Les meilleurs films de 2013 selon Fritz_the_Cat

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Au sommet du podium parce qu'il incarne à mes yeux un idéal de liberté créative. 4h de folie, d'énergie, de détours scénaristiques ahurissants et de séquences imprévisibles. Monumental, dans tous les sens du terme.

(Sorti pour la première fois en France fin Mars 2013)

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Plus Scorsese prend de l'âge, plus son cinéma rajeunit. Absolument et strictement ENORME.

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L'exact inverse de sa promo bling bling : lent, répétitif, aérien, capable de compositions envoûtantes alors même qu'il se vautre dans la vulgarité. Suicidaire. Sexy. Autre. Hypnotique.

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Tellement riche, ambitieux et humain que même ses maladresses deviennent attachantes. Et c'est encore mieux à la deuxième vision...

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Un fetish trip déguisé en banal thriller domestique, où Park Chan-Wook dévore des yeux la gestuelle et le physique de Mia Wasikowska. Au diable les maladresses du premier script de Wentworth Miller, je suis trop réceptif au voyage pour l'évincer sous cet argument.

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Une tornade d'émotions, de pulsions et de doutes étalée sur trois heures acharnées dans leur quête du regard le plus juste, du sentiment le plus vif. Revu loin du climat politique qui l'a accompagné, c'est une merveille de récit d'apprentissage de soi.

"J'ai pour toi une infinie tendresse"

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Après trois visions en trois ans, difficile de le nier : les défauts sont peu nombreux, gros et visibles, les qualités innombrables, massives et évidentes. On pourra toujours regretter quelques punchlines de trop, tiquer sur l'amorce du 3e acte, rien à faire, Fede Alvarez tient son remake et ne le lâche pas, jusqu'à un final dantesque. Sublime bonus qui prouve l'intégrité de la chose, Evil Dead tourne le dos aux bondieuseries actuelles comme passées. Ici, pas de crucifix, de prière ou d'intervention divine, les personnages se débattent avec les moyens du bord pour appréhender et combattre le mal.

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Jodorowsky autopsie ses souvenirs d'enfance avec l'inventivité d'un jeune-homme, et offre une réflexion plurielle, charnelle et vivante sur les relations père-fils. Organique, coloré, un régal de film introspectif.

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Un film sur le cinéma en forme de déclaration d'amour inquiète à ses techniques d'illusion. Vertigineux et poignant. Le plan d'ouverture est sublime.

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L'humain au centre de questionnements que le spectateur peut affronter en même temps que les protagonistes, grâce à une mise en scène et une interprétation au cordeau. En prime, un plan final glaçant.

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Derrière une affiche passe-partout, un long-métrage dont la justesse m'a charmé sans que je m'en aperçoive. Comme quoi, la romcom intelligente et incarnée, c'est possible.

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Ou quand la violence et l'humour du cinéma de Quentin se fondent dans un contexte dont il n'oublie pas de souligner l'horreur. Quelques longueurs mais ça reste assez grandiose.

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Le film qui m'a réellement fait comprendre ce qu'est une mise en scène immersive. Il y a de grosses maladresses d'écritures, mais il en faut bien plus pour retirer sa puissance à cette petite merveille de chorégraphie technologique.

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Troisième épisode d'une saga où le public et les comédiens ont le temps de vieillir d'une décennie entre chaque opus. Une balade qui, une fois encore, dynamite peu à peu le côté carte postale de cette brillante trilogie.

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Surprenant, drôle, enlevé... Un très chouette film sur la jeunesse, bien joué et joliment filmé.

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Une comédie dont l'esprit fantasque débouche en fait sur ce qui manque cruellement au cinéma français actuel : un univers. En prime, un personnage immédiatement culte, le Docteur Placenta.