Quatre points pour l’audace et le courage de tenter un biopic sur l’insondable Amy Winehouse, insondable et immuable artiste décédée le 23 Juillet 2011. Ni Marisa Abela (Amy) ni Jack O’Connell (Blake) ne sauveront Back to black d’un biopic au point de vue opaque, sur la composition de l’album britannique le plus mythique des charts américains. Contrairement au documentaire d’Asif Kapadia, Back to Black ne reprend que très partiellement l’engagement toxique du père d’Amy, les logiques de drogues de son compagnon Blake, et la vie libertaire qu’Amy a mené jusqu’au dernier jour de ses 27 ans. Sam Taylor Johnson trouve cependant quelques bonnes idées, comme le premier concert d’Amy ou sa rencontre avec Blake, qui nous donne à suggérer sur la réalité du caractère d’Amy. Il nous reste finalement de Back to Black que les reprises des vraies musiques d’Amy, unique raison des entrées en salle, pas si mauvaises pour un biopic raté.