunk-zen. On parle à un androïd, on explore la tente et les environs pour savoir ce qui se passe. Court, petit mais très réussi.

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Walking simulator à la troisième personne se déroulant durant la Première Guerre Mondiale, ce qui est assez rare pour déjà en faire un objet ludique intéressant. On y joue deux personnages, un canadien et un allemand pour traverser des scénettes qui se déroulent parallèlement sur différents fronts de la Grande Guerre. Le style graphique est splendide et vaut le détour à lui seul. Pour le reste, c'est bien écrit dans l'ensemble et il y a une idée de gameplay par personnage: l'un peu prendre des photos et choisir ce qu'il envoie à son amie d'enfance au Canada. L'autre choisit ce qu'il écrit à sa fille et sa femme à la maison en Allemagne.

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Troisième walking simulator par Bloober (après Layers Of Fear et Observer) et c'est un sympathique jeu d'épouvante. Grosse atmosphère, une histoire convenue, mais engageante à suivre et démêler. Il y a une petite idée de gameplay sympathique qui mériterait d'être étendue dans une suite: le caméscope permet de résoudre certains puzzles.

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Classique dans sa partie exploration d'une station spatiale, Event[0] se démarque pour ses puzzles qui demandent principalement de discuter avec une IA. On peut lui poser toute sorte de question et celle-ci réagit en analysant les mots de notre phrase. Pas toujours exécuté à la perfection, le concept (finalement assez proche d'un jeu d'aventure textuel) est quand même assez uniquement réalisé.

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Premier jeu Bloober du genre et très représentatif de leurs qualités et défauts: extrêmement linéaire mais basé sur un gimmick visuel et d'exploration: quand on se retourne le décor change. Alors pas de manière procédurale, bien de manière scriptée, ce qui en fait plus un train fantôme qu'autre chose. Mais dans le genre, l'effet est poussé loin et l'épouvante est au moins esthétiquement réussie, même si on regrette que ça soit à la fois très stéréotypé et très serré pour le joueur qui n'a pas beaucoup de marche de manœuvre.

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Sorte de jeu d'enquête très contemplatif. J'ai apprécié surtout l'atmosphère, un peu l'histoire aussi. Et le jeu est une merveille visuel dans le domaine du photoréalisme, grâce à une utilisation assez particulière de la photogramétrie. Si vous n'y jouez pas, regardez au moins à quoi ça ressemble.

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C'est Journey mais sous l'eau. Tout aussi serein, tout aussi basé sur la synesthésie. Moins impactant parce que très proche de son modèle.

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Amnesia, mais sans les mécaniques liées aux monstres et à l'huile de la lanterne. C'est sympathique, mais loin de l'excellent titre de Frictional Games qui est un peu plus armé mécaniquement pour tenir en haleine. Le jeu manque aussi un peu de souffle en terme narratif, laissant beaucoup de questions en suspens pour des raisons stylistiques qui ne paient pas vraiment.

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On contrôle un personnage par stick! Et on traverse des décors en 3D assez jolis en résolvant quelques puzzles mais principalement juste en se déplaçant...voilà. La fin est narrativement assez excellente grâce à la particularité de gameplay du jeu.

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Un walking simulator se déroulant dans une station scientifique en Antarctique où l'on se réveille à moitié amnésique et l'on découvre la station vidée de ses occupants. Classique recherche de documents et d'environnements pour découvrir le scénario très largement inspiré des Montagnes De La Folie (ou Hallucinées) de Lovecraft. Chouette ambiance pour les amateurs, mais quelques interaction un brin relous à cause d'objets cachés dans les décors pas toujours évidents à trouver.

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Un jeu RPGmaker très très bavard et 100% narratif. L'histoire est très poignante, mais par contre c'est vraiment vide sur le plan de l'exploration. Et je ne suis pas très fan du style graphique par ailleurs.

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On repeint le monde pour avancer dans le décor avec une esthétique très bichromatique. C'est chouette pour son premier tiers, mais ça s'embourbe pas mal quand le jeu change de gimmick par la suite.

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On y traverse un monde simulé, souvenirs malformés mais colorés d'une patiente atteinte de démence dont on essaye de ramener les souvenirs à la surface. Le jeu est un peu long et s'annonce laborieux dans sa seconde moitié, mais se conclut joliment narrativement et propose pas mal de puzzles liés à l'environnement pour les plus patients.

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Exploration urbaine d'un asile désaffecté en plein jour, pour y chercher de quoi débloqué la mémoire fragile de la protagoniste, enfermée là bas durant les années 1930. Les méthodes narratives sont très conventionnelles et on a peu d'impact sur le déroulé, mais le sujet est réellement intéressant et l'histoire plutôt dure s'appuie bien sur les faits historiques. Si vous avez un intérêt pour le traitement hospitalier de la maladie mentale et ses dérives, ça peut être un objet intéressant à traverser.