Comme à peu près tous les trois ans depuis 1999, Matthew bellamy accompagné de ses trois acolytes, sort sa guitare et son micro pour sauver le monde de la musique. Ils déferlent sur nos radios comme nrj (qui l'eut cru à l'époque de "showbiz") pour repousser les chris brown,florida ou tous les sons electros bien salaces qui inondent la bande fm. Après avoir demandé l'absolution, échappés au trous noirs et après être entré en résistance, voilà qu'il tente cette fois de mettre à mal les lois de la physique (la seconde loi, vous pouvez toujours aller voir sur wikipedia ce que c'est, pour faire les malins ensuite, les plus érudits la connaisse déjà). Le sympathique trio, revisite toute la pop anglaise de ses quarante dernières années en y ajoutant une pointe de dubstep (skrillex), ce qui leur vaut d'être qualifié par certains puristes de révisionniste voire de négationniste de la musique. Comme à son habitude, l'album regorge de thèmes intimistes comme la fin du monde avec des petits pics anti-système (quand on vends 15 millions d'albums on peut l'être), tout ça accompagné d'une voix de baryton et un son calé pour la faire partager à un petit comité (garage voire cave). Cet album est un grand voyage à travers les âges et les années mémorables de la musique, toutes les influences y passent (queen, radiohead, pink floyd, prince, U2 ect...) , bref que des groupes peu ragoutants, ce qui énervera une nouvelle fois les puristes qui depuis absolution, on perdu foi en eux, voyant des petits collégiens ou seconde avec muse écrit au blanco sur leurs trousses. Sinon cela plaira aux amateurs de bo ou de grande musique grandiloquente pas allergique à la voie de bellamy , les puristes eux iront se masturber sur le dernier album de the xx.