Muse des tragédies grecques les plus ignominieuses
Comme j'éprouve des difficultés à définir avec un langage rationnel l'épreuve qu'a été l'écoute de cet amas de grandiloquence et de prétention compressé entre les sillons d'un disque, laissez-moi usiter d'une petite image afin de reconstituer au plus près possible mon sentiment à l'égard des derniers Muse.
Imaginez que vous utilisez une machine à voyager dans le temps (le côté faussement novateur du groupe), et que vous remontez au jour précis de votre conception dans la piaule de vos parents.
Vous tuez votre père d'un coup de hache dans le crâne et lui fendez le cerveau en deux (le côté faussement intellectuel du groupe).
Puis vous violez votre mère dans les positions les plus ignobles possibles (le côté plagiat de lui-même avilissant du groupe).
Vous mourrez de votre propre atrocité transtemporelle sur le champ, encore souillé de tous ces liquides corporels dégoulinant de votre cadavre voué aux délices commerciaux du moment (le côté totalement assumé tragédie grecque et musique de stade du groupe).
Faites une représentation musicale de tout ça, secouez, servez. Vous avez The 2nd Law face à vous, raconté en bonus avec la voix insupportable de Bellamy.