Sexe, violence et bizarrerie sont ici une fin en soi : camoufler la confusion et le vide du propos. J'ai eu l'impression de voir le film d'une étudiante douée, mais surtout très habile, et maligne. Un peu comme une dissertation de khâgneux qui ne dit rien (oui, j'ai lu la bio de la réalisatrice), mais qui cite beaucoup et avec une apparence d'originalité, si bien qu'on pourrait presque croire à une production personnelle, sauf que non, il n'y a rien que des cases cochées, et Cannes, comme un prof un peu naïf, enthousiaste devant tant de brillance, a crié au génie sans même savoir pourquoi.