Réactions de Ernest Lefoulon

idéologiquement facile, cinématographiquement navrant.

C'est quand même très beau

Honnêtement, si Drieu ne s'était pas suicidé ensuite, le livre ne vaudrait pas le papier pour l'imprimer.

"Sonore et fragile, ma voix résonne,/Voix de ceux qui n'ont pas connu le bonheur :/"Nous cheminons, la besace vide,/La faim nous guette, et le malheur"

Je restai ainsi un moment songeur, face aux massifs d'arbustes disparaissant léger brouillard, sans vraiment savoir à quoi je pensais. "Quel parfum ! Quelles fleurs peuvent sentir ainsi ?"

"A chacun des battements de ses paupières rougies par le manque de sommeil il éprouve une sensation de brûlure."

Superbe et déchirant : une gravure de Gustave Doré.

Que ne voulût-elle l'aimer ! Que n'en aimaît-il une autre ! L'intrigue et le lecteur en eussent bénéficié. Restent les fleurs, le fascisme, le désir échoué, et, cruel, despotique, le Temps.