Les meilleurs albums de 2020 selon Mathieu Aubre

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Avec son cinquième opus en carrière, Michael Hadreas lance probablement son album le plus conventionnel à ce jour, mais frappe un coup de circuit grâce à des arrangements somptueux et des textes touchants.

À écouter : Describe, On The Floor, Nothing At All

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Avec cet album, la rappeuse montréalaise pousse encore plus en avant ses explorations horrorcore, traitant encore une fois des ses thèmes chers : la magie et sa propre transition de genre et de sexe.

À écouter : Black Magic, Spells, Redemption

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Magnifique album sur la découverte de soi et les difficultés de se livrer aux autres tel qu'on l'est vraiment. Les textes sont particulièrement forts, la musique variée et la voix de Sumney est à son meilleur.

À écouter : Cut Me, Me In 20 Years, Bless Me

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Sur ce magnifique premier album, le batteur jazz de Chicago revient sur le meurtre de son frère. survenu il y a douze ans, dans une démarche humble et touchante, à la fois musicale et documantaire.

À écouter : 1985, Elegy, The Weather Up There

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La leader de Big Thief se gâte avec un album-double, offrant des chansons folks sensibles sur le premier et visitant sa relation avec sa guitare sous un angle plus exploratoire, voire ambient, sur le second.

À écouter : Two Reverse, Anything, Mostly Chimes

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Avec une sensibilité désarmante, la chanteuse américaine, aussi membre de boygenius et Better Oblivion Community Center, offre un magnifique album sans faute aux arrangements riches et étoffés.

À écouter : Kyoto, Chinese Satellite, I Know the End

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Patrick Flegel pousse son amour du noise et de la dissonance plus loin que jamais sur cet album de son alias féminin dans le but de déranger l'auditeur au maximum sur fond de ballades 60s déglinguées.

À écouter : Plastic Raincoat, Lucifer Stand, Heavy Metal

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Douze ans après son premier album, la formation de Seattle se renouvelle bien avec des textures plus riches que jamais, des arrangements complets et ses bonnes vieilles harmonies vocales.

À écouter : Sunblind, A Long Way Past the Past, Cradling Mother Cradling Woman

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Dans une ambiance plus glam que jamais, Tumor se donne un rôle de rockstar, dans toute la décadence et la sexualité que ça implique, aux côtés de chroristes all-star comme Kelsey Lu ou Diana Gordon.

À écouter : Gospel For A New Century, Kerosene!, A Greater Love

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Sur cet opéra black métal, Hunter Hunt Hendrix et son groupe s'allie les service d'un ensemble de musique contemporaine pour livrer leur album le plus touffu, mais aussi le plus cohérent et abouti à ce jour.

À écouter : The Separation of HAAQ from HAEL, Siheymn's Lament, Apparition of the Eternal Church

https://lecanalauditif.ca/critiques/liturgy-origin-of-the-alimonies/

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10 ans après la parution de l'album original et 9 ans après la mort de Scott Heron, XL commissionne pour la seconde fois une réinvention de I'm New Here, ici avec beaucoup de sensibilité par le génial jazzman de Chicago.

À écouter : I'm New Here, New York Is Killing Me, Me and the Devil

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L'artiste intersexe américaine s'amuse avec la métatextualité de certaines oeuvres pour mettre en lumière sa propre quête identitaire sur ce magnifique album jonglant avec ambient et pop exploratoire.

À écouter : Untitled, Camille, Take the Thorn Leave the Rose

https://lecanalauditif.ca/chroniques/experimentions-novembre-2020/

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Quittant quelque peu son indie rock confortable, Katie Crutchfield se fait bien de son temps et s'aventure dans des ambiances country et americana estivales avec toute la charge émotive qu'on lui connaît.

À écouter : Fire, Lilac, St Cloud

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Poursuivant son étude musicale futuriste et globaliste, le mère du petit X AE A-XII lance un album conscient de ses imperfections et qui appelle à un renouvellement des codes de la pop traditionnelle.

À écouter : So Heavy I Fell Through The Earth, Violence, 4AEM

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Sur son premier album, Honey Harper combine habilement country, glam et électropop, vestige de son bref passage sur le label Arbutus, pour créer un produit frais et jamais encore entendu.

À écouter : In Light of Us, Vaguely Satisfied, Someone Else's Dream (feat. Austra)

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Avec des textes plus personnels que jamais, Dan Snaith aborde le thème de la rupture sur des ambiances variées, allant de la house à saveur club à des ambiances plus baggy digne des années 90.

À écouter : You & I, Never Come Back, Like I Loved You

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La formation blakc métal finlandaise s'offre un trip aussi éclaté qu'à l'habitude, mais qui nous laisse découvrir des touches d'électro plus assumées sur des trames sombre et rassembleuses.

À écouter : Tyhjyyden Sakramentti, Oikeamielisten Sali, Kuulen Ääniä Alta

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Sur un album aussi dansant qu'intelligent, Jessie Ware revisite la disco et la funk des années 70 sur fond d'imbattables basslines et de paroles amoureuses aussi clichées que pertinentes.

À écouter : Spotlight, Save a Kiss, Mirages (Don't Stop)

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La Texane Hannah Read offre ses arrangements les plus élaborés en carrière sur ce nouvel album poignant qui touche par sa belle naïveté et le sentiment d'espoir qui le traverse d'un bout à l'autre.

À écouter : Kisses, Hannah Sun, It's Infinite

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Le groupe de Détroit offre son album le plus soigné à ce jour. Sans perdre de son énergie brute, l'ajout de clarinette, de cuivre et de segments presque post-rock offre beaucoup à Ultimate Success Today.

À écouter : Day Without End, Processed By The Boys, Worm In Heaven

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Shabaka Hutchings retrouve son band du sud de l'Afrique pour un album qui rend hommage à leurs bagages musicaux plus que jamais sur fond de textes conscients, revendicateurs et révolutionnaires.

À écouter : They Who Must Die, Go My Heart Go To Heaven, We Will Work (On Redefining Manhood)

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Le musicien d'Halifax offre avec ce nouvel album un produit d'un autre monde, avec des touches de 4th World, de gamelan, de percussions magrhébines et d'ambient japonais pour un résultat kaléïdoscopique.

À écouter : tout l'album (variation sur thème de trois pièces)

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Daniel Lopatin vient offrir un beau résumé de sa carrière et des différentes itérations de son projet musical sur cet album, nous offrant quelques pépites pop et des collabs avec Arca, The Weeknd et Caroline Polachek.

À écouter : Long Road Home, I Don't Love Me Anymore, The Wheter Channel

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Avec un son simplifié et fédérateur, un peu plus près du groove de Kaputt (2011), Have We Met offre le meilleur de la musique de Dan Bejar dans une ambiance aussi personnelle que nostalgique.

À écouter : Crimson Tide, The Raven, The Man In Black's Blues

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Sur ce sombre chamber opéra, le duo Brooklynnois captive par l'étrange beauté de sa harpe noisy, de son violon post-rock et de la voix magnifiquement glaciale de Marilu Donovan

À écouter : Wave, Flesh, Mariah

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Avec un mélange de trip-hop, de coldwave, de post-club et de pop actuelle, la musicienne de Brooklyn nous offre un solide premier album aussi surprenant que chaleureux par moments.

À écouter : They Told Us It Was Hard But They Were Wrong, El Cielo No Es De Nadie, Megapunk

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Un an son album collaboratif avec Madlib, Gibbs poursuit sur sa lancée avec The Alchemist, s'offrant au passage des feats avec certains des rappeurs les plus en vue de l'année comme Conway the Machine ou Benny the Butcher.

À écouter : God Is Perfect, Something to Rap About (feat. Tyler The Creator), Babies & Fools (feat. Conway the Machine)

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La formation art-rock américaine s'imagine avec brio un futur post-apocalyptique pas si lointain où les humains doivent abandonner les villes et retourner en nature malgré les dangers que ça implique.

À écouter : Future Teenage Cave Artists, O Ye Saddle Babes, Damaged Eyes Squinting into the Beautiful Overhot Sun

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Surprenant album-concept touffu, alternant entre post-punk, synthwave, hip-hop, jazz, world et indie orchestrale. Le rendu donne une sorte d'opéra rock futuriste nerveux et post-apocalyptique bien ficelé.

À écouter : Post Truth (Birth of a Nation), The Next Fix, Tunnel Vision

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En travaillant avec le producteur Ross Robinson, le groupe post-hardcore offre probablement son album le plus solide à ce jour, avec des textes sur le deuil et la recherche de sens dans la vie de tous les jours.

À écouter : Reminders, I'll Be Your Host, Deflector