Aladdin
7.5
Aladdin

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements (1992)

Je rêve d'un remake avec Christina Aguilera dans le rôle du génie

Après avoir regardé le triosième épisode par accident, il me fallait rattraper le coup, me procurer le premier volet et le regarder. Aladdin c'est un dessin animé que j'ai connu quand j'avais 10ans, je me souviens même que ça a été le thème de la fête scolaire. Mais en le revoyant aujourd'hui, je reste un peu sur ma faim. Ilf aut dire que le scénario n'est pas génial et que les personnages sont parfois très bêtes. Puis le génie intervient très tard dans l'histoire. Et c'est seulement à aprtir de son apparition que ça devient franchement très bon. En fait, je base mon ressenti sur l'épisode 3. Ce dernier était netteemnt plus drôle, pluis décomplexé, plus fou, et finalement plus profond. L'histoire autour du père m'a semblé plus intéressante que ce traditionnel thème du 'sois toi-même' (avec en plus un clin d'oeil à l'émancipation de la femme sur les 2 dernières minutes...). Ce n'est vraiment que graphiquement que Aladdin surpasse Aladdin et le roi des voleurs. De ce côté là il faut avouer que c'est pas mal du tout.

Mais revenons au scénario. En soi, c'est une histoire tout à fait correcte, avec autant d'incohérences que dans la plupart des films. Je trouve que c'est peu profond, mais soit ça reste une aventure sympathique et magique. Le problème vient certainement des deux personnages principaux : Aladdin et Jasmine. Ils sont tellement creux... tellement vide... en effet le fun, c'est vraiment du côté des seconds rôles qu'il faut chercher. Abou, le tapis magique, le Génie, le perroquet, Jafar. Tous ces personnages sont grandioses, que ce soit pour faire rire ou pour faire peur. Le couple phare ne sert lui que d'enveloppe pour le spectateur s'identifier. Je comprends leur importance, et le film sans ces personnages n'aurait pas fonctionné, car le spectateur a besoin de ces enveloppes pour s'identifier (c'est un peu comme dans The Office, Jim sert clairement de réceptacle au spectateur pour entrer dans ce monde de fou... d'ailleurs je me souviens de quelques épisodes destabilisants où Jim devient patron et bizarre à son tour, ne laissant alors plus personne pour s'identifier), mais il aurait certainement fallu les caractériser un peu plus pour les rendre plus intéressants, plus vivants.

De Ron Clements, j'ai vu "la princesse et la grenouille" que j'avais trouvé sympathique. J'avais vu "la petite sirène" mais je n'en ai plus de souvenirs. Le point commun entre "La princesse" et la grenouille et "Aladdin", c'est la capacité à faire un vrai méchant. Jafar est un être ignoble et fourbe à souhait, je trouve les scènes de 'punition' sur le roi, Jasmine et le tapis magique, véritablement méchantes et cruelles. Ca fait plaisir de voir un tel méchant. Par contre la fin me semble un peu facile. Et je ne trouve pas que l'idée de lancer Jafar le génie dans le désert soit une riche idée (en même temps ça justifie son retour dans le second épisode).

Graphiquement c'est par contre vachement bien foutu. Il y a de très beaux décors, de très belles couleurs (souvent complémentaires comme le jaune et le bleu) et une animation fluide. En revanche je ne suis pas tellement adepte du mélange 2D-3D ; ça passe vaguement, mais pas assez pour ne pas tiquer. Le design des personnages est cool ; le corps squelettique et anguleux de Jafar le rend encore plus effrayan et méchant, taandis que le corps rond du génie le rend tellement sympa. Inutile de préciser que Jasmine a un corps d'enfer. D'ailleurs précisons qu'au delà du physique, Aladdin n'a pas beaucoup de raison d'aimer Jasmine.

Bref, Aladdin est certainement mieux fait graphiquement que Aladdin 3, mais j'avoue avoir passé un meilleur moment devant ce dernier épisode que celui ci. L'humour fait mouche, oui, mais il est trop rare, et l'histoire me paraît un peu superficielle.
Fatpooper
7
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le 19 oct. 2012

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