Camille redouble : une Noémie Lvovsky 1ère de la classe ?
(...) Tout le film se passe au présent, même si ce présent n’est pas toujours le même. Et c’est en cela que, s’il est drôle de voir une femme de 45 ans danser sur Walking On Sunshine de Katrina And The Waves, sans deuxième degré ou d’ironie cherchant la connivence, le film est d’une totale absence de nostalgie. Si la nostalgie est le regret du passé et la mélancolie le sentiment de la perte dans le présent, alors Camille est en effet un film mélancolique, d’une vive et drôle mélancolie.
Inscrit, lui, dans un modèle qui appartient clairement au cinéma français : Camille Redouble est un beau film, intéressant mais pas suffisamment profond et intimiste pour avoir le César du meilleur film. Dommage.
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