Barry Lyndon par ChrisBur
Une fois de plus, on retrouve dans ce film LE thème kubrickien par excellence : celui de l'individu piégé par le système.
Les personnages, voilà le point faible du film. Ils ne sont que des pantins, des insectes empaillés, des pions au service d'une thèse, et ce problème minait déjà "A Clockwork Orange".
Quand vous aurez vu, revu et admiré tous les films de Kubrick, Barry Lyndon est probablement l'un de ceux que vous commencerez à détester en premier, à cause précisément de l'arrogance hautaine de la mise en scène, laquelle dans ce film transparaît à chaque plan, passé le premier tiers du récit. Arrogance à ce point totalitaire qu'elle en devient vite étouffante. On appelle cela du perfectionnisme, je suppose.