Weird trip au pays de Candy...(ou l'édification morale des jeunes filles)
Ca commence mou..., trés mou... heureusement soutenu par le son vintage du piano wurlitzer . Mais ça ne tarde pas à partir en sucette avec une photo hasardeuse et un cadrage chaloupé jusqu'à la gerbe !
Un jeu d'acteurs assez déplorable, mais des décors loufoques et des trouvailles burelesques de situation, appellent un sursis d'attention.
A début le seul à garçon dans le vent est un Burton perdu à défaut du Beatles Ringarr, qui est carrément à la ramasse...
Vient alors Walter Matthau qui se lasse assez vite. On attend Charles ... et puis surtout Marlon ... on en peut déjà plus !
Je ne savais pas qu'il y avait des matadors au pays de Candy, mais le mercenaire James Coburn nous fait ça trés sobrement, à la Frank-N-Furter matiné du cynisme d'un Cox (Scrubs)
Quelques années avant Richard O'Brien, Christian Marquand nous inventait le" Psycho-délire Picture Show" ! Tout y est !
Brando, beau comme un camion, ambitionne de breveter le swimming camping car, décoré comme un resto à paella. C'est magique : on a tous révé de ce truc pendant notre enfance
Bref, ce film est un must ingnoré des midnight Z movies : un must see