De Jacques Tardi, je connais deux ou trois œuvres ; de Daniel Pennac, la « trilogie Malaussène » lue à l’adolescence. C’est peu dire que ma lecture de "la Débauche" a confirmé ce que je pensais de leurs œuvres respectives : on retrouve des personnages hauts en couleurs, depuis les femmes fortes — façon fée Carabine ou Adèle Blanc-Sec — jusqu’aux gentils garçons plus ou moins paumés — façon Brindavoine ou Benjamin Malaussène —, en passant par les policiers incompétents ; on retrouve une intrigue qui part dans tous les sens ; on retrouve Paris. On trouve la critique sociale gentillette et très "bobo" du professeur de français Daniel Pennac, qui devrait un jour s’amuser à défendre le libéralisme et les entreprises multinationales, juste pour essayer.