Certains parlaient d'Astérix aux Jeux Olympiques comme étant l'épisode le moins abouti de tous ; ils n'avaient alors aucune idée de ce qui pouvait les attendre quelques années plus tard. Grâce à son humour léger, son synopsis peu fidèle à la célèbre BD du génie Goscinny et à sa surenchère de coup de mou, Asterix et Obélix : au service de Sa Majesté est sans aucun doute la plus décevante adaptation du petit héros gaulois et de son acolyte imposant sur grand écran. Si l'intrigue s'installe douillettement dans un petit village toujours aussi familier, chacun part rapidement dans tous les sens, et le but même de la quête est rapidement encombré d'effets spéciaux trop peu modérés. Comme dans l'ensemble des fictions, le casting permet au spectateur de passer un bon moment, sans être pour autant aidé par l'équipe du film, qui se repose ici clairement trop sur ses lauriers. Le réalisateur du Petit Nicolas, Laurent Tirard, déçoit une nouvelle fois, l'amertume en mois toutefois.