Le problème d'une histoire dont le héros n'est pas humain (du tout), et avec un environnement immédiat ne l'est pas davantage, c'est qu'il est impossible de s'identifier à quoi que ce soit. C'est ce qui, à mon avis, rend le film complètement stérile. Il n'en découle aucune émotion, aucune réflexion, aucun souvenir. Et ce n'est pas nécessairement le cas de tout film sur des tueurs en série psychopathes. Ici l'absurdité et les horreurs ne sont vécues ni comprises par personne dans l'histoire qui pourrait nous renvoyer une lueur de ressenti. Quant à la peinture de la haute société que ce film prétend manifestement exposer, elle se résume en une caricature reposant sur 3 aspects : hygiène, perversion et m'as-tu-vu, notamment les running gags des cartes de visites et des réservations au resto, qui sont rabâchés du début à la fin dès fois qu'on n'aurait pas bien compris. Le spectateur teubé que je suis est passé très au dessous des subtilités. J'ai du rater le génie de ce film, dommage pour moi, et je n'ai pas de raison de faire semblant en mettant une bonne note comme tout le monde.
Christian Bale est un bon schizo, comme d'hab, et alors? La routine quoi.
Le seul truc qui m'a interpellé dans ce film, c'est le nom du héros : Bateman.