La terreur du Transvaal

Tout simplement LA bande dessinée, avec un grand L, la meilleur que j'ai pu lire de toute ma vie et dieu sait que j'en ai lu, un joyau intemporel, qui plaira à tout le monde, aux enfants comme aux grands, aux fan des Canards comme aux non initiés.
Une BD révolutionnaire, parfaite en tout point, l'histoire de Picsou en douze chapitres, de sa petite enfance de Glasgow au milliardaire de fort Donaldville, en passant par les cultissimes passages sur le Mississippi avec son oncle John et la pseudo-aventure avec Goldie dans le Klondike.

La BD a toute les qualités du monde, elle est bien dessinée, elle fourmille de détails (chaque carré de la BD recèle un nombre hallucinant de détails, d'animaux ou de personnages dans des situations loufoques), elle est émouvante, dramatique, triste et à la fois incommensurablement drôle, ses personnages sont développés au maximum, avec des expressions faciales incroyables, des révélations à couper le souffle, des aventures extraordinaires, je pourrais continuer comme ça des heures.
La BD est ultra-référencée, beaucoup d’événements ont pour idée de base des histoires vraies, les clins d'oeils à Barks sont légions et respectent complètement l'univers qu'il avait développé.

La jeunesse de Picsou m'a procuré plus d'émotions que n'importe quel film ou livre, Don Rosa est un génie, qui nous régale à chacune de ses histoires, mais la jeunesse restera à vie son oeuvre la plus importante, quel dommage qu'il ait du arrêter.
A chaque relecture on découvre quelque chose de nouveau et y prend autant de plaisir que la première fois. Toute personne qui aime un tant soit peu la lecture ou la BD se doit de l'avoir lu.

"Planquez vous, vas y avoir du grabuge ! Jesse James veut s'acheter du parfum de paris pour être aussi féminine que... Oh, pardon j'ai sauté une page !"