Je vous livre ce que j'ai écrit sur ce bouquin, ça fait un mois que je l'ai vu que je l'ai récup avant le Jour-J... bon et ça me concerne un peu trop directement, c'est sensible, j'ai écrit mais j'en ai souvent eu marre d'écrire et de m'infliger un bail pareil car à côté Usul peut en parler sans l'avoir lu, Têtu a écrit dessus de la façon la plus superflu et Causette en parle pour de sorte à tirer profit vu que les articles sont sur abonnement. Je n'ai pas eu de sympathie pour les droitards qui ont mis 10/10 sans lire ou trouvant du génie dans un torchon et j'ai trouvé affligeant les gauchistes qui ont mis 1/10 car ce serait "illégal" (c'est à crever de rire quand des anarchiste te sortent ça), chose dont je me contrefous dans la mesure où c'est la censure du bouquin qui a fait parlé de lui plutôt que l'inverse, personne ne le lis dans les deux cas. Beaucoup le lisent au travers des captures d'écrans de Têtu ou d' image balancé sur twitter. De mon côté j'en ai eu aussi très très marre d'écrire un pavé sur un bouquin d'avantage car je me suis sentie déshumanisé comme jamais en le lisant, mais je vous assure que je me sens pas du tout gardienne d'une cause ou quoique ce sois. Je vous livre ce que j'ai tiré de ce bouquin, c'est un gros texte pas fini du tout et sur la fin je vous dis les choses sur lesquels je n'ai pas écrit.

La fin sera baclé car je vous assure qu'écrire avec sérieux sur un sujet qui me touche alors que des gens pas concerné adore propager leur opinion de merde et rien de plus, c'est usant et à titre personnel je me dis que j'ai mieux à faire de ma vie (si une bonne partie vous sembles inégale capter que j'ai décidé de balancer mon travail avec un CTRL+F sans me relire, flemme.).

Je serais capable de faire un texte qui remonte à chaque source et qui debunk tout, mais ça nécessiterai plus de temps d'une part et d'autre je ne me vois pas faire ça sur senscritique simplement car ce serait long et inadapté au format du site. Gardez en tête que ce que je puisse écrire à présent n'est aucunement une façon de tout dire sur le bouquin, c'est d'avantage un besoin de ma part qui est celui de livrer ce que j'en tire et ce que beaucoup ne tirent pas.

Je pourrais dire en premier lieu ce qui m'amuse à propos de celui-ci : il y a eu de nombreuses personnes qui par gauchisme ont ressentis un puissant besoin de boycott et de mettre 1/10 à ce bouquin que personne n'a lu et que très peu de gens lisent en vérité. Ils ont été nombreux ces mec cis, non binaire, meuf cis ... allié de la bonne cause à mettre 1/10 en mode hit and run alors que c'est moi qui a produis la fiche en question, qui me suis pressé de dire que je mourrais d'envie de lire et qui l'a effectivement reçu avant le jour-J, par masochisme complet, que voulez vous ... certains ont un puissant besoin de faire leur acte militant intersectionnel et moi celui de me faire du mal huhu

Plus tard quand j'ai commencé à lire effectivement j'ai souffert et je ressentais une puissante simulation de bombardement, même si il m'arrivait de rire. Je m'étais lancé à debunk avec intérêt le livre et beaucoup de patience mine de rien, mais j'ai l'impression que finalement c'est le magazine gay libérale Têtu qui s'est chargé du debunk... au moment où les TERFs pouvaient dire "personne ne nous lis", Têtu s'est permis de faire un article à haut potentiel de clique puisque c'était les premiers à l'avoir lu, premier "alliés" à avoir écrit dessus et ce que j'en vois c'est que la lecture est très mauvaise et surfacique. Le problème c'est que finalement on ne retient du livre que la fan-fic Robert, sa profonde grossièretéeuuh "Alerte gênance" et qu'au fond le problème c'est simplement d'être vu comme des objets sexuels. Suite à un tel article tout semble être dit, "affaire classé".

Personne ne semble parler d'une chose que n'importe qui s'empresse de check pour voir le sérieux d'un ouvrage à savoir, la bibliographie et les notes de bas de page. Je n'ai vu nullement part mention de cette bibliographie écrit en petit qui s'étale sur environ 50 pages. C’est super puisque ça satisfait totalement la paquerette et le Dora sexo qui peuvent se dire que l’on cache la vérité qu’elles se tuent à mettre à nus.

Avant d'aller plus loin je vais simplement vous expliquer la forme et structure du bouquin en tant que bouquin. En librairie il a une gueule de Opus Magnum, en écrivant ce texte je me suis lever et j'ai comparé en terme de géométrie il est quasiment égale en terme de volume au Capital de Marx chez les éditions sociales voir identique à la version intégrale de l'Idéologie allemande de Marx et Engels en version intégrale chez les éditions sociale (Transmania est écrit par deux autrices et ici je dresse un parallèle dont je suppose qu'elles ont conscience du cynisme), c'est un gros pavé, tu vois ça t'es intimidé, tu ne vas pas le lire d'un coup si supposons tu vas le lire, tu t’imagines cependant que ça regorge d’information et que c’est un riche travaille. Tu feuillettes avec plus d’attention que d’autres tu tombes sur une bibliographies et des notes nombreuses (ce qu'il n'y a pas chez Michel Onfray) tu as l'impression que c'est du sérieux puisqu'il y a des renvoies à des livres que tu ne connais pas. C'est penser pour clouer le bec puisque l'avantage c'est que ce livre personne ne va le lire, il n'est pas pensé pour être lu ou du moins pas sérieusement, la preuve étant Têtu qui ne parle quasiment que de la fanfic Robert. L'existence du livre n'est pas ici présente pour être honnête mais pour impressioner. Si Zemmour sur un plateau renvoie à un bouquin que t'as pas lu, tu peux te dire qu'il est lettré et que toi pauvre gueux tu es trop con pour aller lire les bouquins que lui grand penseur a le temps de lire. Plus tu fais des renvoies à d'autre bail que personne n'a lu ou ne connais, plus c'est abscons, plus c'est épatant, superficiel... c'est du name dropping en langage contemporain, mais ! moi pour renvoyer au langage de Johann Chapoutot je vois du "faire science", un truc propre au nazisme. Non de la science, mais du "faire science", l'usage de la méthode universitaire à des fins idéologiques. La bougeoisie allemande après la sortie de Mein Kampf a trouvé médiocre le livre pour appuyer ses idées, mais elle en a eu besoin par effet boule de neige afin de produire d'avantage de livre pour légitimer son idéologie sur une base « scientifique » ou du moins qui en a l’air. Quand on lit ce bouquin on voit un nombre phénoménale de note et de renvoie bibliographique. En langage universitaire on appelle ça simplement un mille feuille argumentatif, il est aucunement question de donner un argumentaire béton pour ce que l’on appuie mais de renvoyer à une source ou une note de bas de page, ça fait bonne impression car c’est documenté, ça fait autorité au près d’un lectorat d’abrutis.

Je pourrais parler de d’autre éléments qui font la forme comme le fait que chaque chapitre commence avec une fiction de Robert qui devient Catherine mais du simple fait qu’elle dit dès le départ que c’est une caricature, le « cliché des clichés », je ne vois même pas l’intérêt de me plonger dedans pleinement ou du moins pas en tant qu’élément isolé du reste. Contrairement à d’autres ça m’a beaucoup fait rire car ça sonne comme un mélange entre l’imaginaire de Hoellebecq et de Valek, mais à quoi bon parler de ça ? Surtout dans la mesure où je ne connais que très peu de gens qui se reconnaissent à fond dans ce vécu et il est sur de nombreux aspects hors sol. On pourrait dire qu’au final c’est très amusant en refermant le livre. Je reviendrais plus tard dans ce texte sur les aspects purement fictionnel et de l’usage de la forme pour appuyer le fond, mais il importe d’abord de s’intéresser à ce que serait le fond en lui même et donc ce qui est supposé l’appuyer. Cette bibliographie de 40/50 pages supposée être la béquille des 350 précédentes.

Quelle est donc cette bibliographie en question ?

Bibliographie

Ce que l’on remarque c’est que la bibliographie s’appuie souvent sur des articles de journaux, la question étant « lesquels ? » puisque nous refusons l’idée de neutralité axiologique sur un livre qui traite d’une idéologie. On ne parle d’une idéologie supposé que depuis un certain point et il y a déjà quelque chose d’idéologique dans le fait même de s’opposer à une idéologie de quelconque nature. Si Paquerette et Dora sexo s’attaque aux trans ont dirait que c’est « anti-trans » et dans leur cas elles aiment dirent qu’elle s’oppose à l’idéologie trans et non aux personnes, donc pour ma part je me dis clairement anti-TERF, comme ça c’est carré. Quand on s’attaque à une idéologie ou que l’on désire s’y attaquer il faut se demander quelle est donc la source que l’on utilise contre cette idéologie et si la source en elle même est fiable. Or on remarquera que

Parmis les sources de nombreuses fois cités en biblio on trouve Reduxx (reduxx.info), un site se voulant comme un média alternative « pro-enfant, pro-femme, contre la connerie ». Je vous renvoie vers un lien ci-dessus pour ce que peuvent en dire d’autre sur la question.

https://transdatalibrary.org/organization/reduxx-media/

Ce qui est avéré cependant c’est qu’il s’agit d’un site dirigé par des TERFs (une des fondatrice est Genevieve Gluck) et qui relai souvent des informations avec peu de contexte, peu d’informations vérifiables mais qui a pour but de consolider une panique morale existente concernant les personnes trans. Il met simplement en avant des faits divers ou autre article rapprochant la transidentité et la prédation sexuelle. Ce n’est pas forcement un site qui va faire des recherches sérieuse sur la question, il ne fait que relayer des informations puisque son objectif n’est que d’être un média. Il partage donc des informations trouver à droite à gauche afin de simplement concentré sur un seul et même site tout ce qui se rapprocherai de ce type de sujet. Il est vrai que Paquerette et Dora sexo ont contacté les auteurs de ce site pour appuyer des études, mais on constate rapidement que les auteurs du site partent en premier lieu de conclusion sur la transidentité et quand ils partage un fait divers isolé concernant une inconnue, il ne s’agit que confirmer un a priori sur la question.

Pour ce qui est en générale de la bibliographie j'ai surtout relevé une chose : elles copie-colle beaucoup de fois les mêmes sources pour que ça prenne de la place et que se sois vérité.

Les sources sont souvent internet, typiquement des postes idiots sur reddit, Quora, ses propres postes sur twitter assez souvent (oui).

Quand il s'agit de relayer des articles de presse elle renvoie à la presse qui ne fait que confirmer ses propres opinions donc : Figaro, Charlie Hebdo, la presse conservatrice du Royaume Unis et des US qui n'ont jamais l'habitude de faire des études mais qui ne relais QUE du fait divers et de la panique morale (Unherd c'est même un exemple de médias qui a relayé de la désinformation sur le COVID).

Ses sources en terme de livre pour contre argumenter le transgenrisme (et souvent la gauche en général) c'est un monde de l'édition qui se fait référence à lui même, c'est des maisons d'éditions qui ont un certains capital pour faire beaucoup de livre afin d'appuyer à base de livre des lubies réactionnaire. La maison Odile Jacob par exemple est utilisé pour attaquer l'université, c'est aussi une maison d'édition qui écrit sur "le frérisme" ou le pouvoir de l'Ouma en Europe, y écrivent beaucoup de bouquin new-age et qui croient au pouvoir de l'IA à résoudre les problémes climatique (Reconquête a un électorat très en faveur de l'IA car c'est une nouvelle forme d'investissement et puis critiquer le progrès technique c'est pas en faveur de libéraux de toutes façons). On trouve aussi l'Editions l'Observatoire qui a écrit "La Fabrique de l'enfant transgenre", les debunks de ce bouquin existe déjà mais bon... c'est un éditeur qui publie aussi Darmanin, Sarkozy, Raphaël Enthoven, Jacques Attali, Manuel Valls... 'fin y a du Etienne Klein et d'autre truc pour mettre de l'eau dans ce vin et probablement que "y a pas d'idéologie" mais hé c'est bizarre tout ça.

Quand elle va invoquer une cancérologue pour parler de la question, je pourrais parler du fait que par exemple un cancérologue est supposé resté à sa place car l'usage de la médecine n'est pas supposé avoir des conclusions politique (puis on a conscience des risque sur l'on prend), mais moi je vois surtout l'éditeur, Plon est rattaché à Lisez.com et putain... mais c'est un manque cruelle de sérieux, ça t'intercale un truc à cheval entre la socio et la médecine dans un truc qui te publie des histoires de figures people ou de Paris Match...

Sur la question de la stérilité (dû aux hormones) elle va invoqué Pauline Quillon qui viens de Famille Chrétienne, encore une fois hein, l'idéologie n'a rien à voir dans tout ça !

Puis pour le reste elle aime énormément renvoyé au DSM, chose qu'on ne peut plus faire pour le cas des pédés du coup et quand elle peut ben elle se permet en parfaite athée réactionnaire de faire un renvoie à la Génèse sur la fin du bouquin, ben oui ben oui ...

Ajout récent : En terme de source sur la théorie du genre elles renvoient toujours à deux auteurs pour désigner le transgenrisme à savoir Butler et Preciado,ce ne sont pas du tout les auteurs que j'apprécie, Butler par exemple renvoie un peu trop à la psychanalyse (Lacan), mais surtout elles omettent une part importante qui est une forme de matérialisme dans la notion de genre et d'identité (que Butler et Preciado ne déni pas dans les faits, rien que par la notion de performativité du genre) qui contraire à ce qu'un marxiste débile de ce site affirme n'a pas grand chose de subjectif, ou du moins la subjectivité, le ressenti en lui même importe trop peu. C'est une chose que les matérialistes trans et autre mouvement féministe pro-trans appuie, c'est que le mal être est une chose mais que dans la notion d'identité reste une notion de reconnaissance (chose hégélienne), il n'y a aucune forme d'agenda là dedans, disons que l'identité se construit à deux, si il est vrai que mon entourage me respecte d'un commun accord, que certains inconnus ont tendance à dire "bonjour m'dame, pardon monsieur" même si il m'arrive parfois d'avoir des "bonjour m'sieur, pardon madame", voir que même en connaissance de mon prénom et autre ça reste entre moi et une personne "monsieur", disons que dans tout les cas ma subjectivité importe peu, il y a de l'interpersonnel, des gens peuvent me renvoyer à quelques chose en fonction d'attribut comme mon apparence physique, mes vêtements, mon prénom, le langage avec l'usage de pronoms, il est évident que des choses m'échappe et c'est ça qui fait que ça n'a rien de subjectif. Entre amis et autre connaissance le respect est mutuel cependant et je me contre fous que mon épicier ou mon libraire m'appelle "monsieur" car je ne passe pas ma vie avec, puis chuis un peu non binaire, je m'en fous, par contre ce n'est pas à mon épicier ou à quelconque personne tiers de décider de mes choix de vie qui n'affecte que ma personne, je reste une minorité et l'impact de mes choix de vie est microscopique contraire à ce que prétende les paniques morales réactionnaire. Ce que le genre a de matériel c'est des aspects simplement culturel et admis dans l'inconscient collectif, les bails de "déconstruction" n'ont pour ambition que de se rendre compte en quoi certaines choses sont purement culturelle, disons que le sexe est une réalité, oui, mais ça ne détermine pas mon comportement (la déconstruction a donné la conscientisation de la culture du viol par exemple), le fait de m'habiller de certaines façons, d'apprécier certaines choses plus que d'autres, mes attirances romantique ou sexuelle. Disons simplement que l'on peut parler de la notion vague de genre et de sexe séparément, mais surtout on doit en parler en faisant l'effort de séparer car ça n'a strictement rien à voir.

Ceci ne devrait en aucun cas être un détail car cette exemple donne un peu une image du manque de sérieux des autrices quand il s'agit d'aborder une source "adverse", le manque d'honnêteté et les déformations concernant les sources sont considérables. Quand elles renvoient à un autre moment à la littérature féministe c'est à peu près la même chose à laquelle on fait face, une personne qui connait cette littérature se tire les cheveux simplement car elle connait les déformations et la malhonnêteté concernant les oeuvres abordés comme par exemple quand elle parle de Monique Wittig et de Valérie Solanas.

Les « Témoignages »

Le principale témoignage de personne trans que possède Paquerette et Dora sexo pour appuyer leurs idées c’est Madeleine Le Pollès de l’Être trans. On a que deux témoignages qui appuie le propos de Paquerette, on peut avoir beaucoup de mal avec le premier car moi même j’avais du mal à comprendre si c’était une source de qualité pendant un moment et le second témoignage n’est bon en aucun cas, il s’agit d’une personne intersexe mais le problème c’est que la source du témoignage c’est « une personne qui m’a contacté sur Facebook », bon…en gros pour ce qui est de la source c’est « t’inquiète ».

Parlons de Madeleine Le Pollès : c’est une personne qui existe vraiment (chose que l’on admet qu’après avoir fait des recherches mais moi même j’ai eu des doutes à ce propos) et que l’on trouve dans l’orga/asso l’Être trans, mais le problème c’est que le témoignage en lui même et la façon dont elle s’exprime sur d’autre vidéo youtube (le visage flouté) possède un puissant paradoxe car c’est une voix qui s’exprime pour simplement dire qu’il faut rester camoufler dans la masse et ne pas se montrer. Je trouve ça en premier lieu de s’exprimer pour ne dire que ça en premier lieu, voir de créer une orga « en rupture avec le wokisme » pour si peu, mais surtout c’est un propos à tendance assimilationniste. C’est paradoxale car ça résonne beaucoup avec le « premier commandement du transgenrisme » au début du bouquin dans la mesure où « une femme trans est une femme », mais surtout dans la mesure où une femme trans ne doit être qu’une femme comme une autre, j’y vois une forme de misogynie en soi puisque ça suppose qu’une femme se devrait d’être effacé dans la société, mais c’est terrible comme une femme trans en particulier doit se retrouver effacé, une femme cis comme Paquerette ou Dora Sexo c’est différent, elles ont le droit d’être Femen et de faire des Instagram de sexo… Madeleine appuie aussi l’idée que le moteur de la transidentité n’est aucunement une affirmation de soi mais au contraire une souffrance, la dysphorie, que la transition social et hormonale n’est supposé que atténué avec le temps mais comme le souligne Madeleine Le Pollès dans une vidéo, c’est supposé être toujours bien présent sinon il n’est aucunement question de transition et tout ce que je vois c’est un propos victimaire et masochiste, je trouve ça profondément débile dans la simple mesure où t’as qu’une seul vie et t’as décidé que toi en particulier tu devais en chier, ramper, t’effacer, te fondre dans une masse et ma foi c’est bien pour toi mais faut pas s’imposer comme un exemple, si tu souffres tant pis pour toi, t’as tenue à souffrir jusqu’à la fin de ta vie, j’y peux rien. Si elle tient très fort à avoir honte d’être trans tout le reste de sa vie, parler tel Schoepenhauer et imposer sa vision du monde, soit, je pose juste cette citation de Albert Caraco que l’on retrouve dans Bréviaire du chaos, ça résume parfaitement ma pensée quant à ce genre de cas :

Nous tendons à la mort, comme la flèche au but et nous ne le manquons jamais, la mort est notre unique certitude et nous savons toujours que nous allons mourir, n'importe quand et n'importe où, n'importe la manière.

Au sens du militantisme ça porte aussi un autre nom c’est « politique de respectabilité », c’est une chose concerne en particulier le militantisme des minorités de façon général, ça implique simplement qu’une minorité est supposé faire son travail de militant en donnant une image qui puisse être reprise par les médias libéraux, une belle image, qui ne fasse simplement pas tâche et qui ne porte pas atteinte à la société (encore une fois ce livre et ses témoignages ont été porté par une ex-Femen). Madeleine Le Pollès le pousse ce bordel encore plus loin puisque ça se sent qu’une minorité a pour tâche d’être simplement invisible dans son existence entière.

Ce qui me frappe par contre c’est au combien Madeleine Le Pollès accepte bien volontiers de se faire marcher dessus. Je vous donne une exemple qui vient d’une page Wordpress quand on tape son nom sur Google : « Madeleine Le Pollès est née homme. Elle a fondé le collectif L’Être trans, qui regroupe des personnes qui ont fait ce qu’on appelle aujourd’hui : une transition de genre. Elles se définissent elles-mêmes non comme des «  femmes trans », mais comme : « des femmes transsexuelles en rupture avec les idéaux trans et queer actuels, pour une approche rationnelle et éthique de la transition des mineurs », alors que tout le long de son témoignage, Paquerette désigne Madeleine comme un « homme transféminin » et ne respecte simplement pas ses choix de vie qui ont dû être un combat titanesque dans la mesure où elle est trans depuis les années 70 quand même, à l’âge de 35 ans, ce qui n’est pas rien car selon beaucoup passé un certain âge c’est « un peu mort », enfin voila le respect qu’elle arrive à avoir envers le peu de trans qui défendent son propos.

Le Rôle de la fiction

On peut pas faire l’impasse sur la part de fiction dans ce pavé. Si on considère les parties de fictions pures qui se distinguent par un usage de l’italique, on remplis 30 pages environs, mais Robert se dissimule y compris dans les passages que l’on pourrait considérer comme de l’étude ou de l’essai.

Maintenant cet essai se dit « enquête », sur une idéologie, mais à l’appui d’un personnage fictif qu’est Robert qui devient Catherine. Robert est dépeint très clairement comme victime de cette idéologie et en même temps comme son agent, mais malgré tout victime. La figure de l’assassin c’est cet chose invisible qu’est le transgenrisme qui assassine Robert et en même le monde sexué, les enquêteurs dans tout ça c’est Paquerette et Dora. Or si on s’amusait à rapprocher avec la littérature de fiction, le polar, le policier, alors je suis tenté d’évoquer Cosmos de Witold Gombrowicz qui dans l’introduction à Cosmos répond à la question « qu’est ce qu’un roman policier ? » répond : « un essai d’organiser le chaos », décrivant Cosmos comme « roman sur la formation de la réalité». Si dans Cosmos on part de l’analogie absurde entre un moineau pendu et un baiser, le reste du livre n’étant qu’une manière d’expliquer et de faire sens de cet analogie, le fil conducteur de Transmania c’est Robert qui devient Catherine et tout ce qui fait l’essai-fiction est un remplissage d’explication sur le « comment on en est arrivé là » ? Ce qui fait le bouquin par ailleurs c’est qu’il tient très fort à la notion de vérité transcendante qui depuis a été dépassé par la science pratique et métaphysique, c’est une chose qu’on a dépassé car passé le nazisme et la post-modernité, la notion de vérité mène par exemple au complotisme. Or le livre a malgré tout conscience d’être dans la post-vérité, post-modernité puisqu’il en joue à merveille en changeant et cumulant les masques en tout genre. Il importe peu par exemple que les nombreux discours dans le livre se contredisent les un les autres, que les sources en elle même ne sont pas fiable. L’Ennemi premier de Transmania serait par exemple Nietzsche qui pourrait contrecarrer le bordel et l’aplatir en expliquant qu’il n’y a pas de « vérité » transcendante mais juste de nombreux discours sur le monde et l’interprétation du monde que l’on adopte n’est qu’un discours que l’on préfère à un autre. En même temps Nietzsche va comme un gant puisqu’à ce moment là on peut dire n’importe quoi et construire soi-même un monde horrifique et incohérent de toute pièce.

Ce qu’est ce chaos dans le livre c’est la transidentité, rien de plus, le chaos leurs fait peur et elles veulent y mettre un sens. Elles y mettent un corps cadavérique qu’est Robert qui devient Catherine, assassiné avec un « couic ! » de chirurgien sur la fin.

L’intérêt pour ce qui serait de l’ordre de l’horreur comme élément constitution de la réaction prend en soi forme dans la littérature de fiction au travers du thriller ou simplement de l’horreur influencé par Lovecraft en particulier. L’Horreur lovecraftienne peut avoir un usage à proprement parler politique puisqu’elle se fonde sur un rapport au monde, on évoquer un côté cosmique de cette horreur ou abstrait, mais quand on sait que l’inspiration de Lovecraft pouvait provenir d’un certain racisme. Il s’agit d’une peur panique du monde entier mais elle se concentre dans un corps désormais indescriptible qu’est le monstre. La limite de ce genre de peur étant … sa propre représentation, on aime l’imaginer puissante et transcendante mais l’imagerie lovecraftienne prête à rire.

Au travers du thriller ça a pris forme et donner la littérature de Maurice Dantec qui mélangé transhumanisme, polar, qui même à une vision identitaire au fil des années. J.K. Rowling quand elle fait usage du thriller pour mettre à nu le corps trans pour le réduire à une certaine sexuation au travers de sa propre enquête. Je trouve amusant d’ailleurs J.K. Rowling pour écrire Cormoran Strike usage Robert Galbraith, enfin… oui elle se travestie pour écrire sans avoir à assumer des ignominie mais le hasard des choses a aussi fait qu’elle s’est travestie en Robert. Hoellebecq qui est influence certaines pour ce bouquin a aussi été de ceux qui ont été très influencé par Lovecraft, c’est d’ailleurs de lui que me semble venir cette grossièreté froide et deprimente amenant Robert/Catherine à se branler dans un entrepôt dans le noir loin de sa famille, elle rappelle ses débuts avec L’Extension du domaine de la lutte.

L’Usage du thriller pour communiquer une vision réactionnaire du monde a une explication, notamment dans le fait de se focaliser sur le fait divers au travers du récit d’en tisser une vision du monde. Il y a de cela dans Transmania mais avec en plus un va et viens avec l’essai se voulant sociologique ou complotiste appuyant ce que la fiction tente de montrer ou la fiction devenant un fil rouge afin de parvenir à une compréhension du monde. Ce va et viens a un certain avantage c’est qu’il permet de ne pas assumer dans la mesure où il y a un frontière entre le fictif et le « réel », en même temps il est aussi à son avantage de faire passer notre monde pour une fiction qui prêterai à rire dans un livre mais qui à l’appui de confrontation avec une certaine réalité choisis donne une sensation de dévoilement d’un côté spectaculaire, ce spectacle étant l’idéologie trans – spectacle au sens de Debord qui se voulait critique du capitalisme mais on ne peut nier que les analyses debordienne ont influencé le complotisme moderne.

Inculture ou désinformation ?

Une zone de flou volontaire a été éclairer mais il y en a une qui est impossible à déterminer. C’est des moments où tu te tires les cheveux car tu es simplement incapable de dire si elle est de mauvaise foi ou si elle s’y connaît pas, je penche plutôt vers le premier d’ailleurs car au final la mauvaise foi est une excellente cartouchière, qu’elle s’y connaît ou pas on s’en fous car au final nous on se tire les cheveux, les droitards croient aux conneries qu’elle raconte et elle se baigne dans nos larmes. Passer ce cap vous comprendrez que y a une inutilité dans l’idée même de debunk, même autant être de mauvaise foi à notre cas.

Le cas de flou le plus connu à ce propos c’est le bordel sur le planning famillial, avec les hommes en sein, ça a fait un scandaaaale ! Elle a dit « mais comment ? Un homme peut faire des enfants ?? où va le monde ?? » et que bien sûr elle adore répété que la femme son ethos c’est un vagin et l’homme c’est la bite, mais justement un vagin c’est un vagin, tu injecte foutre dedans et pouf ça fait un gosse, c’est une loi de la nature mais du coup un mec trans tant qu’il a pas fait d’opération ou qu’il est pas stérile, le fait que ce sois un mec trans importe trop peu, vagin is vagin, sauf que dans ce genre de cas elles tombent de leur chaise ou alors elles font les abruties, va savoir, ça insiste très fort sur l’idée qu’un homme accouche, c’est pas du tout comme si les lois de la physique ont été bousculé ou alors elle a trop trainé sur internet et elle a vu cette image en pensant que c’est devenu une réalité.

https://www.instagram.com/dailyfemboymemes/p/Crk84dNNxI1/

C’est parfaitement à l’image de Paquerette, elle est terminally online.

économie

Un chapitre entier est dédié à ce que notre existence (le simple fait de prendre des hormones ou de changer de prénom) coûte à l'état français, soit cinq pages et demi de bibliographie avec des sources à l'appuie pour démontrer que notre existence en elle même a un prix. Si elle était honnête, elle pourrait dire que garder mémé branchée ce n'est pas écolo et que c'est simple de la débrancher, que donner de l'argent aux gens qui souffre de cancer ou autre chose soumis à l'ALD, ça coûte à l'état et donc au contribuable (sachant que nos ALD à nous sont bien plus conditionnel que ce que peut recevoir une personne avec un cancer, ma copine n'est pas remboursé pour ses hormones à titre d'exemple alors que c'est le coeur de l'ALD, pourtant elle en a une). On pourrait même dire que les aides de l'état pour les femmes enceintes, tout les messages de prévention sexuelle, les hormones féminines que les femmes sont les premières a utilisés. L’ALD qui touche les personnes trans faut vraiment comprendre qu’elle n’existe qu’à l’appuie de d’autre ALD qui concerne exactement le même type de médicament qui concerne des personnes cis, le traitement de la menopause est un bon exemple de cela, il n’y a aucun sens à s’attaquer à ça en particulier car ça implique de s’attaquer à la santé des femmes cis en premier lieu. Elles pourraient aller jusqu'à dire que les tampons pour les règles et tout les préservatifs c'est pas écolo (ce que ses alliés font pour le coup, ils sont pro-vie les Rochedy et Mamacita). Vous comprenez qu'avec ce type de chapitre on commence très mal car la solution se profile déjà, c'est à minima la macronie qui supprime déjà les aides pour les handicapés et les ALD, mais "dans l'idéal", c'est Reconquête. Si vous ne me croyez je vous invite simplement à écouter les shorts de Eric Zemmour sur l'argent des français que l'on vole et les solutions qu'il propose, ça se résume à "moins d'impots" et en connaissance de cause ça lui profite et il tape sur les minorités. Comprenez que la bourgeoisie dont Paquerette en tant que fille d'agent immobilier et agent de laboratoire, ça lui profite, ça fait moins de sous sous à donner à l'état et ça fait d'une pierre deux coup puisqu'elle ne nous aime pas. Bon et concernant Dora sexo je ne sais pas de quoi elle est issue, sa formation stipule Wikipédia c'est "diplômée de l'université des arts de Londres en 2012 et de l'Institut français de la mode en 2016", bon bon bon ... ben moi j'ai juste un bac+2 en communication numérique mais vu la discrimination, la toxicité et la compétition dans ces milieux ça ne m'a servis à rien et bien que diplômé j'ai jamais eu de travail qui me permette de vivre et je n'ai survécu qu'en mendiant au près des gens, parfois SDF, parfois hébergé gracieusement par des amis ou leurs connaissances, chuis même pas prolo au final mais lumpen-prolétariat et bon nombre de mes adelphes sont dans cette situation, surtout les plus visibles au final au près de la population, celles que pourtant on entend jamais, celles que le voyeur lambda aime bien voir dans un porno de temps en temps.

Quant à notre coups réel économiquement il me fait plutôt rire car j’ai pas l’impression qu’on s’appuie tant que ça sur ces aides de l’état ou la France de façon général. Le service public est à chier en soi mais surtout il y a très peu de médecin qui y connaissent grand-chose à ces sujets là, y compris parmis les endocrinologues, c’est très rare. Il y a même déjà une armée de TERFs pour aller emmerder les médecins qui prenne en charge des patients trans très justement car ça dérange leurs petit ego. Souvent même face à un médecin que certains désigne comme « trans-friendly » on est obligé de se méfier car le médecin est parfois manipulateur et aime fournir des doses inadaptés ou des médicaments que l’on est plus supposé prescrire comme l’androcur. Tout ça n’est qu’une petite partie car nombreuses sont les formes d’abus médicales qui s’accumule à cela et vous vous imaginez que quand vous prenez un medecin ou autre dans un désert car vous n’avez aucun autre choix, avoir des exigences c’est plus difficile mais se prendre de nombreux abus c’est plutôt commun. Sauf qu’il y a bien plus important au fond, est ce que nos services médicaux sont en soi de qualités ? La réponse est non, c’est la raison première qui fait que beaucoup tombe dans l’illégalité en matière de traitement hormonale, aucun remboursement naturellement donc ça ne coûte rien à l’état. Parfois c’est en raison de la mauvaise qualité des services mais c’est aussi parfois car les médecins sont tellement méconnaissant des sujets, adore faire les flics et tout le bazar qu’on fini par tomber dans des bails moyen légaux y compris pour traitement classique qu’un médecin pourrait fournir, surtout dans la mesure où il ne prend aucun risque et il le sait. De même pour ses ALD, on s’imagine qu’une fois remplis tout est remboursé, sauf que non, c’est remplis par une personne comme une autre et rien ne l’oblige à être bien bienveillante, donc elle peut faire une ALD dans la forme sauf qu’il peut être marqué que « ceci » et « cela » n’est pas pris en charge par l’ALD alors qu’il s’agit de la base, des hormones et non d’une chirurgie.

D’Ailleurs quand Jean Messiah sur le plateau de TPMP dit qu’une chirurgie coûte tant à la France et que cette argent ne va pas à un cancéreux, soit, mais il s’agit de critiquer la politique économique de la macronie en premier lieu et non les trav qui se coupe la teube, mais surtout il faut comprendre que de nombreuses personnes qui font ce type de chirurgie (et il y en a pas autant qu’on veut le croire d’ailleurs), préfèrent partir en Thaïlande ou d’autre pays qui ne sont pas la France tout simplement car notre savoir faire en matière de chirurgie est à chier, bah oui… Bon et le but de Jean Messiah n’est surtout pas de renforcer le service publique en question, il en a rien à branler du cancéreux puisque la politique de Reconquête vise le service public car ça coûte aux français, c’est juste plus de libéralisme mais pas moins.

Ce qui amène à penser que c’est surtout une manière de consolider que Reconquête est la solution c’est surtout que le « prix de la transidentité » c’est avant tout l’argent que donne la DILCRAH ( délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT) aux associations et l’argent donner à cette organisme de façon générale.

Ce que je n'ai pas écrit par flemme d'aller plus loin :

Déjà pourquoi écrire d'avantage ? Quand on a dit tout ça on capte déjà que chaque passage du bouquin n'est qu'une cartouche supplémentaire pour confirmer des biais, puis que quelqu'un sois transphobe, je vous le dis clairement, je m'en fous, par contre en faire un programme politique et que deux abrutis soient capable de militer activement contre nos droits depuis 10 ans ... bon, je crois on a pas les même propriétés dans la vie et pas les mêmes problèmes.

Quant au reste du bouquin, je peux relevais une part d'antisémitisme notoire :

page 256 « Notre problème est qu’une poignée d’hommes parvient à se faire passer pour une minorité vulnérable, en s’appropriant l’identité féminine et en dissimulant cela sous le terme de « progrès ». Et quand des femmes disent non, ils retournent ça en « incitation à la haine » et en « discrimination ». Et c’est en train de marcher.

Le lobby trans bosse excessibement bien. Bien joué, vraiment. »

page 265 "si PAR HASARD, les riches philanthropes qui financent la cause trans" (c'est en majuscule dans le texte, j'ai rien touché)

Sans parler des nombreux passages qui semble sortir tout droit de la littérature décliniste du début XXéme, je vous invite à remplacer le mot "trans" par "juif" et vous comprendrez. Nous attribuez le capitalisme, littéralement la fin du monde (le dernier chapitre se nomme "la fin d'un monde", ce qui sonne assez spenglerien en plus vu que c'était limite inévitable dans sa tête), qu'on serait une minorité mais qui contrôle tout mais qui est victime mais qui malgré tout a une puissance indicible de l'extérieur... le fait de renvoyer la faute à Descartes à un moment donné, dont la part d'intellectualisme.

En fait il est évident aujourd'hui que c'est juste une conservatrice comme les autres (pour le coup Usul et d'autres ont déjà suffisament dit sur la question). Ce qui me fatigue par contre c'est que je vois surtout comme une conservatrice peut se servir de tout ce que le féminisme de quatrième vague a peut produire de bon comme de mauvais pour absolument tout pervertir et en parallèle en tirer profit. Quand des féministes ont commencé à faire des collages dans la rue, il n'y a jamais eu d'initiateur réel, c'est une méthode similaire au zine qui prend sa source dans la culture punk, mais il y a eu paquerette pour faire un bouquin et crier sur tout les tois que c'est elle qui a fait ça, elle a peut vendre des livres sur tout ça et passer à la télé (méthode bien bourgeoise comme il faut). Quand MeToo a mis en avant divers sujet comme la parole des victimes et les abus sexuelles/sexistes sous toutes formes, paquerette a décidé d'investir ce terrain à des fins transphobes comme si la transidentité c'était un cheval de troie dans le féminisme. En parallèle de ça y a eu aussi la non-mixité pour laquelle je n'ai aucune sympathie, elle sert à exclure autant les mecs trans comme si c'était des femmes qui rejoignaient les agresseurs sexuelles ou les meufs trans comme si on était des agresseurs qui rejoignent le féminin "afin de" (ce qui est le propos du bouquin) et tout ce bordel juste pour boire du jus d'orange et faire des coloriages, il est même pas forcement questions de sujet sensible, ça donne juste l'odeur du bordel. Quand le sujet de l'amour et de la sexologie reviens, Dora s'en sers pour exclure les trans et accésoirement ça l'emmerde de couvrir tout ce qui touche à l'homosexualité et encore une fois elle est homophobe et transphobe, ok, je m'en contre fous, mais pour que ça devienne carrement un combat.... Bon et là encore je peux m'arrêter là car si je devais décortiquer le bouquin pour montrer en quoi chaque apports du féminisme est perverti mais ça prendrai des heures... elle arrive même à taper sur le SCUM manifesto qui propose de tuer et castrer les mecs pour régler les violences sexistes, le viol, la pédophilie, mais sauf que voila voyez vous ça l'emmerde car ça veux dire plus de trans alors qu'elle a un chapitre entier qui est juste un étalage de panique morale sur l'enfance et la prédation sexuelle ... elle a réussie à attaquer le bouquin dont la majorité des TERFs se réclame et que tout le monde trouve essentialiste, faut le faire :')

Au bout d'un moment j'ai juste envie de taper sur ce qu'a été Paquerette, car avant d'écrire ce bouquin où elle tape sur les meufs aux cheveux bleux, les personnes qui ne sont pas conforme aux normes de genre, ben faut rappeler que ... oui Paquerette tu avais des cheveux bleux :') et oui tu avais des cheveux courts comme une wokiste de merde :') oui tu as été dans des activités que la droite juger wokiste à une période et dans des mouvements qui sont du pure gauchisme et de la provocation débile comme le mouvement femen et tout ça tu ne l'as fait que parce qu'en tant que bourgeoise en pleine crise tu ne savais pas comment choquer les bonnes mœurs, ça ne change rien aux faits que t'était déjà une droitarde débile dans ta tête, mais, droitarde attardé à cheveux bleu et court qui jugeait qu'une bonne action c'était de montrer ses seins dans la rue en Russie ... c'est vraiment nous les prédatrices dans cette histoire ? Sur que ça c'était tes débuts, t'était une exhib bourgeoise mais maintenant dans ta maturité intellectuel tu as décidé de déconstruire le genre pour te demander si au fond l'existence de l'Homme ne se résume pas à ce qu'il a dans son froc ? v'la la prédatrice j'ai juré :')

hé v'la l'époque de merde, à la Renaissance Montaigne faisait un pavé de mille page en se demandant "qu'est ce qu'un homme" en finissant par se dire qu'il ne sait pas et aujourd'hui Paquerette clame sur tout les plateaux télé que la réponse à la question c'est la bite et ... ben si t'es une meuf tu peux pas capter Montaigne du coup.

petit ajout après que Dora Moutot est aperçu et partagé sur Instagram et X un de mes tweets : Je précise une chose sur ce qui m'a amené à écrire ou à bruler le bouquin, l'un et l'autre n'a rien à voir. Constater que la menace qui pèse sur une minorité car des politiques et des discours clairement anti-trans et se voulant "sans idéologie" est une chose, supposer que moi j'écris ou brûle un bouquin au nom d'une idéologie ou du camp du bien en est une autre, faire le parallèle est une violence assez terrible mais ma foi fort banal quand on s'attaque à des minorités en tout genre. Quand j'ai attaqué ce bouquin par exemple on a supposé que l'idéologie était présente mais pourtant on aurait bien du mal à dire à un juif que quand il attaque Mein Kempf c'est biaisé. De même je n'ai pas compris pourquoi on m'a comparé au nazi quand j'ai brulé le bouquin, c'est ridicule car à côté on banalise de bruler le Coran, chose que je ne valide pas du tout car je n'aime pas le blasphème. Pourquoi j'ai ressentis un besoin de bruler le livre ou d'écrire dessus comme pour me décharger ? simplement parce que même si je suis trans, je reste chrétienne et il ne m'est jamais arrivé qu'un livre fasse autant de mal à moi, à mes amis, banalise des discours de haine, stimule à fond des passions, pousse certains vers le suicide, mais qu'en même temps les autrices qui sont complétement athées invoque la religion uniquement pour "structurer la société". C'est un texte complétement profane de fait, il n'est là que pour banaliser la haine et produire des divisions, le jugement est omniprésent alors que faire la morale n'est déjà pas un geste chrétien en soi, je n'ai pas de haine envers Paquerette ou Dora, aucunement, j'ai acheté le livre car j'espérais en rire avec un certain masochisme, mais par ailleurs je maintiens que je n'ai pas de haine envers les autrices. Il est évident qu'elles ont par ailleurs très envie qu'on s'en prenne à leurs intégrités physique car ça les légitimerais dans une attitude parfaitement victimaire. Tandis que certain.e.s fuient la politique pour simplement prendre soin les un les autres (ce qui est parfois déjà vu comme du "militantisme"...) je vois que en face il y a des autrices qui depuis 10 n'ont pas laché le morceau sur la question trans, c'est une haine et un dégout qui anime jour et nuit, les intérêts dans tout ça comme je l'ai évoqué plus tôt sont évident car ça permet de ramener à droite un éléctorat ignare et confus pour assurer des meilleurs politiques libérales - au sens purement économique. Donc quand j'ai baclé ce texte et que je l'ai publié c'était pour soulagé mon âme, penser à autre chose, passer véritablement à autre chose car les querelles politique ne me plaisent pas, elles nourrissent les passions et charge vivement en haine, c'est une source profonde d'intranquilité et je n'ai brulé ce bouquin que dans cette même logique, pour débarrasser mon esprit d'un livre qui m'a brutalement attaqué en plein carême, qui m'a clairement détourné et fait dévier. Il est vrai qu'il y a quelque chose de symbolique dans l'idée de bruler un bouquin mais c'est d'un vulgaire de renvoyer au nazisme, en premier lieu car les nazis ont brulés des textes LGBT (il faut savoir que les premières expériences de chirurgie trans ont été fait avant l'ascension du 3éme Reich, une littérature existait mais beaucoup de chose ont été perdus suite à la période nazi et la lutte contre la dégénérescence) et surtout je sais que ça a fait du mal à d'autre con-soeur, non pas pour l'idée d'autodafé mais surtout dans la mesure où ce livre fait du mal. Ce livre fait surtout du mal aux personnes trans qui sont marginalisés d'avantage en raison de la politique, de leurs croyances religieuses, en raison de leur inadaptation ou une forme de déviance quelconque... et j'ai eu des retours positif de la part de personne trans sur ce texte, je sais parfaitement, que c'est pas parce qu'une "idéologie" est appuyé, on est pas une "idéologie", mais des êtres humains comme les autres, je trouve absurde que l'on est à dire "trans rights are human rights", ça montre juste que quand on a établie des droits de "l'Homme" on a produit tout juste un universalisme mais on a aucunement penser au fait que la marge fait partie de l'humanité. J'ai simplement le désir que certain.e.s puissent se sentir humain... à nouveau, d'être humain à nouveau. C'est surtout ça qu'enseigne les nombreux textes sacrés en absolu, non pas l'exclusion mais le fait de tendre la main et d'accepter la différence, ça n'a strictement rien à voir avec ce livre qui bien qu'il se réfère de façon vulgaire à la Génèse ne fait qu'étaler son dégoût le plus profond envers une catégorie très précise de personne. J'ai simplement bruler un équivalent contemporain de Mein Kempf, bouquin que j'ai moi même acheté, j'ai brulé un écrit, ça m'a aidé personnel mais la haine qu'il contient continuera longtemps à perdurer.

Quand un livre donne des envies de meurtres ainsi que des idées suicidaires, il est à proprement parler satanique. Quand satan te parle y faut pas écouter et moi j'ai beaucouuuup trop écouter, beaucoup beaucoup trop...mais me voila à présent... apaisé :)

EmilieDuTurfu
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le 10 mai 2024

Modifiée

le 10 mai 2024

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EmilieDuTurfu

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