Astérix & Obélix - Au service de Sa Majesté par Chlo51
Sortie en salles : 17 octobre 2012
Synopsis : Astérix et Obélix sont repartis pour de nouvelles aventures ! Et c’est l’île Britannique cette fois qui a besoin de leur aide. Quand César tente de conquérir Brittania, c’est par les eaux et surtout par la force. Mais la Reine Cordélia compte bien se défendre (sisi). Elle envoie Jolitorax chercher du renfort auprès des célèbres gaulois. Accompagnés de Goudurix, le neveu de leur chef un tantinet flemmard, les deux comparses partent en mission avec un tonneau de potion magique…
My point of view : Comment ose-t-on comparer ce 4ème long métrage à celui du charismatique Alain Chabat ? C’est inimaginable à mon goût. Le générique de début nous place au coeur d’un univers surfait. On se croirait dans James Bond. Dès les premières minutes, la mayonnaise ne prend pas. Tout le long du film (et c’est très long), on imagine que le film va décoller. Peut-être… pas. L’esprit de Goscinny n’est pas présent. L’invention d’une histoire d’amour édulcorée entre Obélix et Miss Macintosh est inutile. Que dire de la scène de rugby trop courte et qui n’a du coup aucun impact ? Le résultat est plat, sans saveur, sans surprise et le pire de tout pour une comédie : nullement drôle ! Les 109 minutes semblent vraiment interminables. Les gags ne sont pas assez poussés. Tout le meilleur est dans la bande-annonce. Seuls quelques clins d’oeil originaux font sourire ; la scène où le Normand joué par Dany Boon se faisant « éduquer » d’une manière convenable à la Stanley Kubrick dans Orange Mécanique, demeure exceptionnelle. Petit rictus également pour la présence des BB Brunes, déguisés en parfaits musiciens So British ! Le film voit son niveau accentué par la venue de Vincent Lacoste, jeune acteur prometteur. Les décors quant à eux, sont parsemés de couleurs chatoyantes. Malgré tout, ce film donne un goût amer de la comédie française. Chabat, pitié, revenez !
Info supplémentaire : Ce dernier opus est né de l’adaptation de deux BD : Astérix & les Bretons ainsi qu’Astérix chez les Normands.
C.H.